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Editorial

Que faut-il penser ?

jeudi 14 février 2008 | RAW

À beaucoup d’égards l’opinion semble versatile. Elle roule trop souvent contre nature. Du moins, on dira qu’elle ne répond pas à une logique de l’intellectuel. Et c’est tant mieux quelque part.

Toutefois ces derniers temps, plus d’uns ont remarqué que cette opinion n’est plus versée dans la violence. Elle dénonce et condamne toutes confrontations directes. Plutôt elle cherche comme dans les temps historiques, à contourner les écueils. Le même comportement se perçoit dans le milieu politique , notamment celle de l’opposition. Si une partie des observateurs déclare aujourd’hui que l’opposition est muette, une autre partie avance qu’elle se tait car elle n’est plus crédible. Une autre par contre pense que cette opposition est désormais maîtrisée pour ne pas dire qu’elle est désormais dissoute.

Il faut cependant attirer l’attention sur certains comportements et initiatives de cette opposition. Des tentatives de rassemblements ont été conduites après les présidentielles. Ces entreprises se sont manifestées par l’élaboration de liste unique dans un certain nombre de circonscriptions lors des législatives, voire lors des communales. Les résultats ne sont certainement pas à la hauteur des espérances. Mais la volonté de se distinguer, de s’affirmer autrement étaient là. Le cas des communales dans quelques circonscriptions si bien souligné par la SEFAFI, l’Observatoire de la vie publique, dans des encarts publicitaires dans les quotidiens de la place, est manifeste. Antsirabe en est l’exemple typique de cette autre façon de s’exprimer.

Évidemment, ce comportement peut être interprêté de différentes manières.
Hier encore, le chef de l’Etat a conduit la délégation zambienne et/ou de la communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) dans cette deuxième ville du pays. Il leur a fait visiter ses unités industrielles et son entreprise agro-alimentaire.

Antsirabe est-elle prête à exporter et à savourer les avantages et bénéfices de l’ouverture du pays à la SADC ? Ou bien manifeste-t-elle une forme de résistance qui ne dit pas son nom ?

Quoi qu’il en soit, en matière de politique, l’eau qui dort ne signifie pas le calme plat, ni l’abandon et encore moins l’indifférence. C’est plus grave en matière spirituelle et intellectuelle car un silence persistant des intellectuels ne peut vouloir dire que c’est l’abandon, l’incompétence ou la résignation. Y-a-t-il espoir de sortir de la pauvreté ou non ?

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