Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
jeudi 9 mai 2024
Antananarivo | 00h35
 

Economie

Région d’Amoron’i Mania

Promotion de la filière « géranium »

jeudi 10 juillet 2008 |  2269 visites  | Nivo T. A.
Mme Ravaorisoa Marie Alphonsine, productrice de géranium à Ambositra.

Depuis 2007, 28 associations paysannes composées de 345 membres se lancent dans la culture de géranium avec l’appui technique de MCA par le biais de l’ « Agricultural business Center » (ABC) et l’appui financier de l’OTIV. La culture s’étend actuellement sur un terrain de 54 ha dont la première coupe avec une production de 90 tonnes a eu lieu en février dernier.

Un crédit d’Ar 190 millions octroyé par l’OTIV a été utilisé par ces associations pour promouvoir la filière géranium dont le marché s’annonce important. L’ABC a facilité l’accès à ce financement au niveau de l’OTIV et assuré l’encadrement technique ainsi que les débouchés, selon Ramahandrisoa Heritiana, directeur de l’ABC Amoron’i Mania.

La culture de géranium profite aux paysans car la récolte se fait trois fois par an à raison de 160 g par pied de rendement. Pour la première récolte, ces associations d’Amoron’i Mania ont réussi à gagner Ar 18 millions.

Des recettes d’Ar 1.800.000 par an

Ravaorisoa Marie Alphonsine, demeurant à Vatovory-Ambositra, fait partie d’une association des producteurs de géranium dans la région d’Amoron’i Mania. Elle exploite un terrain de 15 ares contenant environ 3.000 pieds de géranium. Marie s’est déclarée satisfaite du rendement obtenu jusqu’à maintenant, bien que le prix de revient ne réponde pas à son attente. « J’ai déjà transformé une tonne de feuilles de géranium en huile dont le litre se vend à Ar 170.000. J’ai déjà gagné Ar 600.000, alors que j’ai effectué un prêt d’Ar 450.000 auprès de l’OTIV. Normalement, un litre d’huile de géranium coûte Ar 240.000 mais compte tenu de la qualité de mes produits, le prix a baissé. Quoi qu’il en soit, je ne suis pas perdante. Ce ne fut que la première récolte parce qu’il en a trois dans l’année. Pour ces trois récoltes, les recettes reviennent à environ 1.800.000 Ar par an. Bref, le prêt de l’institution de microfinance m’a beaucoup profité. Par conséquent, je souhaite continuer à me lancer dans ce sens jusqu’à ce que mes épargnes me permettent d’en dépensser à l’avenir ».

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS