« Les patients de l’HJRA d’Ampefiloha qui souffrent de la douleur notamment ceux qui sont au stade terminal du cancer, et ceux qui sont admis au service des urgences seront pris en charge ». C’est ce qu’a dit le ministre de la Santé lors de la signature de convention entre son ministère et l’Association française « Douleurs sans frontières » (DSF) vendredi dernier à Ambohidahy. Prendre en charge des malades ne signifie pas forcément que tous les soins sont entièrement gratuits.
« On peut envisager à leur offrir des soins gratuits. Mais le mot approprié est l’accompagnement. Ces malades souffrant de la douleur seront accompagnés », a expliqué le Dr Jean Louis Robinson. Cette convention de partenariat consiste à « mettre en place des mécanismes pour la prise en charge des patients victimes de douleur dans les services d’oncologie, d’urgence, d’anesthésie- réanimation, pédiatrique ».
140 000 euros
La DSF s’engage également à assurer une formation théorique et pratique pour les médecins et les agents de santé. Cette formation porte sur la prise en charge des malades présentant des affections aiguës ou chroniques. Cette association française apportera ses expériences et fournira des matériels. Le coût de la mise en œuvre de ce projet est de 140 000 euros ou Ar 350 millions par an soit Ar 1,400 milliard pendant 4 ans, durée de la Convention.
Créée en 1995 en France, la DSF est une Organisation non gouvernementale à buts non lucratifs et à vocation strictement humanitaire. Elle a pour mission de lutter contre la douleur et les souffrances physiques. L’Association travaille dans nombreux pays tels que Angola, Arménie, Cambodge, Maroc, Mozambique, Palestine, Tunisie et bien d’autres.