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Editorial

Partir sans trahir

vendredi 8 octobre 2010 | sevane

Mon parcours est classique.

Celui de tous les jeunes Malgaches qui partent se réaliser ailleurs, dans un pays qui condense tous les rêves. « Un pays de lumières et aux possibilités illimitées », où les dés ne sont pas pipés. Où chacun a sa chance, à force de travail et de courage. Notre rêve américain à nous, en somme.

Faire partie de cette Gasypora disséminée aux quatre coins du globe et qui participent, par leur travail apprécié, au développement de leur pays d’accueil, et rehaussent par la même occasion l’image de leur pays d’origine. Faire connaître mon pays à ces gens qui font invariablement rimer Madagascar avec lémuriens, cocotiers et pauvreté. Ceux qui ne peuvent pas situer Madagascar sur une carte… Il faut croire qu’il y a du boulot : dès mes premières vacances françaises, où nous avons fait du canoë-kayak en Dordogne, nous avons atterri dans un village reculé. En entrant dans une auberge, tous les regards se sont braqués sur moi, les gens se sont tus, comme si le temps était suspendu… Je m’attendais à ce que l’un d’eux s’enfuie en criant : « Au secours, un Sarrasin ! ». Je ne saurai jamais ce que recouvrait ce silence assourdissant. Mais une chose est sûre : je devais être la première « black » jamais vue dans ce village.

Citoyen à part entière ?

Pour beaucoup, celui qui part est un peu la fierté de la famille. Pas étonnant donc si par la suite, celui-ci doit faire face à des attentes élevées de la part de sa famille restée au pays. À l’inverse, j’ai remarqué que de plus en plus de concitoyens voient ce départ d’un mauvais œil : abandonner les siens, sa patrie pour satisfaire des ambitions personnelles est une trahison. À tel point que certains dénient à la diaspora la légitimité de parler des problématiques nationales. On en arrive à se demander si l’on est toujours citoyen malgache. D’ailleurs, a-t-on déjà le droit de voter ?

Je me sens malgré tout habilitée à parler de mon pays, pour le connaître au moins dans ses grandes lignes. Au même titre qu’un « Sinoa be fe », l’épicier du quartier, ou un Ralesa qui garde les vaches, ou Pierrette qui confectionne des vêtements dans une zone franche, ou encore Naina l’étudiant en Polytechnique... D’autant que la distance autorise le recul, une appréhension différente sinon plus objective. Je ne crois donc pas qu’il faille absolument résider à Madagascar pour comprendre ce qu’endurent nos compatriotes, ou pour être capable d’aborder les problèmes nationaux avec pertinence. Dans un pays où le peuple a fini par se résigner par peur et par lassitude, où les partis d’opposition ne jouent pas leur rôle et où les journalistes trop insolents ont droit à une suite au « Resort & SPA » 5* d’Antanimora, avoir une voix extérieure qui échappe totalement aux pressions matérielles comme politiques, et qui remette en question un système défaillant, n’est pas du luxe. Je ne prétends pas détenir les clés de la sortie de crise ni pouvoir me transformer en présidentiable en tailleur-cintré. Mais à défaut de pouvoir proposer un programme économique, tout citoyen, quel que soit l’endroit où il se trouve, a le devoir de déceler les failles et de tirer la sonnette d’alarme. Nous sommes tous les gendarmes de la mauvaise gouvernance, où que nous nous trouvions.

Ceci dit, je ne nie pas que l’arrogance de certains membres de la diaspora n’arrange rien. Une arrogance qui ne se justifie pas toujours, mais qui apparaît sûrement comme une insulte à un peuple qui lutte contre les rigueurs de la survie avec toute la dignité dont il est capable, et qui sait chercher dans ses derniers replis, des raisons d’espérer et d’être heureux malgré tout.

Diaspora : un ailleurs hétérogène

Dans la grande majorité des cas, c’est la sécurité et l’amélioration du statut économique (études, travail) qui déterminent l’« exil », provisoire ou pas. Mais au-delà de ce seul dénominateur commun, on a tort de considérer une diaspora, malgache ou autre, comme une entité homogène.

La nôtre est composée d’étudiants, de travailleurs, de chômeurs, de personnes en situation irrégulière, mais aussi d’intellectuels bardés de diplômes justifiant d’un réseau relationnel respectable… Leur seul point commun est donc le fait d’avoir quitté le pays pour vivre ailleurs.

Par rapport à la crise malgache actuelle, par exemple, la diaspora de France est divisée entre ceux qui ne se sentent pas du tout concernés et qui se contrefichent pas mal de ce qui se passe à Madagascar ; ceux qui ne croient ni au régime en place ni en la capacité de l’opposition à faire mieux ; ceux qui sont convaincus que Andry Rajoelina et son équipe sont tout à fait compétents pour gérer la situation et, mieux, qu’il est le messie venu nous sauver ; ceux qui attendent encore le retour de leur Dada (je crois que c’est mal parti) ; ceux qui exigent que la loi soit tout simplement respectée et qui considèrent que la prise de pouvoir par Andry Rajoelina et ses complices n’est nullement une manifestation de la démocratie mais bien un coup d’État ; et enfin, ceux qui commencent à être de plus en plus séduits par un nouvel homme : Raymond Ranjeva.

Nos visions divergent. Notre degré d’implication aussi. Certains sont convaincus que les entités étrangères sont les responsables de cette crise, la France en première mais aussi les bailleurs de fonds. D’autres refusent toute implication extérieure dans la recherche de la sortie de crise : certains États (africains sous-entendu) ont déjà suffisamment de problèmes pour jouer aux donneurs de leçons. Certains sont plus dans l’action et essaient par diverses manières (associations, entreprenariat, blogs, engagement politique ….) d’exercer leur droit d’intervention. Alors que d’autres se contentent de saluer les actions menées par les autres, sans jamais y prendre part. Et la liste n’est pas exhaustive.

À bien y regarder donc, il s’agit tout simplement d’une duplication en miniature de ce que nous avons déjà à Madagascar.

Mais à défaut de trouver un référent unificateur, ne pourrions-nous pas construire un projet collectif et crédible pour Madagascar ?

Diaspora : un potentiel à ne pas négliger

Le pouvoir doit se rendre compte que d’autres pays se développent grâce aux prestations de leur diaspora. Je pense surtout à l’expertise des professionnels hautement qualifiés. Pourquoi donc ne pas utiliser ce potentiel, afin de l’intégrer dans le processus de développement ?

