La PFSCE, ou Plate-forme de la société civile pour l’enfance regroupant 21 associations œuvrant auprès des orphelins et enfants vulnérables, lance le 19 juillet 2012 un appel à la mobilisation immédiate des pouvoirs publics, de la communauté internationale et des bailleurs institutionnels et privés. Lalaharivony Noromanana, coordinatrice de la PFSCE, témoigne : « En cette troisième année de crise, le dernier filet de sécurité des populations vulnérables est en train de disparaitre. Les associations/ONG de proximité travaillant quotidiennement auprès des familles en situation de grande précarité connaissent une diminution de leurs moyens humains et financiers sans précédent. Cette situation est la conséquence de la réorientation, la suspension provisoire ou l’arrêt de financements. Les associations – en particulier les plus petites d’entre elles – qui se mobilisaient jusqu’à présent sont menacées de fermer des programmes, certaines ont déjà réduit leurs activités malgré une demande de plus en plus croissante de la population… ».
Pour redonner le pouvoir d’agir aux populations vulnérables à travers les associations qui les accompagnent, la PFSCE demande aux pouvoirs publics, à la communauté internationale aux bailleurs institutionnels et privés de prendre leurs responsabilités et de débloquer un fonds d’urgence.
Permettre la poursuite des activités des associations/ONG de proximité qui interviennent auprès des populations les plus vulnérables répond à un devoir de solidarité et d’équité. Ne rien faire c’est laisser chaque jour des milliers d’enfants et leur famille s’enfoncer dans une pauvreté extrême inacceptable. Le dernier rapport de la Banque Mondiale (« Madagascar après trois ans de crise, évaluation de la vulnérabilité et des politiques sociales et perspectives d’avenir » Avril 2012) le rappelle : « en attendant que la crise politique soit entièrement résolue, des mesures pourraient être adoptées dans l’immédiat en vue de renforcer la protection sociale ». Ces défis à relever concernent la communauté toute entière. Soutenir les associations c’est :
– répondre avec elle aux besoins vitaux des enfants et agir pour l’alimentation, la santé, l’accès à l’éducation, la protection sociale.
– investir à long terme dans le développement social du pays.
Recueilli par Vonjy
Vos commentaires
– Le robinet est ouvert.
Renseignez-vous et faîtes « BON USAGE ».
Imitez ou « suivez » le père Pédro !
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com
Les ONG sont hélas très souvent parasitées par des profiteurs : Des membres de l’ONG qui détournent sans vergogne les fonds, ou par des agents de l’administration qui les rackettent pour donner les autorisations nécessaires. Pas de plainte, à cause de la crainte des vengeances et de l’inefficacité de la justice : Un autre coup de balai à envisager
Krizzy2,
Je suis un ancien d’une ONG américaine tout en soutenant le pouvoir Malgache,sous l’égide du Vice-Président TSIEBO CALVIN.
« Je suis un peu méfiant des ONG mais l’Etat ne peut pas »TOUT FAIRE",sauf à harmoniser les aides pour toutes les régions,sans exception.
Mon échec :« ACCEPTER LES ONG (origine étrangère ou nationale),mais »SOUS CONTROLE DE L’ETAT MALGACHE".
L’Etat Malgache pour l’intérêt « GENERAL » du Peuple .
Basile RAMAHEFARISOA
1943
b.ramahefarisoa@gmail.com