Notre grenier à riz sera demandeur, cette année ! Jusqu’ici, les chiffres recueillis rapportent que 30% des rizières sur 15.000 hectares sont perdues. La Vallée Marianne et le PC 15 sont les plus touchés, soit 3500 hectares. Digues et barrages ont été emportés par les eaux de pluie. Des machines-outils sont endommagées.
Une leçon de plus…
Durant la visite du ministre-coach de la région Jean Louis Robinson, il a souligné que la population devrait se donner la main. Les partenaires de Madagascar commencent à répondre à l’appel du gouvernement, mais il reste toujours une certaine responsabilité du fokonolona. Il a mis l’accent sur la pratique du
« tavy » qui produit une érosion défavorable à l’agriculture, et non seulement au paysage, mais surtout sur l’environnement. La région est, sans nul doute, la première à présenter le phénomène de « lavaka » très avancé. De plus, les canaux d’évacuation d’eau nécessitent un suivi périodique.
« Maintenant, nous devons attendre que l’eau parte avant de faire quoi que ce soit en matière de culture ».
Attendre
Le président de la fédération des agriculteurs de la région a, pour sa part, fait remarquer que la population attend beaucoup de la part du pouvoir en place.
« Avant même l’arrivée du cyclone, nous avons dépensé Ariary 5 millions, pour la mise en place de la Révolution verte, comme la réhabilitation des canaux d’irrigation. Nous avons misé là-dessus et avons donné plus que ce que nous avons ». Pour commencer, le gouvernement a offert 500 kg de riz aux communes nécessiteuses, hormis les tentes, couvertures, kits alimentaires, savon,… aux sans-abris.
