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Antananarivo | 17h31
 

Politique

Groupe international de contact sur Madagascar

Pour la contribution de tous, y compris Ravalomanana

lundi 4 mai 2009

Le Groupe international de contact sur Madagascar insiste sur un retour rapide à l’ordre constitutionnel à travers un processus consensuel impliquant l’ensemble des acteurs politiques malgaches. Il réaffirme que la communauté internationale est prête à aider toutes les parties malgaches à réaliser cet objectif, sous l’égide de l’UA et sur la base des « objectifs et principes ci-après :
- un calendrier précis en vue de la tenue d’élections libres, régulières et transparentes impliquant l’ensemble des parties prenantes, sous la supervision d’un organe électoral neutre constitué des représentants de toutes les mouvances politiques ;
- contribution de tous les acteurs politiques et sociaux du pays, y compris le Président Marc Ravalomanana, ainsi que les autres personnalités nationales, à la recherche d’une solution ;
- promotion du consensus entre les parties malgaches concernées ;
- respect de la Constitution malgache ;
- et respect des instruments pertinents de l’UA et des engagements internationaux de Madagascar
 ».

Le Groupe international de contact sur Madagascar s’est réuni pour la première fois ce jeudi 30 avril 2009 à Addis-Abeba. Ce Groupe est composé des organisations suivantes :
- de l’Union Africaine (UA),
- de la Commission de l’Océan Indien (COI),
- de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC),
- du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA)
- des Nations unies (ONU),
- de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF),
- de l’Union européenne (UE),
- de la Libye, en sa qualité de pays assurant la présidence en exercice de l’UA ;
- du Burundi, au nom du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA.

Des membres africains et des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies ont également pris part à la réunion, dont le Burkina Faso et l’Ouganda. Le Groupe de contact a pour objectif de mieux coordonner l’action de la communauté internationale en vue du retour rapide à l’ordre constitutionnel à Madagascar.

Après avoir fait le point de la situation depuis le changement survenu le 17 mars 2009 et avec l’aide des envoyés spéciaux de l’UA (Ablassé Ouedraogo) et de l’ONU (Tiebele Drame), les participants à la réunion de ce 30 avril « ont fermement condamné ce changement anticonstitutionnel de Gouvernement, qui marque un grave recul dans les processus de démocratisation en cours sur le continent et renforce l’inquiétude suscitée par la recrudescence du fléau des coups d’Etat en Afrique, telle qu’exprimée par la 12ème session ordinaire de la Conférence de l’Union tenue à Addis Abéba du 1er au 4 févier 2009 ». Ils ont par ailleurs « demandé à tous les membres de la communauté internationale de s’abstenir de toute action qui pourrait compliquer les efforts visant à restaurer l’ordre constitutionnel à Madagascar ».

Une structure locale du Groupe de contact

Les participants ont souligné les risques que comporte toute démarche unilatérale visant à légitimer le changement anticonstitutionnel intervenu à Madagascar, et ont instamment demandé aux autorités de fait, ainsi qu’aux autres parties malgaches, de mettre l’intérêt de Madagascar et la recherche du consensus au dessus de toute autre considération.

Afin de mettre en œuvre cette résolution du 30 avril, il a été convenu de créer à Antananarivo, une section opérationnelle du Groupe de contact sur Madagascar, sous la présidence de l’Envoyé spécial du Président de la Commission de l’UA. Cette structure locale doit se réunir au moins une fois par semaine. A cet égard, la réunion a salué l’intention de la SADC de nommer un Envoyé spécial pour Madagascar.

Parallèlement le Groupe international de contact appelle « toutes les parties malgaches pour qu’elles s’abstiennent de toutes actions susceptibles de compliquer la recherche d’une solution ». Il a fermement condamné les actes de violence et les incitations à la violence qui ont lieu à Madagascar, et a « souligné la nécessité pour les autorités de fait, y compris les forces de sécurité, de respecter scrupuleusement les libertés fondamentales et les droits de l’homme ».

