Doing Business 2010 : Mener à bien des réformes en ces temps difficiles
Le Rwanda est le premier pays d’Afrique subsaharienne à être reconnu réformateur le plus actif au monde.
Nouveau record en matière de réformes des réglementations commerciales par les gouvernements.
L’Europe de l’Est et l’Asie centrale est la région où le rythme des réformes est le plus élevé.
[…] Les réformes mesurées par Doing Business peuvent jouer un rôle important en permettant aux pays de surmonter la crise économique. La crise financière et économique est devenue une crise de l’emploi dans les pays en développement et les petites et moyennes entreprises (PME) sont celles qui offrent les meilleures perspectives de création d’emploi.
« La qualité de la réglementation commerciale contribue à déterminer avec quelle facilité il sera possible de réorganiser les entreprises en difficulté pour les aider à survivre aux périodes difficiles, de les reconstruire lorsque la demande sera de retour et de créer de nouvelles entreprises », affirme Penelope Brook, vice-présidente suppléante, Développement des secteurs privé et financier de la Banque mondiale.
Les 10 meilleurs pays réformateurs
1 - Rwanda
2 - Rép. kirghize
3 - ex-Rép. yougoslave de Macédoine
4 - Biélorussie
5 - Émirats arabes unis
6 - Rép. de Moldova
7 - Colombie
8 - Tadjikistan
9 - Égypte
10 - Libéria
[…] Cette année, il y a quatre nouveaux venus parmi les 10 réformateurs les plus actifs du monde : le Libéria, les Émirats arabes unis, le Tadjikistan et la Moldavie. Outre le Rwanda, les autres réformateurs les plus actifs sont l’Égypte, la Biélorussie, l’ancienne république yougoslave de Macédoine, la République kirghize et la Colombie. La Colombie et l’Égypte ont figuré au classement des principaux réformateurs sur quatre des sept dernières années.[…]
Que font les réformateurs qui agissent avec cohérence ?
Doing Business analyse les réglementations qui ont une incidence sur le cycle de vie des petites et moyennes entreprises locales : de leur création, en passant par leur exploitation, leur commerce transfrontalier et leurs taxes et impôts, jusqu’à leur fermeture. L’indice sur la facilité de faire affaires classe les économies de 1 à 183.
Singapour, qui est constamment en train d’effectuer des réformes, est classé numéro 1 au titre des économies où il est le plus facile de faire des affaires et ce, pour la quatrième année consécutive. La Nouvelle-Zélande occupe quant à elle le deuxième rang.
Après avoir suivi les réformes des réglementations commerciales depuis six ans, commence à identifier certaines caractéristiques communes aux réformateurs qui connaissent du succès :
• Pour commencer, ces pays suivent un programme à plus long terme visant à accroître la compétitivité de leurs entreprises et de leur économie. La Colombie, l’Égypte, la Malaisie et le Rwanda sont autant d’exemples d’économies où les réformes des réglementations commerciales s’inscrivent dans le cadre d’un programme plus vaste d’amélioration de la compétitivité.
• Ils sont proactifs. Singapour et Hong Kong (Chine) se classent parmi les économies où il est le plus facile de faire des affaires et figurent aussi parmi les réformateurs les plus constants.
• Ils mettent en œuvre des réformes exhaustives. Au cours des 5 dernières années, la Colombie, l’Égypte, la Géorgie, l’ancienne république yougoslave de Macédoine, Maurice et le Rwanda ont chacun entrepris au moins 19 réformes dans 8 ou plus des 10 domaines mesurés par Doing Business.
• Ils sont inclusifs. Ils font participer toutes les agences publiques pertinentes et les représentants du secteur privé et ils institutionnalisent les réformes au plus haut niveau. La Colombie et le Rwanda ont créé des comités de réforme des réglementations qui relèvent directement du président ou du premier ministre. Plus de 20 autres économies, dont le Burkina Faso, l’Inde, le Liberia, la Macédoine, la République arabe de Syrie et le Vietnam, ont mis sur pied des comités au niveau ministériel. En Égypte, 32 agences gouvernementales ont contribué aux réformes soutenues par le parlement.
• Ils ne perdent pas de vue leur objectif grâce à une vision à long terme qui est soutenue par des buts précis.
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Vos commentaires
Bonjour rota rakotomalala,
Je n’ai pas encore lu le texte tout entier (je m’excuse) mais je devine ce qui s’ensuit, du titre :
Et pour combien de temps est ce que nous devons rester comme ça rota rakotomalala ?
Quelque fois j’en veux à notre fameux « fihavanana » qui « veut » que nous soyons hypocrites et enfermés pour sauvegarder le « fihavanana ». Nous n’osons pas affronter les « problèmes » même si nous avons des « solutions » à proposer car nous voulons être en bon « terme » avec tout le monde (tjrs le « fihavanana »).
Tandis qu’en Afrique, quand on a des opinions à soumettre on les soumet sans peur - on se tient debout avec ses idées - et on s’en tape de « fihavanana » quite à tenir une hâche dans la main.... Je veux dire : ...ILS SONT FRANCS LES AFRICAINS ET ILS NE SONT PAS HYPOCRITES COMME LES POLITICIENS MALAGASY.....
Bonjour Rasoa,
Ce n’est pas à moi qu’il faut poser la question, c’est à vous même...
Je me la suis posée moi-même dès le début de la crise en pensant que ça allait passer rapidement, naîve que j’étais et que je suis encore...puisque nous sommes toujours à la phase de rejet et de critique.
Un proverbe africain dit : « Si tu veux avancer vite, avance seul, si tu veux avancer loin, avance uni ».
J’ose espérer qu’un jour pas trop loin, NOUS AVANCERONS VITE ET LOIN...
Re-bonjour rota rakotomalala,
Seriez vous au courant de ce qui se passe à Antananarivo ce jour ?
Des fois, je pense à ce que vous avez dit l’autre jour - qu’il faut surtout se pencher à la vérité des urnes et tout....
Des fois, je me mets en colère et rien qu’en entendant que plusieurs milliers de tananariviens manifestent,je m’apaise tout en espérant au fond de moi que ce AR va dégringoler d’un instant à l’autre !
Des fois, je me pose la question si derrière toutes ces pagailles, certains politiciens n’auraient pas des « objectifs malins » et ne font qu’utiliser encore les malagasy pour des fins malhonnêtes !!!
Dans tous les cas, je suis contente de savoir que les malgaches s’expriment et n’ont plus peur de charles et de lilison !!!!
Entre temps,
les « profiteurs » s’acharnent dans l’exploitation de tout ce qu’on peut « exploiter »
Les « karana » (bailleurs de fonds de TGV)sont dans leur besogne !!