Hier vers 16h30, le bouchon s’immobilise au niveau de l’ex-camp Pochard à Soarano. Si la file de voitures en provenance de la RN4 bouge normalement, celle qui va dans le sens inverse ne l’était guère. Un peu plus loin, un camion-citerne de marque Renault d’une compagnie pétrolière est tombé en panne sans que les autres ne le sachent. Et pour cause, le conducteur ne sait pas très bien quoi faire.
Dans sa cabine, il feint de manipuler une manette qui ne donne aucun résultat apparent. Visiblement, il a espéré un coup de main de quelques dockers qui se trouvent à portée de sa main. Mais ces derniers ont tourné tout simplement le dos. « Serai-je assez fou pour pousser pareil mastodonte ? », lance l’un d’eux. Et le temps s’est immobilisé avec. Ce qui fut étonnant, c’est que les automobiles bloqués derrière la citerne attendent sagement avec la plus grande tolérance qui puisse exister sur terre....
Le pire a été évité
sur la RN2
Mais quittons le centre pour aller plus loin. Lundi dernier, un autre camion-citerne chargé de carburant et en provenance de Toamasina a fait un accident. Le conducteur a fait basculer son lourd véhicule dans un canal qui borde la route près d’
Antsampanana. Résultat : la cabine du poids-lourd a été sérieusement endommagée causant des blessures assez sérieuses pour les deux occupants qui se trouvaient à bord. L’on ignore exactement l’origine du renversement de la citerne. Mais une défaillance au niveau du système de freinage serait la plus probable. Les riverains ont soupiré car il n’ y avait finalement plus de peur que de mal. On laisse imaginer la catastrophe qui a risqué de se produire si jamais le véhicule a roulé encore plus vite. L’explosion du liquide inflammable qu’il transportait serait inévitable. Et l’on préfère ignorer la suite...