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Politique

Conjoncture politique

Que fera le président ?

jeudi 21 juin 2007

A entendre le chef de l’Etat, on croit comprendre que le pouvoir est démocrate et libéral. Il ouvre les portes au dialogue. Il peut accueillir l’opposition à bras ouvert et discuter pour développer le pays. Mais ce n’est pas l’avis de nombre de politiques et de l’Église catholique si l’on se réfère à ces communiqués qui réclament le dialogue et le respect de l’intérêt général. Une partie du TIM, précisément une frange de cadres du TIM l’a récemment confirmé en réclamant publiquement la tenue d’un Conseil national du parti.

En fait, la situation est complexe et les tenants du pouvoir ont certainement compris le message ou les appels qui fusent de toute part pour ce dialogue et cette collaboration dans l’intérêt supérieur de la nation.

Le mot a été lâché récemment comme quoi, c’est la confiance qui n’existe pas entre les différentes entités ou plutôt entre les dirigeants politiques.

On se rappelle qu’à un certain moment, le chef de l’Etat a laissé entendre que l’opposition est incapable d’être un interlocuteur valable.

C’est sans doute la raison de la suspension du dialogue dans lequel le président Rajemison Rakotomaharo et l’ancien représentant du système des Nations Unies ont participé. Il faut dire que l’opposition ne parle pas d’une seule voix.

La division la gangrène depuis fort longtemps et ce comportement gêne autant le développement économique et social que la démocratie.

Aujourd’hui, un espoir d’union de cette opposition est dans les airs après l’initiative du Pr. Albert Zafy, ancien chef d’Etat déchu par empêchement. Le président Ravalomanana considèrera-t-il cette recomposition en marche dans l’opposition ?

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