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Antananarivo | 09h27
 

Société

Prise en charge des personnes âgées

Plus d’Ar 4 millions de dépenses par mois

mercredi 3 septembre 2008 |  642 visites  | Nivo T. A.

« Vieillir dans la dignité », cette devise dicte les actions entreprises par le centre « Foyer de Vie » en faveur des personnes âgées sans-abri ou très démunies. En effet, 86 « zokiolona » sont hébergés au foyer de vie à Tsiadana et à Ambohimanambola tandis que 134 sont demi-pensionnaires et bénéficient d’un repas une fois par jour.

Selon le directeur du Foyer de Vie, le Dr Rakotondravao Nicolas, ce centre dépense plus d’Ar 4 millions par mois pour subvenir aux besoins de ces personnes âgées. Rien que pour l’alimentation, le foyer consomme 1,3 tonne de riz par mois. « Nous nous efforçons de donner satisfaction à ces séniors avec les moyens dont nous disposons, en collaboration avec d’autres partenaires étrangers et nationaux, qui nous apportent diverses aides dont des médicaments et des vivres », souligne le Dr Rakotondravao.

Dans un objectif de trouver une autre source de revenus, le foyer dispose d’un centre de santé de base qui est ouvert au public, et au sein duquel il existe une maternité, une dentisterie, des soins curatifs et préventifs ainsi qu’une section échographie. A l’annexe du foyer de vie à Ambohimanambola, des activités agro-pastorales constituent également un autre moyen de bien faire fonctionner le centre, face à ses charges permanentes.

Créé en 1990, le Foyer de vie a une capacité d’accueil de 110 personnes dont 50 à Andrainarivo et le reste à Ambohimanambola. Avoir plus de 60 ans, sans-abri et privés de famille, s’engager à respecter les disciplines du foyer, voilà les principaux critères d’admission au centre. Le directeur du foyer a laissé entendre qu’une enquête préalable devrait être menée avant l’hébergement des intéressés, sans oublier de rappeler que le centre prend également en charge l’enterrement des décédés au cas où leur famille donne une entière latitude aux responsables. 45 % des personnes hébergées n’ont plus de famille (ou ont été complètement oubliées) et par conséquent c’est le centre qui s’occupe entièrement de leur cas.

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