Malgré tout ce qui se dit sur le député, il est le représentant des électeurs. Il est le législateur non pour sa circonscription mais pour tout le pays. Il siège à l’Assemblée nationale et il contrôle les actes de l’Exécutif par rapport à la loi.
Malgré la force de l’Exécutif, le Parlement, et dans le cas présent, l’Assemblée nationale, a tous les pouvoirs car c’est elle qui fait la loi. C’est elle qui vote les lois. Et c’est la raison pour laquelle, les gouvernants s’échinent à faire en sorte que ses hommes, ses candidats sortent vainqueurs et obtiennent la majorité des sièges à l’Assemblée nationale.
C’est consciente de cette force de l’Assemblée nationale que l’opposition elle aussi trime et se mobilise, informe et négocie pour obtenir le plus de sièges dans cette Assemblée. En dépit des différences de vue et des incompatibilités d’humeur entre militants de l’opposition, il s’est ébauché des regroupements que l’on ne peut nier. Autour du Leader Fanilo s’est constitué un premier regroupement composé du RPSD, de l’Arema, et autre tel le FIDEM. Autour du Tambatra s’est également élaboré un trio composé du Monima et du Manaovasoa. Ces opposants ont réussi à dresser une liste commune dans plus de 64 circonscriptions.
Afin de clarifier les choses, le Monima appelle les opposants et en particulier les militants et sympathisants Monima à voter soit pour l’une des listes qui composent le trio, soit pour la plateforme de l’opposition, connue sous le nom « Firaisankinan’ny mpanohitra ». L’avancement et le développement de la démocratie sont à ce prix.
En fait, pas vraiment de place pour les « indépendants ». Quid de l’AVI dont l’avis est pour beaucoup partagé.