Nous savons tous que nos universités ne sont pas compétitives sur le plan international. On pourrait, par exemple, utiliser ces ressources pour un projet de modernisation de l’enseignement universitaire via un transfert de connaissances, via l’apport de méthodes pédagogiques innovantes et plus efficaces, ou en introduisant de nouvelles technologies (en particulier dans le domaine de la science et de la médecine).

À une échelle plus modeste, notre apport se limite parfois au simple cercle familial, ce qui n’est déjà pas mal après tout. Nous avons tous les uns et les autres envoyé de l’argent à nos familles, pour contribuer aux aléas de la vie (aider des parents en difficultés, pour des soins médicaux, des événements familiaux…), ou aider à la réalisation d’un projet de vie (des études, un mariage, une naissance…), ou tout simplement pour investir (achat d’un terrain ou d’une maison, ou même pour financer une petite entreprise…).

Mais le leitmotiv est toujours ce désir confus mais profond et sincère, de s’organiser afin de s’engager plus en avant en faveur du pays lui-même, ou du moins de sa région d’origine, ou pourquoi pas tout simplement de son ancienne école ? Nous pouvons améliorer les infrastructures, organiser des dons de livres, aménager une bibliothèque, mettre en place des plates-formes multimédia où élèves et enseignants pourraient se familiariser avec les outils de bureautique et les outils de recherche et d’informations sur internet … chacun doit faire ce qu’il peut à son petit niveau. Car il ne faut jamais perdre de vue que l’éducation joue un rôle essentiel dans le développement économique d’un pays et qu’une société stable et démocratique est utopique sans un niveau minimum d’éducation.

Toutes ces initiatives mises bout à bout sont autant d’impulsions pour le développement du pays. Alors, pourquoi ne pas encourager les gens de bonne volonté en leur offrant des conditions favorables, en simplifiant les procédures, en baissant les taxes douanières… ?

Qui veut ne peut pas toujours

Kennedy disait « Ne te demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais ce que tu peux faire pour ton pays ». Cela vaut-il pour Madagascar, avec un système aussi instable et déstructuré par une pauvreté non seulement matérielle mais aussi morale ? Comment investir les yeux fermés dans un pays où l’on n’a aucune garantie et où il manque totalement de transparence (dans les appels d’offres, pour ne citer que ça) ? Quelles garanties avons-nous, lorsqu’on sait que le système est corrompu de la base au sommet de la pyramide, et que tout se partage entre « copains » ? Qui pourrait assurer qu’à la prochaine révolution, tous les efforts ne seront pas réduits en cendres ? Qui pourrait garantir que les dons en nature ne seront pas revendus ou détournés de leurs cibles ? Il est évident que toutes ces incertitudes peuvent décourager plus d’un. Et pour l’instant, nos dirigeants sont encore occupés à assurer la survie de leur régime et de leurs bedaines. Accuser la diaspora d’être inefficace, c’est comme accuser un enfant de ne pas aller à l’école alors qu’il n’existe aucune infrastructure. L’échec de la diaspora est, on le voit, lié aux défaillances mêmes de l’État.

Bien-sûr, il n’appartient pas à l’État de porter tous les projets à bras-le-corps (d’ailleurs, il en est incapable, il l’a démontré), mais il devrait, au moins, être le garant de l’État de droit et aussi mettre en place des mesures d’accompagnement pour réguler et faciliter le déploiement des divers projets qui fleurissent aussi bien dans le pays qu’à l’étranger. La volonté permet certes de grimper sur les cimes, mais sans moyens, on reste au pied de la montagne.

Il serait toutefois malhonnête de ne pas reconnaître qu’au-delà des responsabilités de l’État, qui sont incontestables, nous avons aussi nos responsabilités et n’avons pas toujours fait l’effort patriotique nécessaire pour nous organiser collectivement. Les associations pullulent mais, pour diverses raisons, elles atteignent rarement le but qu’elles se sont fixé. Souvent, les ressources sont limitées (temps, argent), les membres sont des autodidactes à titre bénévole et manquent de ce fait d’organisation, de professionnalisme, d’expérience... Sans parler des petites guéguerres internes entre membres qui font finalement que certains finissent par préférer agir individuellement, voire pas du tout.

Les deux pieds dehors et le cœur dedans

Pour finir, je dirai qu’on ne quitte jamais son pays sans remords ni regrets. Mes deux pieds sont ici, mais j’ai laissé une part importante de moi là-bas. La fois dernière que j’y suis retournée, dans le taxi qui me ramenait de l’aéroport à mon hôtel, j’ai été frappée par la pauvreté, l’insalubrité. Mais dans le même temps, la politesse, la gentillesse et le sourire des gens m’ont profondément touchée. J’étais chez moi, sur la terre de mon enfance, la terre de mes ancêtres. Mais la vérité est que je suis plus utile ici pour les miens, pour mes amis et pour tous ceux qui ont besoin de moi, qu’en restant au pays. Je ne prétends pas éradiquer la misère. Ce n’est certes pas de ma faute si des enfants marchent pieds nus, si des mères de famille font leurs courses dans les poubelles de Tana, si des enfants du même âge que les miens mendient en plein centre d’Analakely. Mais si je ne fais rien, alors ça le deviendra.

64 commentaires

Vos commentaires

  • 8 octobre 2010 à 08:17 | maminah (#2788)

    Merci, Sevane. Votre texte souligne bien le paradoxe de la diaspora malgache.

    Un désir sincère et profond d’intervenir et de contribuer au redressement national, et se retrouver face à un mur. Ce désir, comme vous dites, peut prendre plusieurs formes. Et les déboires récents de juristes dotés de bonnes intentions sans doute, qui protestent du moins de leur ferveur patriotique, illustrent bien cette sorte de rejet de ce qui vient de l’extérieur. Comme si l’effort déployé était de second ordre, limite non grata.

    Je retiendrais quant à moi un passage pertinent. « Bien sûr, il n’appartient pas à l’Etat de prendre tous les projets à bras-le-corps(...). Mais il devrait au moins garantir l’Etat de droit et mettre en place des mesures d’accompagnement pour réguler et faciliter le déploiement des projets qui fleurissent aussi bien dans le pays qu’à l’étranger. »

    Car les prestations d’une diaspora, l’expertise des professionnels hautement qualifiés, sont incontestablement des apports à ne pas négliger.

