Les demi-finales de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de rugby se disputent cet après-midi au stade de Mahamasina entre la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Ouganda et, évidemment Madagascar.
A première vue ce serait un évenement hors du commun surtout pour les malagasy qui en sont à leurs toutes premières phases finales d’une CAN de sports collectifs disputée à domicile mais, à y voir de près, le tournoi ne comporte aucunement les valeurs que l’on s’est efforcé à lui accorder.
Si tel ne serait pas le cas, quels malheureux concours de circonstances auraient fait chevaucher cette compétition continentale sur sa compétition-mère qu’est la Coupe du monde qu’elle n’arrivera point à éclipser, malgré l’annonce de retransmissions télévisées en direct.
Autre singularité de cette grande compétition lors de la précedente édition, ces finales africaines ont été disputées en... France, un pays qui n’a rien d’africain, sauf le respect qu’on doit à ce pays !
Des mauvaises langues avancent d’ailleurs que l’on cherche à camoufler cette édition à Madagascar où la majorité, par manque d’informations, ne saurait trop cerner la suite logique d’un tel tournoi et son rapport avec la Coupe du monde dont il devrait en être normalement le qualificatif... Les grandes équipes ne s’y intéressent point pour ne pas suer pour rien car le jeu ne vaut pas la chandelle tant qu’il ne mène à quelque chose. Malgré cela, les esprits simplistes y trouvent leur compte avec seulement deux à trois rencontres pour accéder en demi-finales et le jeu est joué !
L’envers de la médaille par contre, la CAN de rugby offre aux clubs africains de classe moyenne l’opportunité de se mesurer devant un public prêt à ovationner ceux qu’il croit être les meilleurs...
Alors pourquoi se démener pour courir derrière une monnaie de singes ?...
Vivement le Top 9 ou autre « Top-n’importe-quoi » à la place cette CAN pour le rugby.
