Rétablissons la situation ! 80 spécialistes de la conservation se sont penchés sur la Liste Rouge UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) des tortues de Madagascar. Mais aussi pour identifier des projets spécifiques et interventions pour assurer leur survie. Dès la fin du « loa-bary an-dasy » qui a duré 4 jours, des engagements financiers se sont manifestés.
Une solution acquise
La réussite n’est atteinte qu’avec une synergie d’actions. Oui, mais le manque général de ressources monétaires et matérielles sape les bonnes volontés.
L’« Alliance pour la survie des tortues » a déjà 15.000 dollars pour supporter le Projet Angonoka ou tortue à soc. Cet appui constitue en la mise en place d’une base de contrôle, d’un élevage en captivité et pour la stabilité de la population. 10,000 autres dollars assureront le projet durant les 5 prochaines années, dont la maîtrise et le coût de fonctionnement.
Une ONG mauricienne, pour la conservation de la nature à Madagascar apporte 10.000 dollars. Une autre contribue à 70.000 dollars pour l’exécution du programme proposé par le groupe de concertation, dont 20.000 dollars de suite. La station d’Ampijoroa bénéficiera de cet apport financier. En fait, il existe une seule colonie en captivité de tortue à soc et de podocnémide (rere) de Madagascar, et les deux se trouvent à la Station d’Ampijoroa (Ankarafantsika), aucun n’existe à l’étranger. Et enfin, la Conservation à Madagascar propose 30.000 dollars, actions essentiellement axées sur l’éducation environnementale.