    • 8 octobre 2010 à 15:43 | Bena (#2721) répond à maminah

      votre effort de vous remettre en question est louable, cela change un peu de l’arrogance habituelle, et des sujets politiques de ce journal. MAIS (car le mais est de taille), je vois que ce nouveau regard utilise déjà des lunettes européennes. je n’accuse pas, c’est votre milieu, mais je tiens à apporter des remarques seulement.

      - certes, de part nature, la dispora pense qu’elle peut regarder de haut en bas, qu’elle est mieux placée, qu’elle connaît mieux, plus riche, ce n’est pas le cas de Sevane ici ;

      - il doit être accordé à la dispora le droit de participer à la vie politique nationale (qu’elle s’y casse la gu.eule comme n’importe qui), c’est son droit le plus absolu.

      la où on ne peut pas s’entendre est :

      - vous voulez votez, mais vous savez que cela a un coût. vous arrivez à Ivato avec un passeport gasy, et vous sortez avec un passeport vazaha. vous n’allez pas à l’hôtel mais chez la famille (contente de recevoir des chocolats et autres Tshirt, bien sûr, et de vous servir des ravitoto et voanjobory sy henakisoa pour vous satisfaire, on ne sait jamais, cela peut avoir plus de retour un jour ??). vous ne contribuez en rien à la vie de ce pays, vous n’y payez pas d’impôts. vous faites comme le fmi et bm, investir quand tout va bien. mais si tout va bien ici, on n’aura plus besoin de vous. les maliens (de simples balayeurs de rue) envoient beaucoup d’argent au pays, plus que le fmi et bm. comptabilisez un peu l’envoi de tous les gasypora (des médecins, ingénieurs, chef d’entreprise, etc etc), il n’y a rien dans le compte messieurs et mesdames, donc c’est pas bientôt que vous allez voter ;

      - de par nature aussi, les gasypora s’excluent eux-mêmes. ils forment une barrière pour que les nouveaux arrivants soient dépaysés. ils les dénoncent mêmes. déjà qu’ils ne font rien pour leurs frères qui veulent partir mais on ne les reçoit pas bien on les traite de tout les mots et maux (GVT). regardez un peu nos frères africains et asiatiques et latino, ils font tous pour les aider à partir et accueillir les leurs, ils les protègent, leur donnent un premier emploi pour qu’ils décollent. le gasy est à mille année-lumière de cette pratique ;

      - votre méfiance envers l’Etat est palpable. vous voulez un Etat comme en Europe (ici je ne parle pas cette mrd de transition, mais de l’Etat malgache normal), donc vous ne voulez rien faire, vous cherchez des excuses non valables. cette méfiance va même vers votre famille (sevane prend un taxi pour rentrer, c’est vraiment bizarre pour un gasy !). vous envoyez un peu d’argent et vous vous attendez que cela soit déjà rentable tout de suite, et vous accusez votre famille de voleur, pas sérieux, etc ;

      - enfin, votre ego : vous voulez toujours nous faire savoir que vous pouvez apporter beaucoup au pays (connaissance et matériels), mais en posant des conditions (tiens comme les critères du fmi et bm). on doute de par nature nous aussi, mais c’est à vous de nous montrer le contraire. c’est l’oeuf et la poule, qui vient en premier ?

      je suis désolé, mais c’est ainsi que je trouve la situation, enlever vos lunettes européennes avant tout débat !!

      encore merci.

      nb : on peut se revoir un de ces soirs du coté de sainte marie chez le sinoa be fe alors ! kelly peut nous faire chanter ensemble.

    • 8 octobre 2010 à 16:32 | Tsisdinika (#3548) répond à Bena

      Bena a mis dans le mille sur certains aspects de la diaspora malgache et sa propre perception d’elle-même. Elle ne voit plus le monde qu’à travers le prisme de la mentalité européenne, ce qui est fort dommage.

      Je relève par exemple que sevane croit voir une mère de famille faisant ses courses dans une poubelle. Il existe à Madagascar un groupe de personnes qui se donnent le nom de « mpikatra ». Ce sont les personnes qui trient les déchets dans les divers bacs à ordures de Tana ou Andralanitra pour les revendre ensuite à « La Réunion Kely ». Une étude a montré que ces objets hétéroclites sont réutilisés en lampe à huile ou autres « tomobil kapoaka » et sont écoulés dans le coins les plus reculés de Madagascar ou qqfois achetés par des touristes. C’est le recyclage et la débrouille à la malgache. C’est la dignité dans la pauvreté.

      Alors svp, arrêtez le cliché trop facile de la mère de famille ramassant des fruits pourris. En excluant ceux qui s’adonnent à la mendicité (il y a bien des gasy RMIstes, alors...), je dirais que même NOS 4’mi évoluent.

      Pour finir, ce n’est pas la faute à la diaspora si Madagascar est pauvre, mais c’est la faute à la pauvreté de Madagascar s’il y a autant d’exilés économiques. Et ce n’est pas la faute à la diaspora si nous sommes pauvres, mais ce n’est certainemet pas grâce à elle que nous nous en sortiront.

    • 8 octobre 2010 à 19:25 | râleur (#3702) répond à Bena

      Bena,

      Et vous apparemment vous n’avez pas de lunettes !

      LEs verres sont tellement transparents ou cel afit trop longtemps que vous les portiez que vous ne vous en rendez pas compte

    • 9 octobre 2010 à 11:12 | boloky (#2452) répond à Bena

      Si tous les gvts précèdents avaient favorisés le retour de la diaspora nous n’aurions peut-être pas eu un âne à vitesse V à la tête de l’état. Comment pouvez-vous parler de démocratie, de droits de l’homme, si vous ne les avez jamais expérimentés ? Quand c’est la CI qui dénonce les putschistes et leur système, vous acceptez, quand c’est la diaspora c’est de l’arrogance.
      Arrogance : La planète entière a été choquée par l’arrogance des putschistes au lendemain du coup d’état. Et vous ?
      Voyez vous l’arrogance des nantis face aux moins fortunés à Mada ? ça ne vous choque pas ? Combien de ceux qui circulent en 4x4 s’arrêtent pour aider un nu pied avec une charge sur e dos ou sur la tête pour le faire gagner quelques km ?
      Je crois aux vertus de l’éducation, au savoir être. Les malgaches ont des valeurs bien sûr, mais elles commencent à pâlir face à la corruption, le paraître, l’ignorance : un dj putchiste ) la tête de l’état, au 21 siècle !
      C’est avec l’hétérogène qu"on s’enrichit : acceptez la différence, et ensemble soyons les bâtisseurs de la maison commune.

