Au port de Toamasina, des aménagements et travaux de prolongement des quais pour les tankers ont été évoqués. Pour les transports terrestres, le ministre Ranjatoelina a suggéré le déplacement du stationnement des taxi-brousse en dehors de la ville. Quatre vingt coopératives de transport sont aujourd’hui installées sur un tronçon de route de près d’un kilomètre tandis que les kiosques, les gargotes et autres commerces exercent dans un environnement de boues et de poussières. Aussi a-t-il proposé que les autorités locales cherchent un autre emplacement ; l’esprit étant que ce sont les voyageurs et la clientèle qui doivent se déplacer vers les sites qui offrent les services et non l’inverse. Cet esprit toutefois n’est pas appliqué au transport ferroviaire.
La gare ferroviaire demeurera dans le centre ville. Dans la perspective de sécuriser les voies ferrées qui traversent la ville, au moins trois passages aériens pour piétons sont prévus. En outre, ces voies ferrées seront balisées ou protégées par des murs.
Après une prise de contact et un état des lieux des divers segments de son ministère, le ministre de la Haute Autorité de Transition (HAT) en charge des Transports, Roland Ranjatoelina, est descendu à Toamasina. Il a pris connaissance des réalités au Port de Toamasina et des autres secteurs dont les problèmes de stationnement des taxi-brousse et du transport ferroviaire.
Recueilli par Bill
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