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Antananarivo | 20h17
 

Santé

Peste

Recul dans l’ensemble mais apparition de nouveaux foyers

vendredi 19 mai 2017 | Bill

Les données chiffrées officielles émanant du ministère de la Santé pour la dernière saison pesteuse qui sévit du mois de septembre au mois d’avril, ont montré un net recul du nombre de cas avérés de cette maladie moyenâgeuse. Du mois de septembre 2016 au mois d’avril 2017, le ministère de la Santé a relevé 326 cas seulement contre 1 200 cas la période précédente. Le nombre de décès a lui aussi diminué car les morts de cas de peste ne sont plus que 80. Toutefois l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnait qu’il y a recrudescence de cette maladie dans le sud-est de l’île. Sur les 80 décès de la dernière saison pesteuse, 30 sont survenus dans cette partie de l’île, précisément dans les districts de Befotaka, Iakora et Midongy du sud. D’après la représentante de l’OMS à Madagascar, l’apparition de nouveaux foyers de peste réduit et fait ombrage aux efforts déployés pour la lutte contre cette maladie de l’ancien temps. A son avis, cette épidémie dans de nouveaux foyers est surtout due à de graves problèmes de structure de santé que connaît le pays. Elle a noté d’abord l’inexistence de partenaires de l’OMS et du ministère de la Santé présents dans cette partie de l’île ; mais elle a insisté également sur le manque de personnels en mesure de prévenir et de combattre l’épidémie tout en évoquant l’enclavement incontestable de ces districts.

En tout cas, l’Ordre des infirmiers de Madagascar qui s’est réuni récemment en assemblée générale à Antsirabe compte 5000 membres soit un infirmier pour s’occuper de 4000 patients si les normes sont d’un infirmier pour 200 patients.

1 commentaire

Vos commentaires

  • 19 mai 2017 à 16:20 | Ibalitakely (#9342)

    Bon nombre de Malagasy sont soit inconscients soit ignorants soit indifférents ou les trois. À voir ces vendeurs étaler leurs marchandises à même sur un tas d’ordures tout près des bacs à ordures ; ou de vendeurs de koba au bord des routes poussiéreuses & très ensoleillées ; & maintenant un peu partout dans Antananarivo & ses périphériques des marchands de mixture appelée autrement kaompoze [de composé] éparpillée dans une vitrine sans aucun ustensile de cuisine tel un saladier ou une grande assiette [beurk !]. Mais le plus effrayant c’est quand j’ai dû aller à Taolaňaro par la route & que j’ai vu de mes propres yeux dans une mare où l’on trouve ensemble des boucs, des bœufs & des moutons, puis des gens qui se lavaient, qui se désaltéraient tout en restant debout dedans. & mon étonnement fût plus grand lorsqu’un de mes amis, originaires de cette région, me disait que c’est rien par rapport aux coins plus reculés où ils y pissent avant de s’en servir, & pourquoi, pour se protéger des mosavy qu’ils pensent. En somme c’est la mentalité avant tout qu’il faut « dépester ».

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