Recueilli par Bill

12 commentaires

Vos commentaires

  • 4 mai 2009 à 07:42 | Bena (#494)

    Quelqu’un peut-il traduire ce texte en russe ? Appoaremment Ny Hasina Andriamanjato n’a pas compris ce qui s’était passé la bas.

    L’amiral qui était avec lui est encore sous le choc de son arrestation par Capsat, normal s’il n’a pas compris non plus.

    Merci

    • 4 mai 2009 à 08:38 | zandrygasy US (#1941) répond à Bena

      Bena ! f’angah moa tsy nadranto fianarana tany Russie Ny Hasina, t@ andron’dRatsiraka,...
      - dia t@andron’i Ra8 nalefa taty US ny ankizy hianatra (za tsy ao anatiny)
      - ...@andron’ny HAT heverina fa any @firenena arabo raha ny fijery ny fiazakazahan’ny arabo mankany dago io...hita eo hanao ahoana ny tohiny.

  • 4 mai 2009 à 09:16 | Info ou intox ? INFO : (#2357)

    Réunion du Groupe International de Contact sur Madagascar le 30 avril 2009 à Addis-Abeba.
    Madagascar : Communiqué du Groupe International de Contact sur la situation

    Madagascar : Communiqué du Groupe International de Contact sur la situation

    1. À l’initiative du Président de la Commission de l’Union africaine (UA), M. Jean Ping, et en conformité avec les décisions pertinentes du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, la première réunion de consultation du Groupe International de Contact sur Madagascar s’est tenue à Addis-Abeba, le 30 avril 2009. En plus de l’UA, cette réunion a rassemblé les organisations et pays suivants : Marché commun d’Afrique orientale et australe (COMESA), l’Union européenne (UE), Commission de l’océan Indien (COI), Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ; Southern African Development Community (SADC), représenté par SE Honorable M. Lufto Dlamini, ministre des Affaires étrangères du Royaume du Swaziland, le Président du Comité ministériel de la SADC sur la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité et les Nations Unies. La Libye, l’actuel président de l’Union africaine, représentée par SE Dr Abdalla Alzubeidi, envoyé spécial du Président de l’Union, le Burundi, au nom du CPS de l’UA, et les membres africains et des membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies a également participé à la réunion. Le Groupe de contact a pour objectif de mieux coordonner les efforts de la communauté internationale à promouvoir le retour rapide à l’ordre constitutionnel à Madagascar.

    2. Les participants ont examiné l’évolution de la situation à Madagascar depuis le changement anticonstitutionnel qui a eu lieu dans ce pays le 17 Mars 2009. Ils ont rendu compte des décisions et déclarations émises par leurs organisations et pays respectifs sur la situation à Madagascar, et les initiatives prises pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel à Madagascar. Dans ce contexte, l’Union africaine et les Envoyés spéciaux des Nations unies, à savoir M. Ablassé Ouedraogo et M. Tiébilé Dramé, respectivement, ont informé les participants de l’évolution de la situation et les initiatives prises par la communauté internationale sur le terrain. Le ministre des Affaires étrangères du Royaume du Swaziland, Président du Comité ministériel de la SADC sur la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité, a informé le groupe sur sa décision sur la situation à Madagascar, adopté lors du Sommet extraordinaire des chefs d’État et de Gouvernement de la SADC, le 30 Mars 2009.

    3. Les participants ont souligné que le processus de la prise de pouvoir qui a eu lieu à Madagascar est en violation flagrante des dispositions de la Constitution malgache et que la décision de confier la fonction de Président de la République à M. Andry Rajoelina constitue un changement anticonstitutionnel du gouvernement. Ils ont fermement condamné ce changement anticonstitutionnel de gouvernement comme un sérieux revers dans le processus de démocratisation en cours sur le continent, ce qui renforce l’inquiétude au sujet de la recrudescence du fléau de coups d’Etat en Afrique, telle qu’elle est exprimée par la 12e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union, tenue à Addis-Abeba du 1 er au 4 Février 2009.

