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De nombreux quartiers de la capitale souffrent et endurent ces derniers jours de longues coupures d’électricité. Sans plus aucun avis, l’électricité est coupée à partir de 18h30 et ce jusqu’à 20h30 dans certains quartiers ; dans d’autres quartiers, c’est à partir de 19h jusqu’à 21h15, 21h30. Ce dimanche 09 février, les abonnés des quartiers d’Ivandry-Alarobia avaient été avertis depuis l’avant-veille, de la coupure de l’électricité pour la journée du dimanche. Mais les quartiers des 67ha Nord Est et Antohomadinika n’ont pas eu ce privilège d’être averti. L’électricité a faussé compagnie comme d’habitude aux abonnés de la Jirama entre 18h45 et 21h30-22h ; et ce, un dimanche, sans qu’aucun éclair ni tonnerre ne perturbe le ciel et le silence de la paisible soirée dominicale des ménages et des clients de cette société d’État.
Que va nous raconter le préposé à la communication de cette société d’État qui ne sait plus rien de ce qu’est un client. Un client c’est un roi. Un client ne se traite pas ainsi sans excuse d’autant que le service fourni et acheté à prix fort est public. Un service d’intérêt général.
On a supporté des coupures d’électricité en période sèche et écouté de la part de la Jirama et de son service communication que la principale raison est la sècheresse. Il n’y avait pas eu suffisamment d’eau pour actionner les turbines. On a aussi entendu de la part de cette entreprise d’État que les fils conducteurs d’électricité sont victimes des brigands et voleurs, trafiquants sans vergogne. Ont également été évoqué à plusieurs reprises ces derniers mois, des surcharges de consommations, endommageant des compteurs, des disjoncteurs et des transformateurs dans tel quartier ou tel quartier. On n’insistera plus sur les dégâts causés par ces coupures de longue durée et les microcoupures à longueur de journée sur les appareils électroniques, chez les travailleurs à domicile ou indépendants.
En de telle période de pluies, on sait ce qu’il va nous dire et expliquer. Les fortes pluies ont provoqué des crues dans les parties amont d’Andekaleka. Ces crues ont emporté des tas de branchages et de troncs d’arbre qui bouchent les réservoirs d’eau, gênant et bouleversant le processus de production d’électricité de la centrale. Il pourra aussi avancer que les fils haute tension du réseau ont été brisés par des troncs d’arbre qui leur sont tombés dessus en raison des éboulements fréquents dans cette partie Est de l’île.
En tout cas, il peut débiter tout ce qu’il veut mais personne n’y croit et ne l’écoute plus car les coupures sont devenues quotidiennes. Pourquoi n’admet-il pas qu’il y a délestages tournants tout simplement et informe les clients des quartiers, des heures de coupure pour chaque quartier. Car aujourd’hui, le service communication est défaillant et si on devait l’apprécier, il serait minable, à plaindre.
Quelque part c’est déjà le « sauve-qui-peut » autorisé ou recommandé que le Directeur général de la Jirama a laissé croire – c’est ce qu’on a compris du moins lorsqu’il a fait constater qu’en matière d’énergie renouvelable (éolienne, solaire,…), il n’y a jusqu’ici aucune loi qui restreigne son usage et les clients ou clients potentiels qui sont en mesure de les acheter sont libres et autorisés de se tourner vers ces sources d’énergie. Seuls la biomasse et le biocarburant sont un peu compliqués car il faut vraisemblablement des études officielles sur leurs impacts.
Vos commentaires
De notre temps,les gens qui travaillent à l’EEM ne payent pas d’électricité mais ce sont eux les plus gros consommateurs domestiques.Ceux qui ont du poignon,sont branchés à l’EEM mais cherchent toujours à tricher pour économiser un peu plus etc..Cette mentalité n’a pas changé,même en 2014.
Plus l’usage d’électricité augmente plus JIRAMA ne pourrait pas assurer la quantité d’énergie ,nécessaire,manque d’argent pour l’investissement lourd.
DONC IL FAUT UNE POLITIQUE ENERGETIQUE,DANS L’IMMEDIAT.
S’il faut généraliser les coupures d’électricité,il faut un plan général de coupures...
Basile RAMAHEFARISOA-1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Autant se réunir aux frais de toujours les mêmes , pour proposer un disjoncteur au plan zénéral.
Combien d ’ étoiles le zénéral ?
le jirama ne fournit pas l’électricité, la commune ne repart pas les rues et ne ramasse plus les ordures, les hôpitaux n’ont pas grand-chose, air mad est toujours en retard, las banques rackettent tout le monde, les bus s’arrêtent quand ils en ont envie, les gens se soulagent partout, etsetra : dia mangina fa gasy ?
Le problème, c’est que les dirigeants de la JIRAMA sont des incompétents. Ils préfèrent piller les ressources en revendant le fuel destiné aux groupes, en détournant le courant destiné aux abonnés au profit de quelques abonnés privilégiés qui, eux, ne subissent pas les coupures alors qu’ils sont au centre d’une zone affectée par les coupures. Ils sont incapables d’assurer le bon fonctionnement des installations et la maintenance des lignes. Ce n’est pas une question de budget, c’est une volonté délibérée de se tourner les pouces et d’en faire payer le prix aux usagers.
Je suis sûr que c’est la faute de TGV encore :-))
Non, vous avez raison, le problème est complexe... Mais il y’a aussi beaucoup d’abus de la part de citoyens lambda... On se sert mais on ne paye pas...
vuze, c’est ton gars qui a diminué les tarifs au mauvais moment et qui a remis en selle les mêmes incompétences d’antan (DG et sa propre famille). oui, il y est pour quelque chose (imagine resampa qui préside cette compagnie ? ce n’est pas une société de danse pardieu)
Vous avez parfaitement raison. Le problème est complexe et les responsabilités sont multiples. Il va falloir quelqu’un de poigne pour remettre tout cela en ordre de marche correcte.
Pour une fois, je ne mettrai pas la faute sur le Zouloulandais...
Le problème date de très très longtemps...
Quoique, s’il n’avait pas démissionné en 2009, je me demande s’il n’aurait pas créé Tikorama pour régler ce problème :-)
C’est bien ce que je me disais, tous les maux de Madagascar depuis 52 ans sont du fait de TGV... Oups, il était pas encore né :-)
Tous les dirigeants qui se sont succédé à la tête de l’État ont leur part de responsabilité dans la faillite de la JIRAMA. Ils n’ont jamais su s’affranchir du lobbying international qui nous oblige à passer par la case « énergie thermique » et nous empêche de développer nos autres sources d’énergie.
D’un autre côté, la mentalité des employés de la JIRAMA est à l’image même de celle de la société malgache actuelle : au raz de pâquerettes ! Les abus de consommation ainsi que les « reventes » de droits au profit de locataires ou d’amis sont légion. Ces JIRAMAistes ont su élevé la corruption au niveau de l’art surtout lors de l’attribution de nouveaux compteurs.
Alors il n’est pas étonnant si nous nous retrouvons dans cette situation ! Réagissons ! Exigeons de la part de cette société d’État plus de transparence ! C’est le moment ou jamais de le faire !