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Questionnement...

samedi 16 juin 2007 | RaJean

Les événements de cette semaine passée continuent à alimenter les conversations dans les chaumières. Il y a d’abord les injonctions présidentielles à l’endroit des sociétés pétrolières et des investisseurs en général, lors de son passage à Tolanaro. La plupart des Malgaches qui ne connaissent rien à l’économie politique ni au libéralisme et encore moins à la concurrence l’ont applaudi, retrouvant là l’« audacieux » président de la République qu’ils ont élu. D’autant plus que les résultats de son intervention sont probants et immédiats. Et eux de se demander en toute innocence avec une certaine nostalgie si de telles mesures responsables ne seraient pas applicables à tous les produits de première nécessité, ne serait-ce qu’en contrôlant leurs prix ! Il est vrai que l’Ariary s’est nettement apprécié, argumentent-ils, mais cela n’a point d’impact sur le panier de la ménagère (...), les prix des PPN étant ce qu’ils sont. Ils attendent donc « plus » de la part de l’Exécutif.

Par ailleurs, la zizanie au sein du parti majoritaire « Tiako i Madagasikara » (TIM) ne laisse personne indifférente tant il est vrai que son fondateur n’est autre que le chef de l’Etat et malgré son statut de président de tous les Malgaches, son nom reste lié à ce parti. L’opposition ne peut donc que s’en réjouir et d’en faire les gorges chaudes. En effet, connu pour sa « discrétion », le TIM est au devant de la scène actuellement pour laver ses linges sales. Ce parti a-t-il failli à son rôle de soutien au Pouvoir ? Que signifient ces défections de certains parlementaires ? Telles sont les questions qui taraudent les simples membres de la base car « pour être discret, le TIM l’a été vraiment durant le référendum », selon certains d’entre eux. Serait-il « gêné » par l’ouverture pronée par le président ? Un conseil national ou un congrès pourrait y répondre...

Pour terminer enfin sur ces chaudes actualités, que dire de l’incendie des infrastructures universitaires à Andrainjato ? A qui profite cette politique de terres brûlées ? Sûrement pas aux étudiants, ni à la Nation ! Pour toute réponse, l’enquête suit son cours, ont assuré les autorités.

Que conclure à ces séries de questions sinon… « attendre et voir » ?

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