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Société

Affaire FIGN

Procès reporté sine die

vendredi 23 mars 2012
Lors de l’attaque du camp de la FIGN le jeudi 20 mai 2010.

Après les militaires dans l’affaire Bani, ce fut au tour des gendarmes de passer devant la barre ce jeudi 23 mars dans l’affaire FIGN (Force d’intervention de la Gendarmerie nationale). Ils sont accusés d’incitation à la révolte et à la guerre civile, d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et de tentative de coup d’État, de participation à une manifestation interdite suivie de mort d’hommes dont un élément du FIS, et d’outrage aux membres des forces de l’ordre et complicité.

Ils sont quelque 36 individus à devoir répondre de ces chefs d’accusation dont une vingtaine de gendarmes du camp de Fort Duschesne parmi lesquels le colonel Raymond Randrianjafy et consorts présents devant la Cour criminelle ordinaire ce matin du jeudi 23 mars au tribunal à Anosy. Pour des raisons inexpliquées cependant, la Cour a décidé de reporter à une date non déterminée le procès FIGN. Elle a rejeté les demandes de liberté provisoire formulées par la défense des accusés qui avait aussi réclamé la comparution des chefs de la Gendarmerie nationale, le général Richard Ravalomanana et le général Bruno Razafindrakoto. Les prévenus ont aussitôt été reconduits – pour ceux qui étaient incarcérés –, soit à la maison de force de Tsiafahy, soit à la prison d’Antsirabe. À noter qu’ils sont 18 à séjourner en prison dans cette affaire de mutinerie et d’incitation à la révolte et que deux individus incriminés dans l’affaire siègent aujourd’hui dans le Parlement de transition.

Aux yeux des observateurs, ce report ferait suite aux remarques et risques de vice de procédure exprimés lors du précédent procès à l’endroit des assesseurs. Ces observateurs n’écartent pas l’idée d’une attente des précisions de la SADC quant à la signification exacte de l’article 16 de la feuille de route qui est une loi dorénavant.

Recueilli par Bill

2 commentaires

Vos commentaires

  • 23 mars 2012 à 12:19 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    A nos chers Magistrats/Juges Malgaches/
    « La loi 2011-014 stipule que la »FEUILLE DE ROUTE« est opposable à tous,au même titre que toute autre loi de l’Etat qui prend effet immédiatement ».
    « Christine veut continuer ses pratiques en voulant toujours la main mise sur la Justice ce qui confirme son refus de »SIGNER« la résolution des assises pour l’indépendance de la »JUSTICE"

    On attend la suite ou la chute d’Andry/Christine.

    Basile RAMAHEFARISOA
    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 24 mars 2012 à 03:28 | NY OMALY NO MIVERINA (#1059) répond à RAMAHEFARISOA Basile

      Le fond de toute affaire est valable, recevable...

      La forme, nous, les Malagasy, en sont friands et que souvent on la néglige et même passer outre (une des causes fondametales de notre instabilité politique, de ces crises... qu’on peut bien s’en passer et éviter...).

      Plus procédurier que nous, les Malagasy, cà n’existe nulle part ailleurs.
      Exemple : Va demander un titre de propriété ... Tellement y a plein de cachets (rouge !!!) et de signatures qu’on n’arrive plus à lire son nom sur l’acte ... Et un bout de papier qui prend un temps fou, mine tout ... !!!
      ’faut le faire !!!

      Qu’importe que M. Basile Ramahefarisoa cite des articles de lois et des décrets, ... Peu de gens s’y réfèrent. Certains députés et autres ignorent même l’existence de ces lois et la hiérarchie des lois.

      Et c’est normal qu’ils braillent à tort et à travers ... L’esprit c’est bon mais « le coucher (rédiger) » sur papier, c’est une autre affaire ...

      Pour pallier ces défaillances et ces lacunes, beaucoup de stages et de journées de formation leur sont nécessaires avant la bonne lecture de la feuille route et autres ... pour épargner le Vahoaka de la démagogie, de la mauvaise information et de la pollution politico-intellectuelle...

      Une mission dont la ministre de La justice et son ministère ne sont pas les seuls responsables. Cà concerne tout le monde. Aux élus en priorité d’informer, d’éduquer ses ouailles ...
      Boulot et responsabilté des « Solombavambahoaka ».

      Et avant tout,il appartient à tout un chacun de ne pas ignorer ses droits et obligations. Et les assumer surtout.

      Et tant qu’on n’a pas ce reflexe, on ne nous écoute pas... on ne nous comprend pas ! On nous entends tout simplement ...!

      Et cette connaissance ne relève pas seulement des magistrats, juges ...

      Voilà le vrai problème.

      Ailleurs, on prône des chartes de relations transparentes et simples entre citoyens ou contribuables et l’administration pour faciliter la communication.

      Nous, on fait encore « la messe » juridique et politique « en latin » ...inaccessible et incompréhensible pour le commun des mortels.

      Ainsi, le Vahoaka n’attend que du « résultat » et non la démonstration des moyens et artifices politico-juridico-ethno-économiques des « mpitondra » ... qui ne servent pas leurs besoins fondamentaux.

      Veloma !

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