« Améliorer l’accès au marché, attirer davantage d’investissements directs étrangers et renforcer les relations commerciales régionales dans la région de l’Océan Indien. » C’est en ces termes que s‘est félicité dernièrement Peter Mandelson, le commissaire européen chargé du commerce sur les avantages de l’Accord de Partenariat Economique (APE). « Les APE sont l’occasion de moderniser nos relations de commerce en enlevant les derniers obstacles aux exportations de l’ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) sur le marché de l’UE (Union Européenne) et d’aider les pays ACP à diversifier leurs économies plutôt que compter sur leurs produits primaires ». L’UE est ainsi disponible à aider les pays ACP dans la période de changement. C’est pour cette raison d’ailleurs que l’aide au titre du 10ème Fonds européen de développement (FED) a atteint le seuil de 23 milliards d’euros. Des barrières commerciales considérables existent dans la région. De ce fait, la Commission européenne soutiendra les pays, en l’occurrence Madagascar, pour la réduction de ces obstacles dans le cadre des documents de stratégie pays (DSP).
Echanges mutuels
« La réalité est que les pays ACP ne commercent pas assez les uns avec les autres. Madagascar, les Comores, Maurice et les Seychelles ont tout à gagner à travers des échanges accrus mutuels et au-delà des secteurs-clés de croissance », a encore confirmé le commissaire Mandelson. Il a tenu également à faire des remarques sur l’utilité des propositions et des idées des gouvernements sur la façon de mieux utiliser les fonds pour que ces derniers concourent au développement et à l’aide au commerce.
Recueilli par Felana