    • 11 octobre 2010 à 17:24 | Bena (#494) répond à boloky

      propos déplacé surement. par définiton, un boloky est un oiseau rpète sans comprendre ce qu’il entend.

      dans quel pays, un seul au monde, pouvez vous me dire qu’un riche en voiture s’arrête pour prendre un pauvre ???? au paradis ... socialiste peut etre ????

  • 8 octobre 2010 à 08:41 | lalatiana (#1016)

    Bienvenue au club, Sevane ... :-)

    Nous sommes bien d’accord sur ce sujet ... (voir le dossier diaspora sur madagoravox)

    Il serait temps qu’on se rencontre. Laissez moi un mail à travers Tribune pour une prise de contact ...

    Bien à vous ...

    • 8 octobre 2010 à 11:24 | sevane (#2781) répond à lalatiana

      Lalatiana, merci.

      Je vous ai envoyé un mail. A bientôt.

    • 8 octobre 2010 à 11:35 | Einstein (#3390) répond à sevane

      ...et voilà Tribune transformé en vulgaire site de rencontres pour femmes et hommes seuls. Pffffff......

    • 8 octobre 2010 à 13:28 | lalatiana (#1016) répond à Einstein

      Hou que c’est pas beau d’être jaloux comme çà ... :-)

      Mais l’homme de génie n’est jamais vraiment seul, n’est ce pas Einstein ?

  • 8 octobre 2010 à 09:04 | gasy&fiere (#3819)

    Je comprends bien votre point de vue, et votre aspiration à rester une citoyenne malgache à part entière même en ayant les deux pieds ailleurs.

    En revanche, si je comprends votre position, je ne l’approuve pas. j’ai moi-même de nombreux membres de la famille (très proche), qui vivent là-bas. Je suis heureuse pour eux, qu’ils mènent une meilleure vie que celle qu’ils auraient ici, qu’ils aient une situation confortable, ne croyez surtout pas qu’il y ait une once de jalousie dans mon opinion. Mais cette famille qui vit loin de la réalité d’ici ne comprend plus le contexte local, et finit par adhérer à une certaine façon de penser « vazaha » (tout n’est pas mauvais dans la façon de penser vazaha, mais il y a des points qui ne cadrent quand même pas du tout avec le contexte local).

    Prenons un exemple tout simple : l’accès aux terres pour les étrangers. Ma famille qui vit là-bas, qui lutte là-bas pour une égalité des droits entre français et immigrés, qui n’a pas d’idée précise des écarts de revenu entre un national ici et un expatrié (je précise qu’un cadre national peut toucher aux environs de 5 à 10 millions de fmg, tandis que l’expatrié touchera ici entre 50 et 100 millions de fmg), cette famille là ne comprend pas du tout comment peut-on refuser l’accès aux terres à des étrangers investisseurs. Qu’il est normal de sécuriser l’investissement en leur donnant la propriété des terres. Ce sont sur des décisions aussi stratégiques que cela, que la diaspora prend souvent position, sans être en réelle connaissance de cause.

    Alors je vous dis, oui vous êtes malgache, c’est votre droit de voter, mais svp, essayez de comprendre qu’il y a forcément des réalités et un contexte que vous ne comprenez pas et que vous ne pouvez pas comprendre en vivant à des milliers de kilomètres d’ici. Sans méchanceté aucune !

    • 8 octobre 2010 à 10:25 | râleur (#3702) répond à gasy&fiere

      Gasy&fier,

      Quand vous dites ’’essayez de comprendre qu’il y a forcément des réalités et un contexte que vous ne comprenez pas et que vous ne pouvez pas comprendre en vivant à des milliers de kilomètres d’ici’’

      La différence de vue peut-être complémentaire. Observer la lune de la terre et vivre sur la lune sont 2 visions différentes mais complémentaires d’un même monde. C’est en analysant bien ces 2 observations que l’on comprend mieux l’ensemble.

      Quand on me demande si je suis fier d’être malgache, je réponds que je ne peux pas être fier du hasard. C’est comme si on me posait la question si je suis fier d’avoir gagné au loto. Je peux être fier de ce que je fais ou de ce que j’ai fait. Etre malgache, je n’y suis vraiment pour rien. Je suis heureux, comblé,.. d’être malgache, amsi la fiérté n’a rien ``a voir là dedans. Comme je n’ai pas à être fier, je n’ai pas honte non plus. Comment dire à quelqu’un : êtes vous fier d’être un être humain ?

      Je suis contre toute acquisition de terres aux non nationaux. Toutes les tentantives dans ce sens (surtout en asie), commence à entraîner des problèmes qui deviendront insolubles et conflictuels dans les années à venir. La Banque Mondiale a récemment sorti un rapport sur ce sujet qui revient sur ses idées d’avant, en ayant dit que c’est un facteur de développement.

    • 8 octobre 2010 à 11:09 | maminah (#2788) répond à râleur

      Vu l’ENORME ECART des revenus entre étrangers et Malgaches, imposer le droit aux étrangers d’acquérir des terrains, c’est courir le risque de voir très vite les nationaux écartés dans leur propre pays. C’est une perspective injuste et suicidaire. Ravalomanana a été débouté à cause de cette affaire avec les Coréens. Et encore, ce n’était qu’un bail !

      Heureusement que les bailleurs sont donc revenus sur ce principe inique car inégalitaire, bien que sous couvert d’égalité.

  • 8 octobre 2010 à 09:11 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    savane

    première vacance en France !!

    Avec quel argent ???

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 8 octobre 2010 à 10:45 | Fanoro (#1962) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Monsieur Basile. Quel rapport avec ce texte et de quoi je me mêle ? On ne vous demande pas avec quel argent vous avez acheté l’ordinateur sur lequel vous postez des inepties tous les jours !

    • 8 octobre 2010 à 11:16 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Fanoro

      Fanoro

      j’ai vécu en FRANCE depuis 1964/1965.

      Je me suis toujours amusé à discuter avec les jeunes MALGACHES, « nouveaux-arrivés ».

      "JE SUIS patati ,patata,fils ou fille de....etc...