    4. Les participants ont réaffirmé leur rejet du changement anticonstitutionnel de gouvernement qui a eu lieu à Madagascar, et, en conséquence, demandé à tous les membres de la communauté internationale à s’abstenir de toute action qui pourrait compliquer les efforts visant à rétablir l’ordre constitutionnel dans ce pays.

    5. Les participants ont souligné l’impératif d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel par le biais d’un processus consensuel impliquant tous les acteurs politiques malgaches et sur la base du respect des dispositions pertinentes de la Constitution, et ont réitéré leur engagement à travailler ensemble pour aider les parties malgaches à la réalisation de cet objectif.

    6. Les participants ont réaffirmé la volonté de leurs organisations respectives et les pays à soutenir le processus de rétablissement de l’ordre constitutionnel, sous l’égide de l’UA et sur la base des objectifs et principes suivants : un calendrier en vue d’élections libres, justes et transparentes, associant toutes les parties prenantes, dans le cadre d’un corps électoral neutre, y compris des représentants de tous les camps politiques, la participation de toutes les politiques et parties prenantes du pays, y compris le Président Marc Ravalomanana, ainsi que d’autres personnalités nationales, à la recherche d’une solution ; la promotion d’un consensus entre les parties malgaches, le respect de la Constitution de Madagascar, la conformité aux instruments pertinents de l’UA et les engagements internationaux de Madagascar. Les participants ont souligné les risques associés à toute initiative unilatérale de légitimer le changement anticonstitutionnel qui a eu lieu à Madagascar et urge les autorités de facto et les autres parties malgaches à placer les intérêts de Madagascar et de la recherche d’un consensus au-dessus de toutes les autres considérations.

    7. Dans ce contexte, il a été convenu que l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour Madagascar, en collaboration avec des représentants de la communauté internationale à Antananarivo et à la lumière des discussions qui ont déjà commencé sous l’égide de l’UA et l’ONU, va prendre contact avec tous les parties malgaches pour se mettre d’accord avec eux sur les voies et moyens d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel fondé sur les principes mentionnés au paragraphe 6 ci-dessus. À cet égard, les participants ont convenu de mettre en place, une antenne opérationnelle du Groupe de contact sur Madagascar à Antananarivo, sous la présidence de l’Envoyé spécial du Président de la Commission de l’UA. Cette structure locale doit se réunir au moins une fois par semaine. À cet égard, la réunion a noté avec satisfaction l’intention de la SADC de nommer un Envoyé spécial pour Madagascar.

    8. Dans l’intervalle, les participants ont lancé un appel à toutes les parties malgaches à s’abstenir de toute action qui pourrait compliquer la recherche d’une solution. Ils ont fermement condamné les actes de violence et d’incitation à la violence à Madagascar, et souligné la nécessité pour les autorités de facto, y compris les forces de sécurité, à respecter scrupuleusement les libertés fondamentales et des droits de l’homme.

    9. Les participants ont exhorté la communauté internationale à fournir une aide humanitaire pour alléger les conditions de vie difficiles de la population de Madagascar, qui ont été aggravées par la situation politique actuelle.

    10. Les participants ont convenu de continuer à travailler ensemble sous l’égide de l’UA et en appui de ses efforts visant à promouvoir un règlement rapide de la crise et un retour à l’ordre constitutionnel à Madagascar. Ils ont convenu de tenir leur prochaine réunion à un lieu et moment à déterminer, sur les conseils de la branche opérationnelle du Groupe de contact à Antananarivo.

  • 4 mai 2009 à 09:41 | RAVELO (#802)

    Dia miandry ny commentaires-n’i XENA sy ny tariny indray e !
    La terre entière peut condamner la HAT ,mais c’est pas grave ! il y a bien les arabes qui vont obliger nos femmes à mettre le voile quand ils auront un peu de pouvoir chez nous !!!!

  • 4 mai 2009 à 11:25 | rahalany (#2088)

    «  »«  »Le Groupe international de contact sur Madagascar«  »«  »

    C’est quoi ce groupe internationale ? un groupuscule avec un titre ronflant sans consistance ????

