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Société

Enfant en situation difficile

Problème de cohésion familiale

lundi 4 février 2008 |  1402 visites  | Manjaka Hery

« Les problèmes des enfants malgaches actuels sont liés aux problèmes familiaux », selon le Professeur Marcel Raharijaona, président du comité central au sein de l’Association pour la Sauvegarde et la Protection de l’Enfance (ASPE) samedi dernier lors de la célébration du 50ème anniversaire de ladite association à l’Akany Fiarenana St Jean Ambohimangakely.

L’absence de cohésion familiale entre les membres de la famille, les divorces et les parents qui négligent leurs enfants au profit de leur travail. Il y a autant de problèmes familiaux qui affectent la vie des enfants et les mettent ainsi en situation difficile.

Parmi les enfants en situation difficile, il y a les enfants en danger de moralité et les enfants en conflit avec la loi. Plusieurs centres accueillent ces enfants dans tout Madagascar. Samedi dernier, cinq de ces centres, en compagnie des enfants qu’ils rééduquent, ont honoré de leur présence la célébration du 50ème anniversaire de l’ASPE.Parmi les cinq centres présents à la cérémonie, il y avait le centre de rééducation d’Anjanamasina, le seul établissement public pour enfants en situation difficile dans tout Madagascar. 48 enfants sont actuellement rééduqués dans ce centre, selon l’affirmation de son directeur. Et environ 75% de ces enfants sont en conflit avec la loi.

Ce directeur confirme les déclarations du Professeur Marcel Raharijaona : « les problèmes des enfants sont d’origine familiale. Il y a des parents irresponsables qui laissent leurs enfants sans encadrement ». Deux établissements publics pour mineur fonctionnent à Madagascar : l’un à Antanimora, et l’autre à Anjanamasina. La différence entre ces deux centres est que l’emplacement d’un détenu mineur à Antanimora est fait par un mandat de dépôt, tandis que l’emplacement à Anjanamasina est fait par ordonnance de placement provisoire.

Contrairement au centre privé de rééducation de jeune mineur, l’emplacement d’un enfant dans un centre de rééducation publique nécessite l’accord d’un juge, que ce soit pour les enfants en danger de moralité, ou pour les enfants en conflit avec la loi. Signalons que le centre d’Anjanamasina n’accueille que des garçons, avec une capacité d’accueil maximale entre 70 à 80 enfants.

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