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 8 octobre 2010 à 11:26 | Billy the Kid (#4664) répond à Fanoro

      Bien vu Fanoro. Mais je crois que ce serait pas inintéressant de savoir d’où vient l’argent qui vous permet, Monsieur Ramahefarisoa, de vivre en France tout en trouvant le temps d’envoyer à longueur de journées des idioties sur différents sites en même temps (Tribune, Sobika, etc.). On peut toujours demander à la DRCI de mener une enquête. Je ne vais pas suivre les clichés sarkozystes qui assimilent un peu trop facilement « immigrés » ayant de l’argent « sans rien faire » et « trafics » illégaux en tous genres mais j’ai qd même des doutes. Ou bien c’est de l’argent de la Hat ? Donc du contribuable malgache...

    • 8 octobre 2010 à 11:29 | Sabrina (#4247) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      et c’est comme ça que tu t’amuses avec les jeunes ? En leur demandant d’où vient leur argent pour faire des vacances ?????

    • 8 octobre 2010 à 14:07 | che taranaka (#99) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Bonjour Basile ; est-il réveillé ?

      a-t-il bien dormi ?

      Sacré Bazizou !!..

      comme çà depuis 1960 vous avez quitté le bateau ...???

      Qu’est-ce qu’ils disent les patati..patatas..c’est patatras !???

    • 8 octobre 2010 à 14:12 | che taranaka (#99) répond à Billy the Kid

      DRCI..c’est quoi encore ce monstre Billy ???

      Basile est un enfant d’un apparatchik de la 1ère république..les premiers bois de rose ..on va dire...

    • 8 octobre 2010 à 15:03 | Ndimby A. (#444) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Cher ami Ramahefarisoa,

      C’est Sevane et non Savane. A moins qu’elle ne soit touffue...

    • 8 octobre 2010 à 15:08 | Obamaské (#3732) répond à che taranaka

      Billy voulait peut-etre parler de la DCRI.

      Don’t you Billy ?

    • 8 octobre 2010 à 16:00 | Bena (#2721) répond à che taranaka

      savane, si vous voulez vraiment avancer, il faut d’abord virer les gars comme ce basile de votre club (le renvoyer chez nous, on sait comment le traiter), il ne changera plus (c’est un cheveux dans la soupe ce gars). mais bon, nous on sait distinguer quand même, c’est un peu votre FN à la malgache la bas !!!

      mitapitapy le bazy ! sa efa manao retour d’âge nedala ?

    • 8 octobre 2010 à 16:17 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Ndimby A.

      Ndimby A.

      Merci

      Je vais redire « SEVANE »

      Cher Ami Ndimby A.

      « Nous avons des critiques faciles pour nos parents et anciens dirigeants.Ils aiment Madagascar avec les moyens du bord mais avec l’exigence des jeunes ou de leurs entourages ou de leurs »fans« ,ils ont vécu au-dessus de leur moyen financier pour GOUVERNER ».Plus du 1/3 du fonctionnement de l’Etat dépend de l’étranger.......

      Pour Moi,ce qui se passe maintenant est un espoir pour rectifier le tir.Un développement harmonieux ,avec le Peuple, pour le Peuple ;

      Amicalement,

      qu’Andry RAJOELINA mène, à terme ,la Transition avec le Gouvernement « solidaire » de Transition du Général Camille Vital.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 8 octobre 2010 à 10:10 | RRabetafika (#4116)

    Bravo Sevane, vous avez tout dit, posément, avec clarté et simplicité. Puisse votre message être lu et entendu par le plus grand nombre ! Ce plus grand nombre qui reste pour moi l’objectif majeur, l’obsession de toutes les petites choses que j’essaie de faire à mon petit niveau.

    Comme vous, ça fait longtemps que je ne crois plus aux grandes envolées lyriques, aux grandes initiatives qui sont souvent récupérées par les politiciens dominants du moment. Il faut travailler par compartiment, choisir les cibles pour que l’action profite directement à ceux auxquels elle est destinée, sans intermédiaire. ce sont les petits ruisseaux qui apporteront les grandes rivières du futur développement de notre pays.

    Nous avons tout ce qu’il faut pour réussir. Il faut simplement (mais c’est plus facile à dire qu’a faire !) trouver le bon démarreur du moteur de notre croissance. Notre pauvreté actuelle n’est pas une fatalité !

    A un de ces jours, qui sait ?

    Roger RABETAFIKA

  • 8 octobre 2010 à 10:17 | meloky (#637)

    Mais savane, deridé de la plus belle forêt !!!

    Une chose à penser avant mettre le pied dans cette zone de savane d’òu ton nom s’explique !

    Par contre le proverbe gasy a bien dit : « Aza varivariana ny lavitra ,ka tsy mahita ny ambany maso »

    Les peuples vivent le fait et les diaspora ne ffont que de penser seulement (parcequ’ils sont occupés de leur propre agenda particulier = ces propres intérêts !!!!!)

    Chose à reflechir !!!!!

  • 8 octobre 2010 à 10:18 | hafatra (#1895)

    Mamelá ianao ahy hisaotra anao amin’ny lahatsoratra mampieritreritra nosoratanao.Mamelá ahy toy izany koa haneho ny ao an-tsaiko sy ao am-poko amin’ny fiteny malagasy .

    Fony mbola zaza sy bodo dia naniry mafy ny ankizy teo an-tanána hihira sy hitendry gitara, tsy nanam-bola hividianana « ovation » anefa fa dia nionona tamin’ny kabosy sy ny valiha.Nampiana korintsana sy amponga kely dia raikitra ny torebika sy ny lanona mandraparain’ny andro, teraka ny hira vao ary dia faly sy ravo ny rehetra.Nitombo ny fiarahana sy ny fifankatiavana araka ny maha-mpinamana sy mpanao mozika.
    Tetsy an-danin’izany ,ny valiha sy ny kabosy dia nohatsaraina ka nanjary naneno tsara sy tonga lafatra.Dia nanomboka niditra ny vola ,nandeha ny fitetezam-paritra , dia nividy gitara vita avy any an-dafy amin’izay ......
    Dia nahatsiaro fa tonga teo amin’ny tanjona ambonibony kokoa.

    Indrisy anefa fa ny hira noforonina taty aoriana dia nanjary marivo , tsy vokatry ny fihetseham-po intsony , na ny tononkira aza dia zara fa milaza zavatra, mampiady rim fotsiny sisa.Dia rava sy nangina ilay tarika kely .

