Il y a une semaine, le procès sur l’assassinat de S.N. a frappé les esprits dans la mesure où son mari, principal soupçonné, mais aussi toutes les autres personnes dont des voisins et la propriétaire de l’appartement où logeait la défunte, ont été relaxés par la justice. En fait, on a trouvé le corps sans vie de la victime sur le lit conjugal avec une trace bien évidente de strangulation sur son cou. C’était un matin de janvier 2006. Le mari, emprisonné depuis le 9 février 2006, était le premier accusé du fait qu’il était le seul à pouvoir parler la dernière fois avec sa femme. La propriétaire l’était également sous prétexte qu’elle participe au lavage de la dépouille mortelle avec le mari peu de temps après le meurtre.
Deux certificats
différents
Pour se défendre, l’époux de l’assassinée a parlé d’un sms reçu deux heures (?) après que la mort était survenue et lui signalant que sa femme tombait malade. Comme pour confirmer cette hypothèse, son collègue de bureau affirme avoir pris le petit-déjeuner avec le premier vers 7h30 du matin à proximité du lieu de travail.
Mais il existe un fait déroutant, la contradiction des deux certificats médicaux.
Le premier signé par un médecin qui a constaté le décès mentionne une mort naturelle suite à une maladie.
Par contre, celui du Bmh livré après autopsie a relevé un décès par asphyxie mécanique des suites de strangulation. Ce qui est surtout retenu par la famille de la morte comme la principale charge contre le mari et la propriétaire considérée comme sa complice.
Verdict inattendu !
Après avoir été débattue pendant pas moins de 3 h au tribunal, l’affaire se dénoue de la façon la plus inattendue. Le verdict est connu : tous les principaux impliqués sont libres, provoquant ainsi une avalanche d’interrogations de tous les côtés concernant un meurtre vraiment... étrange !
Mais le verdict a été publié. A notre connaissance, aucune suite n’a été donnée à ce procès ; justice a été rendue.