    #contribution de tous les acteurs politiques et sociaux du pays, y compris le Président Marc Ravalomanana#

    Mr RAVALO est un hors la loi, qui a fuit son pays pour éviter de rendre des comptes, il est donc discalifié,

    • 4 mai 2009 à 15:17 | fandresena (#299) répond à rahalany

      quoi qu’il en soit : retour à l’ordre constitutionnelle = Retour de Marc Ravalomanana au pouvoir

    • 5 mai 2009 à 04:44 | prjit (#2362) répond à fandresena

      Je crois que beaucoup n’a pas bien saisi ce que le retour a l’ordre constitutionnel veut dire. J’aimerais apporte ma connaissance a la lecture de ce que j’avais lu sur les comuniques du groupe de contact ou des emissaires UA et UN.
      Comme nous sommes en regime transitoire de fait apres la signature par Ravalomanana de l’ordonnance de transfert de pleins pouvoirs a un directoire militaire (je ne parle pas pour le moment du coup d’etat fait apres), nous sortons du cadre constitutionnel, donc en desordre constitutionnel. Pour le retour a cet ordre constitutionnel, Il n’y a pas qu’une seule voie L’ELECTION. Le retour de Ravalomanana a la tete de l’etat se passera ainsi par cette election. Le processus, pour y mener afin de pouvoir esperer une stabilite, que la communaute internatonale suggere qu’il soit inclusif de toutes les parties y compris Ravalomanana.

  • 4 mai 2009 à 11:43 | rahalany (#2088)

    «  »« un calendrier précis en vue de la tenue d’élections libres, régulières et transparentes impliquant l’ensemble des parties prenantes, sous la supervision d’un organe électoral neutre constitué des représentants de toutes les mouvances politiques ; »« c’est ce qu’à toujours demandé le TGV ! »« promotion du consensus entre les parties malgaches concernées ; »«  »

    je ne vois pas où est le problème !

    «  » respect de la Constitution malgache ; «  »

    Oui pour la nouvelle constitution !

    «  »et respect des instruments pertinents de l’UA et des engagements internationaux de Madagascar ».«  »"

    Evidemment très contestable, car les accords conclus par RAVALO n’étaient pas de nature au respect de l’intéret du peuple malgache.

    • 4 mai 2009 à 13:27 | Rasoa (#1122) répond à rahalany

      Izao fotsiny no teneniko an’i Rahalany sy ry xena sy ny tariny :

      « Miverena mianatra any an-dakilasy fa be dia be ny fianarana mbola tsy takatry ny sain-kelinareo.. »

      Asa na firy taona ianareo izao na mbola ankizy na olon-dehibe,

      TSY MANINONA, fa FIANARANA DAHOLO NY FIAINANA ARY TSY MAHAMENATRA NY MIANATRA ENY FA NA DIA FAHAIZA-MIAINA AZA DIA HIANARO MBA TSY HANENENANAREO.

    • 4 mai 2009 à 16:54 | ton ami (#480) répond à Rasoa

      Salut Rasoa !

      Tsy tatiny HAT mihitsy le oe retour à l’ordre constitutionnel de marary ny lohany.

      Ny antsika tsy maintsy averina eo @ fotondrana i DADA @ alalan’ny fifidianana fa tsy fandrobana otry ny nataondry zalahy.

      Sa ahoana ?

  • 4 mai 2009 à 19:37 | meloky (#637)

    Pas la peine de discuter là-dessus, car nous savons que seule les peuples décident après la preparation de la tenue d’élections libres, régulières et transparentes par la HAT.

    • 5 mai 2009 à 17:22 | ton ami (#480) répond à meloky

      Meloky,

      Pour quoi pas la peine de discuter pour faire régner la vérité ? ou par peur d’être éliminer dès le 1er tour par Ra8 ?

      Raferendum aza moa atahoranao koa maika fa fifidianana koa !

      Mahamenatra nareo TGV tony !

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