Le président de la République, Marc Ravalomanana, se félicite des changements apportés dans le domaine de l’éducation nationale. Il les qualifie d’ailleurs de « réformes de grande envergure et tant attendues ». Après l’adoption par le parlement des reformes sur l’éducation nationale, le chef de l’Etat a manifesté sa volonté politique et son soutien dans cette perspective, lors d’une séance de travail tenue hier au palais d’Etat d’Iavoloha. Une séance qui a vu la participation des responsables du ministère de l’éducation nationale et des équipes techniques de la banque mondiale. Le Chef de l’Etat a sollicité la création immédiate d’un task force pour identifier les priorités conformément à l’application de la nouvelle stratégie nationale. « Nous n’accepterons plus que le niveau d’éducation à Madagascar soit faible. J’attends énormément du ministère de tutelle, la population espère beaucoup également », insiste le président Ravalomanana. Il a promis par la suite de construire des écoles compétentes, avec un système éducatif aux normes internationales. Il a parlé de norme en terme de qualité et d’efficacité pour que Madagascar devienne une nation compétitive vis-à-vis de l’économie mondiale.
La réunion d’hier, à Iavoloha, avait pour objectif de réfléchir sur le choix stratégique le plus approprié pour le changement du système de l’éducation à Madagascar. Une continuation des efforts déjà déployés depuis 2003, dans le cadre du programme « Education Pour Tous ». Hier, c’est dans un souci de cohérence et de continuité, que la réflexion a été axée sur les réformes post-fondamentales de l’éducation.
Discours du ministre de l’Education Nationale, Stangeline Ralambomanana Randrianarisandy :
« Suite à l’adoption des réformes de l’éducation nationale par le Parlement Malgache, les applications se feront à la prochaine année scolaire 2008-2009 dans 20 Circonscriptions Scolaires pour la première phase, 45 autres dans un second temps, puis le reste l’année suivante. Les réformes reposent sur l’allègement du programme général dans l’éducation de base à travers l’intégration de la langue maternelle, des sciences sociales et technologiques dans les disciplines pour une approche plus pragmatique. Une attention particulière est, en effet, accordée à la langue nationale comme langue d’enseignement pour les cinq premières années. Le français et l’anglais continuent d’être des matières à enseigner. De même les méthodes d’enseignement devront être adaptées à toutes les évolutions didactiques ».
