Inona no Vaovao Mahajanga
Rendez-vous à la Saint Narcisse
« Je vous encourage et vous avez mon appui. Votre projet est novateur et inédit. Je crois que vous allez donner des idées aux autres. » Marius Ratolojanahary, ministre- coach de la Région Boeny et aussi celle de Betsiboka, a résumé en ces termes sa bénédiction au staff de Inona no Vaovao dirigé par son directeur général, venu lui présenter le nouveau quotidien de proximité Inona no Vaovao Mahajanga. Muni de ce Tsodrano, ce journal verra le jour à la Saint Narcisse. C’est-à-dire le 29 octobre prochain. Après plusieurs semaines de gestation, l’équipe rédactionnelle est déjà sur pied depuis une semaine. Elle est composée de six journalistes recrutés sur place. Des emplois nouveaux auxquels s’ajouteront de nouvelles habitudes de lecture. « Ce journal est très attendu par les Majungais », jubile un des dix grossistes qui se sont proposés pour sa distribution et sa diffusion localement. En fait, Inona no Vaovao Mahajanga couvrira pour ce lancement deux Régions : Boeny et Betsiboka. Il sera disponible à ses lecteurs tôt le matin à partir de Maevatànana, Ambondromamy, Marovoay et naturellement Mahajanga.
Pari
La clé de cette adhésion de haut en bas de l’échelle sociale est à chercher dans la ligne éditoriale du quotidien. Celle- ci se décline ainsi : un journal d’informations, un puits de bonnes idées et pour se « dérider. » Une formule loin d’être magique mais qui marche et qui pourrait faire des émules. En tout cas, les habitants des Régions se réjouissent de l’arrivée de Inona no Vaovao. A l’instar des Tamataviens qui tombent d’amour un à un à Inona no Vaovao Toamasina, né le 4 octobre. Après Mahajanga, le 29 octobre, chacun des ex- chefs lieux de Faritany aura son quotidien de proximité même si l’ambition des initiateurs du projet est d’être présent dans chaque Région. Un pari qui se gagnera quand tous les acteurs seront main dans la main comme c’est le cas depuis le début de cette aventure entre Inona no Vaovao, les annonceurs, les distributeurs et les lecteurs. Sans oublier les autorités gouvernementales et régionales qui font tout pour la réussite de Inona no Vaovao. Et par ricochet, celle de la liberté de la presse.