    Atao ahoana ny fampiarahana ny valiha sy kabosy ary ny gitara vita avy any an-dafy ka hiteraka an’ilay sento sy fihetseham-po nisy tany ambohalohany ?

  • 8 octobre 2010 à 10:26 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    R Rabetafika

    Quelle société voulons-nous pour notre Pays ?????

    Il faut déterminer un choix de société.

    Chacun de « NOUS » doit,en son âme et conscience,prendre des décisions qui s’imposent avec comme seul objectif :

    - le changement des systèmes anciens (Première,deuxième et troisième République) par un système où règnent

    - la paix,

    - la justice sociale,

    - la solidarité,

    - la liberté,

    - la dignité

    - et le progrès économique et social, dans le respect des valeurs humaines et sociales.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 8 octobre 2010 à 14:24 | che taranaka (#99) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Bravo..!!

      Quand ramahefarisoa rencontre rabetafika...ranjeva a retrouvé ses arguments et ses fans...

      Gasy de tout le pays madagascar ne comptez que sur vos propres forces dixit deba !

  • 8 octobre 2010 à 10:49 | avorton (#4781)

    Bonjour Sevane,
    En lisant votre edito, je pense à Pere Pedro qui a dit une fois, quelque chose de ce genre : « Moi, je n’organise pas de colloque sur la misere, je combats la misere. » Et vous, en plus d’ecrire « Mais la vérité est que je suis plus utile ici pour les miens, pour mes amis et pour tous ceux qui ont besoin de moi, qu’en restant au pays. », que faites-vous ?
    sans rancune, lol
    de la part d’un ancien gasypora rentré au pays apres 28 ans dans le plus beau pays du monde

    avortonmoinsquerien@gmail.com

    • 8 octobre 2010 à 11:29 | maminah (#2788) répond à avorton

      Je ne suis pas sevane, mais votre post m’interpelle. Dans votre expérience d’ex-gasypora revenu au pays, avez-vous le sentiment d’être plus efficace aujourd’hui ? Pouvez-vous témoigner de votre cas, sans avoir à vous raconter bien sûr ? C’est pour mieux peser la légitimité des uns et des autres.

    • 8 octobre 2010 à 12:16 | avorton (#4781) répond à maminah

      Bonjour maminah,
      Je ne sais pas trop comment repondre. Parce que je ne veux pas me poser en donneur de leçon.
      OUI, je suis plus efficace ici, aujourd’hui. (Je ne veux surtout pas dire que les gasypora, que moi-meme,du temps où j’etais en France, je n’etais pas utile :-) Mais c’est ici à Mada, que j’ai le plus entendu des paroles du genre,à mon endroit : « Merci d’etre rentré. Bravo pour ce que vous faites.Nous allons essayer de faire la meme chose. »
      Pour rien au monde je n’aurais quitté la France, où j’etais tres bien installé. A Tana, je gagne 20* moins que ce que je gagnais en France :-)Mais il n’y a pas que l’argent et la reussite personnelle dans la vie. Aider les autres, à vivre, est aussi une belle raison de vivre.
      avortonmoinsquerien@gmail.com
      J’ai des exemples concrets de realisation. Mais je ne veux pas les dire ici pour le moment.

    • 8 octobre 2010 à 13:09 | maminah (#2788) répond à avorton

      En effet, assez vite on se rend compte des limites du seul confort. C’est sans doute cette prise de conscience qui animait sevane dans cet édito. Je ne manquerai pas de consulter votre blog, et vous félicite de ce que vous entreprenez pour le pays.

  • 8 octobre 2010 à 11:13 | zaka (#1418)

    Vous avez énuméré un certain nombre de problèmes que les malgaches expatriés vivent ou ont vécu dans leur quotidien.
    Comme vous disiez, la Diaspora malgache n’est pas homogène, il y en a quelques uns qui sont complètement déconnectés de leur pays d’origine,, plus grave encore, qui se déconnectent volontairement de Madagascar jusqu’à refuser de s’exprimmer dans leur langue maternelle. Un signe qui ne trompe pas ; les enfants issus de cette catégorie ne parlent pas le malgache,, et je trouve çà triste et affligeant. Vous ne trouverez jamais des enfants issus d’une famille arabe expatriée qui ne parlent pas la langue arabe,,les arabes sont des peuples fiers de leur origine et de leur tradition. Il en est de même de nombreuses populations immigrées en Europe. Les malgaches sont une catégorie vraiment spéciale sur ce point.
    - Heureusement, il existe parmi nos compatriotes expatriés des gens qui conservent jalousement leur fond atavistiquement malgache,, même s’ils vivent, et intègrent parfaitement les valeurs du pays hôte.
    - Ce qui est interessant, c’est le rapport entre la diaspora « en vacance » à Madagascar et leurs familles et amis restés dans le pays. Je suis du reste étonné par votre phrase que je cite :
    « La fois dernière que j’y suis retournée, dans le taxi qui me ramenait de l’aéroport à mon hôtel, j’ai été frappée par la pauvreté, l’insalubrité »
    - Habituellement les malgaches qui reviennent dans le pays sont reçus par les familles et amis venus les accueillir à l’aéroport, mais ne prennent pas le « taxi » pour aller dans un « hôtel ».
    - J’ai vécu dans de nombreux pays dans le monde : aux USA, en Europe, et dans le Sud Est asiatique,,,quand je retourne à Mada, je retourne avec le cohorte familial et amis, dans la maison familiale,, avec le cortège de voitures partant de l’aéroport. Quand j’arrive à la « maison »,, j’enlève mes chaussures, et je marche pied nu vers Analakely, Isotry (là où j’ai grandi) et à Isoraka.
    - Pouvez vous en faire autant ??
    - Je fais partie de ceux qui envoient beaucoup dans le pays,,, discrètement, et qui essaient de rendre service dans la mesure où ce service est accepté par l’administration douanière.

    • 8 octobre 2010 à 11:25 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à zaka

      BRAVO,zaka

      Vous me faîtes penser à un fils d’un AMI malgache,chef de Province en 1972 "IL VA PIEDS NUS du lycée à la maison pour faire comme les pauvres

      Vous racontez ce qui se passe à Madagascar,c’est encore pire en France :

      - SI VOUS SALUEZ AVANT EUX,VOUS ETES TRAITE de « vao tonga ».

