« La hausse du tarif de transport pour la zone nationale desservant l’axe du Sud n’est pas encore à l’ordre du jour, du moins pour le moment, malgré la hausse vertigineuse du prix du carburant qui est intervenue depuis avant-hier ». C’est ce qu’a dit Louis Razafimahatsiahy, vice-président de la coopérative « Stato » dans une interview que ce dernier nous a accordée hier, en son bureau à « Fasan’ny karàna » où se trouve la gare routière.
Rappelons que la dernière hausse du tarif de transport a eu lieu voici 4 ans. A cette époque, le prix du gas oil était d’ Ar 1 500. Les voyageurs sont donc rassurés. Les taxis-brousse maintiennent toujours leur ancien tarif. Mais jusqu’à quand ? « La hausse, s’il y aura, sera décidée au niveau de l’AOTRAVO ou « Association des Opérateurs de Transport de Voyageurs ». Or, celle-ci ne se manifeste pas encore. Jusqu’à présent, il n’y a aucun signe pour une éventuelle augmentation », a dit toujours ce membre du bureau de « Stato ».
D’ici là, les coopératives ou plus précisément, les propriétaires des voitures voient leurs marges bénéficiaires réduites. Avant la hausse du prix à la pompe, une voiture desservant Antananarivo – Toliara dépensait Ar 230 000 pour le gas-oil. Actuellement, il faut débourser jusqu’à Ar 260 000 pour le même trajet.
Devant ce fait, un chauffeur de la coopérative « Kofifi » s’exprime. « La hausse du prix serait inévitable. Pour Antananarivo – Toliara, le tarif devrait être à 45 000 contre Ar 35 000. C’est mon avis personnel. Mais il appartient à l’AOTRAVO de trancher ».
Avec la hausse du prix du carburant, on s’attend à une hausse généralisée des prix sur le marché. Les accessoires, les pièces d’automobiles ne seront pas épargnées.
Mais ce seront toujours les consommateurs qui en subiront les conséquences.