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Gouvernance

Projet de loi de finances 2017

Pas transparent selon la société civile

mercredi 16 novembre 2016 |  1673 visites  | Bill

Comme à ses habitudes, la plateforme de société civile CCOC est en train d’organiser un débat public sur le Projet de loi de Finances (PLF). Elle regrette que les recommandations qu’elle a formulées n’aient pas été prises en compte dans la confection du PLF 2017. Elle va donc insister sur ses recommandations en déposant sous peu auprès de la Commission sociale du Parlement des recommandations avant l’examen d’adoption du PLF 2017. Le CCOC remarque qu’il ne suffit pas d’augmenter les montants alloués au secteur social (Education et Santé) mais surtout d’accroître le pourcentage de budget affecté aussi bien à l’Education qu’à la Santé. Le CCOC trouve que par rapport aux autres rubriques, le secteur social voit son taux de budget réduit. En tout cas, le CCOC déplore le nombre pléthorique de ministère ; une quinzaine suffit au lieu de ces 31 ministères de l’avis de cette plateforme de société civile qui relève d’autres points. Ainsi, le CCOC remarque des hausses des taux (8,5%) de la solde dans les dépenses de personnel et en particulier les indemnités (19%) qui ne sont pas bien définies alors qu’il s’agit de dépenses en carburant semble-t-il. La société civile note enfin et se pose toujours des questions sur les Projets présidentiels qui se présentent trop souvent comme un double emploi avec les fonctions et projets de nombreux ministères.

L’atelier débat qui se tient à la Chambre de Commerce à Antaninarenina rassemble de simples citoyens, société civile, secteur privé, médias, fonctionnaires. Pour le CCOC, il s’agit de faire en sorte que les citoyens comprennent mieux le contenu et les enjeux d’un PLF pour l’inclusivité certes mais surtout pour deux grandes raisons. D’une part pour que tous se sentent concernés dans la mesure où c’est le contribuable qui fait fonctionner l’Etat et ses institutions. C’est l’individu qui est au centre de ce PLF, et ce bien qu’il y ait des catégories d’individus qui ne travaillent pas et ne paient pas l’impôt, il faut qu’il sache que d’une manière ou d’une autre, il fait toujours partie des contribuables, ne serait-ce qu’en tant que consommateurs de biens et de services. D’autre part, la société civile CCOC estime que l’examen de ce PLF est une manière d’évaluer ses actions concrètes et d’exprimer les ambitions de développement et des administrés, et en même temps de mesurer la volonté politique des gouvernants par rapport aux recommandations de la société civile et aux aspirations du peuple.

5 commentaires

Vos commentaires

  • 16 novembre 2016 à 11:43 | Isambilo (#4541)

    Voilà une belle illustration du décalage entre démarche intellectuelle et réalité politique à Dago.
    Les efforts de cette plateforme est louable mais elle semble ignorer que le pouvoir politique répond à d’autres critères dont les instructions du FMI, de la BM et de l’UE. Le rôle du ministère des finances ne consiste qu’à jongler sur les chiffres.

  • 16 novembre 2016 à 13:08 | momoa (#8952)

    Il faut expliquer aux citoyens de quoi il en retourne, la transparence est la solution à nos problèmes : transparence dans la gestion des finances et du budget, dans la gestion des affaires de l’Etat... La corruption gangrène trop le pays.

  • 16 novembre 2016 à 13:31 | Jipo (#4988)

    Bonjour.
    La transparence ne convient pas aux objectifs des prétendants et dirigeants de ce Pays.
    un devoir de résultat doit etre instauré dans toutes les branches du système, avec avancées au mérite , et proscrire le reste .
    L’ ignorance et la désinvolture sont également à combattre .

  • 16 novembre 2016 à 15:28 | Gérard (#7761)

    Bill !
    voudriez vous nommer ce « CCOC » par son nom : Collectif des citoyens et des organisations citoyennes .
    Voudriez vous ensuite distinguer ce qui est désaccord sur les orientations du budget, sur les priorités qu’il met en évidence, et ce qui est reproche d’opacité par exemple dans le domaine des indemnités que tout ce joli monde s’octroie à qui mieux mieux.
    Ce que pointe le CCOC, c’est que le coùt du « fonctionnement » de l’état augmente sans cesse, présidence, salaires, indemnités variées, au détriment de« l’investissement » notamment social.....
    Comme si , in fine, le véritable objectif de l’état était d’entretenir ces beaux messieurs et quelques dames, laissant les autres, la plèbe, se débrouiller

  • 16 novembre 2016 à 16:26 | Vohitra (#7654)

    La société civile, y compris le CCOC, devra, à mon humble avis faire une analyse de la cohérence entre les objectifs mentionnés dans la politique générale de l’Etat voté et approuvé au sein du Parlement et les tendances dans l’utilisation des ressources publiques contenues dans ce projet de loi de finance, et d’en faire émerger les lacunes y existantes.

    Mais pourquoi la société civile ne s’intéresse pas à faire le lobbying dans le but de faire voter au sein du Parlement la loi de règlement pour l’exercice budgétaire 2015 ?

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