    • 8 octobre 2010 à 16:23 | Madagascan (#1869) répond à zaka

      Vous dites « Vous ne trouverez jamais des enfants issus d’une famille arabe expatriée qui ne parlent pas la langue arabe,,les arabes sont des peuples fiers de leur origine et de leur tradition. »

      C’est amusant, encore cette semaine, je discutais avec un jeune collègue de travail marocain, vivant en France depuis 8 ans, qui se désolait de voir les jeunes « immigrés » (ce sont ses mots) ne pas parler arabe au delà de deux ou trois phrases usuelles. Pour lui, ces enfants de 2 ou 3e génération ne sont plus marocains ou algériens, car ils ne portent plus la culture de leur pays d’origine.

    • 8 octobre 2010 à 16:55 | Fanoro (#1962) répond à zaka

      Zaka, juste un petit aparté. Pourquoi diable aller pieds nus à Analakely, Isotry, etc et le clamer fièrement en plus, alors que contrairement à des milliers de malgaches, vous avez la chance de pouvoir vous payer des chaussures, eux n’ont pas le choix. Les chaussures ne sont pas juste question d’esthétisme mais elles protègent réellement nos pieds des agressions extérieures et de pas mal de maladies. Nos gouvernants au lieu de promettre des voitures à tous, devraient d’abord promettre que tous les malgaches portent des chaussures, une vraie question de santé publique.

    • 9 octobre 2010 à 09:07 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Madagascan

      Madagascan

      « ZAKA » a raison et votre ami marocain aussi.

      Dîtes-vous depuis 8 ans,les jeunes arabes ou immigrés ne parlent plus leur langue d’origine.

      C’est logique.

      Depuis que la France a décidé la loi du sol et la suppression du service militaire,les parents « IMMIGRES » ne trouvent plus l’obligation de faire apprendre à leurs rejetons « LEUR LANGUE D’ORIGINE ».Ils seront français et futurs ministres.Pauvre FRANCE !!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 8 octobre 2010 à 12:22 | Rabila (#1379)

    L’idée de diaspora malgache est peut être un mirage. Le mot désigne l’ensemble des personnes d’origine malgache résidant à l’étranger, et ne définit aucune responsabilité quelconque vis à vis du pays...

    Et si on arrive à faire un sondage, je parie que peu de ces malgaches se sentiraient appartenir à cet ensemble « diaspora malgache ». Je ne pense pas qu’il existe ou existera une conscience collective de malgaches à l’étranger, qui, par la bande, aura une influence politique ou autre.

    Le malgache est plus attaché à ses ancêtres, à son village ou à son église qu’à sa nation. On peut faire partie de tel ou tel zanakampielezana sans la rupture de l’espace géographique. Il n’existe pas de zanakampielezana aty andafy.

    Mais un malgache où qu’il se trouve peut être concerné par ce qui se passe à Madagascar. Il n’a que l’embarras de choix des secteurs d’engagement , d’implication de manière individuelle ou collective. Néanmoins, les histoires des actions à distance ont montré leur difficulté et souvent leur échec.

    • 8 octobre 2010 à 12:57 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à Rabila

      rabila

      je regrette l’A.E.O.M des années 60/70

    • 8 octobre 2010 à 13:46 | ratiarivelo (#131) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      bjr Basile : inty idray mitoraka ity dia miray hevitra aminao aho. Izay ny maha MALAGASY ny MALAGASY : Fiavanana ,firalahiana ets.........TANTARA SISA IZANY Atoa BASILE !!! fa ny @ny zao fotoana izao dia efa matiny vola sy ny RANCOEURS isan-karazany, very ny fiavanana....Efa tantara sisa ny:A.O.E.M ?????veloma ra-SOLIDARITE !!!! Mandram-pihaona Hianao Basile.Masina io Tanindrazana io

    • 8 octobre 2010 à 14:51 | zaka (#1418) répond à Rabila

      Vous disiez :
      Qu’il n’y a pas de zanakampielezana en France,,
      Si,, !! ils existent bel et bien,, mais ce sont des cercles fermés que vous ignorez.
      Ambohimalaza,,
      Alasora,,
      Avaratr’Andohalo
      ... et tant d’autres que je ne peux énumérer ici faute de place.
      - Si le malgache comme vous dites semble plus attaché à ses ancètres, son village ou à son église, c’est tout simplement qu’historiquement et sociologiquement parlant,, Madagascar est et restera toujours un état féderal. La volonté d’Andrianamponimerina d’unifier la nation est toujours d’actualité ; et on n’y peut rien.
      Vous avez sans doute remarqué qu’un merina qui débarque dans le Sud malgache se fait souvent interpellé « vazaha »,,, vazaha au sens génerique du terme, c’est à dire un étranger.

    • 8 octobre 2010 à 16:23 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à ratiarivelo

      ratiarilo

      le professeur de l’université de Dauphine se débrouille,en ce moment, pour refaire vivre l’A.O.E.M.

      Je lui souhaite bon courage.

      Que la nuit de saint-sylvestre soit la nuit de « DIASPORA » pour la solidarité.

    • 8 octobre 2010 à 16:25 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à zaka

      zaka

      l’unité dans la diversité,c’est possible,avec un peu de volonté.

    • 8 octobre 2010 à 18:06 | mahery (#2468) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Et pourquoi pas les accords du Maputo ???BASILE ??

      Attention, ne soyez pas hypolite ramaroson( Hypocrite)

    • 8 octobre 2010 à 21:17 | ratiarivelo (#131) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Ratiarivelo Cher Basile fa tsy ratiarilo OK !! qui vivra VERRA.BWE

    • 9 octobre 2010 à 09:09 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à ratiarivelo

      ratiarivelo

      message reçu,

      toutes mes excuses

    • 9 octobre 2010 à 09:13 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à mahery

      Mahery

      Avant votre MAPUTO,il y a une charte de « MODERATEUR DE LA REPUBLIQUE »

      Mahery,je vous dit :« MAPUTO,c’est un marché de dupes ».Point barre !!!

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 8 octobre 2010 à 12:24 | ANDRYMA (#4753)

    sevane ?

    peut c’est compréhensible, mais avez tracé votre chemin en dehors ce ce pays. Peut la dernière fois revenu au pays vous avez vu des images qui vous a choqué et que vous n’avez jamais vu la ou vous vivez.

    Mais je suis d’avis qu’il ne suffit pas d’être né sur cette terre pour devenir, il faut plus.

