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Editorial

Plus de doute

lundi 3 septembre 2007 | RAW

« Toutefois, devait-il préciser, le doute s’est emparé du président Marc Ravalomanana après le clivage qui s’est opéré entre les membres du Tim. Raison pour laquelle nous avons procédé à un « deal » qui a vu l’engagement de tous les hauts responsables de chaque région qui ont gagé la victoire de nos candidats. C’est leurs fauteuils contre le succès du Tim à ces prochaines législatives ». Ce sont les propos du président national du Tim vendredi dernier à Antsiranana, et rapportés par un confrère de La Gazette de la Grande Ile dans son édition de samedi dernier.

Le président national du Tim était à Antsiranana pour dissiper tout malentendu, pour expliquer le choix des candidats et la stratégie adoptée pour atteindre les objectifs que le parti s’est fixé. Ce fut une réunion entre Tim.

Ainsi, si l’on a bien compris cette stratégie, et en se référant au candidat du Tim à Antsiranana ville, il fallait recourir à la débauche pour faire face à cette débandade qui gagne le parti Tim. Par ailleurs, il fallait conclure un deal. Il s’agit alors, selon les termes mêmes du président du Tim, de « l’engagement de tous les hauts responsables de chaque région qui ont gagé la victoire de nos candidats ». Plus simplement, cela ne peut signifier autre chose que tous les chefs, qu’ils soient de région, de district, ou qu’ils soient de sercices de tous les départements ministériels, tous les directeurs de région ou inter-régionaux, tous, même les fonctionnaires d’autorité, sont donc engagés dans le processus. Ils vont donc déployer tous les moyens pour assurer la victoire car il y va de leurs postes, de leurs fauteuils.

En tout cas, le président de la République, Marc Ravalomanana, est en plein dans la vie du parti. En tant que fondateur du Tim, il n’a pu résister, malgré sa neutralité constitutionnelle, à la tentation de « coacher » les législatives du Tim. L’usage du « nous » par le président du Tim n’est certainement pas exclusif, bien au contraire.

Bref, tous sont embarqués dans la même entreprise qui ne rencontre aucun écueil. Le Conseil national électoral, les bailleurs de fonds, les observateurs des élections, la société civile qui se targue d’être la plus grande composante du « quatrième pouvoir », tous sont introuvables.

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