    • 8 octobre 2010 à 14:34 | che taranaka (#99) répond à ANDRYMA

      ANDRYMA,

      je ne comprends pas tout..!!???

    • 9 octobre 2010 à 14:01 | maminah (#2788) répond à che taranaka

      Hé bé ! C’est du beau !

      La formation en MBA du petit Tantely lui aura au moins permis de savoir où exactement planquer le butin de 2001. Dans un paradis fiscal : on se demande bien pourquoi.

      L’infamie se porte bien, résolue de se défaire de ses dernières inhibitions pour prétendre aux plus hautes destinées.

      Pour notre part, on se consolera avec la sagesse les adages consacrés, du type : « L’assassin revient toujours sur les lieux du crime »

  • 8 octobre 2010 à 15:01 | Ndimby A. (#444)

    Excellent texte, qui s’attaque à un sujet ardu, surtout dans le contexte actuel : le gasy d’andafy est-il toujours un gasy ?

    Bien entendu, cette question ne devrait même pas se poser, tant la réponse est évidemment ENY. Mais il est curieux de voir souvent sur les différents fora des réactions épidermiques de personnes qui ont le dénigrement facile envers les gasy qui ne vivent pas au pays : « vous n’êtes pas au pays, vous ne comprenez rien, vous n’avez rien à dire ».

    On peut écrire autant sur les aspects négatifs que les aspects positifs d’une expatriation choisie. Aujourd’hui, Sevane nous a parlé des aspects positifs. Peu importe si le verre est à moitié plein ou à moitié vide. Personne n’a de leçon à donner à qui que ce soit sur ses choix personnels. Sevane a parlé des siens, et ils sont tout aussi respectables que d’autres. Moi malgré les possibilités qui se sont offertes, j’ai toujours refusé de quitter Madagascar pour un tas de raisons. Cela ne fait pas de moi un meilleur ou un pire gasy que Sevane, et vice-versa.

    Avec des mots simples, qui sont les meilleurs parce qu’ils viennent du coeur, Sevane nous a fait comprendre qu’un choix de vie, quelles que soient les raisons, ne veut pas dire un reniement de ses racines. Ce texte mériterait de passer dans les livres d’histoire, et devrait déculpabiliser ceux qui subissent quelquefois des critiques injustifiées.

    Une des raisons des problèmes du pays vient dans le fait qu’il y a beaucoup de clivages innés ou acquis qu’on se refuse à regarder en face. Comment veut-on les résoudre si on ne commence pas par assumer leur existence ? Gasy de dago, gasy d’andafy... Merina et côtiers... Tsalo et bômanga... etc.

    Sevane apporte une pierre à un débat ouvert par Lalatiana Pitchboule il y a quelques mois, quand il s’est interrogé sur le rôle économique que pouvait avoir la diaspora. Puissent ces deux textes permettre d’asseoir peu à peu une réflexion sereine entre gasy d’ici et gasy d’ailleurs, au-delà des complexes de supériorité et d’infériorité des uns et des autres...

    • 8 octobre 2010 à 15:33 | ANDRYMA (#4753) répond à Ndimby A.

      Ndimby A.

      Tehefa miala amin’ny fakany ny hazo dia maty. Raha misy olona iray mandao ny firenena niaviana noho ny antony maro tsy fantatra, ny maha olom-pirenena azy ( amin’ny tany nilaozany) dia tsy ho ataony instony (mandoa hetra, mamokatra ho an’ny tanindrazany,mandray anjara aamin’ny fampadehanana ny fiaraha monina,...).

      Tsy hoe mitsara akory aho fa ny maha olom-pirenana na tsia ny olona iray dia oe manana CIN na passeport fotsiny fa zavatra betsaka maro tsy hita ho tanataraina. Misy manko niteny teo mandefa euro tsy tambo isaina izy dia gasy foana.

      Mandray anjara amin’ny fampandrosoana an’i madagasikara ve izany ? Misy tarehimarika ve hafahana mamaritra izany ? Sao dia miresaka maroc manko izy oe misy firenena mandroso satria ni « diaspora matanjaka ». Fa mba misy gasy d’andafy ve mampiasa vola eto madasikara ? Niteraka firy ? sa fanaovana villa sy mandeha baly dia mizany 20centimes eny am aeroport am parking.
      Namadika ny boky tantara economika maromaro momba izany tany am-pianarana economia, mety misy hoy aho toejavatra ahafahana milaza izany (maroc, mexique).
      Eto ampamaranana aho dia mamehy hoe : « ny fampandrosoana ny madagasikara dia tsy maintsy miainga eto madagasasikara ary avy ao anatin’ny fianakaviana tsirairay avy »

      Zao koa manko ny manahirana ; rehefa ny gasy d’andafy manko no mody na mandalo eto an-tanindrazana dia ny toe-po sy sainy voalohany dia « mahantra ny gasy eto madagascar, ...)mitanisa fahorian’olona. Fa raha mba avadika le izy dia tokony »inona ny anjara biriky ho entiko ampandroaso ity firenana ity ?"
      TSY MILA TORA-PO NY GASY ETO MADAGASIKARA FA VITANY ZANY FA MILA ASA FAMOKARANA.

      Ka asak’ireo zay mihevitra ny tenany ho gasy nefa nandao an’i madagasikara tao anaty ady mafy.
      Mety ho masiaka ireny fa tena mahalaza ireny dia « MPILARAVINAHITRA ».

      Misaotra

    • 8 octobre 2010 à 17:17 | Fanoro (#1962) répond à ANDRYMA

      Oui c’est toujours très facile de critiquer ceux qui sont ailleurs pour une raison ou pour une autre. Vous semblez douter de leur sincérité ! et vous les bannissez d’office parce qu’ils sont à l’extérieur. Mais, VOUS, simple citoyen qui êtes à Madagascar, que faites-vous pour votre pays ? Je ne parle pas du travail que vous faites tous les jours pour vous nourrir et vous habiller...que faites-vous concrètement pour votre pays ? Allez-vous à chaque réunion de fokontany au moins ? Participez-vous à la vie sociale de votre commune ? Discutez-vous avec vos élus locaux ? Que faites-vous exactement pour participer au développement de votre ville, de votre région, de votre pays ?

      Et une dernière question, qu’est-ce être malgache ? Est-ce juste être présent sur le territoire malgache ? Je connais des tas de gens à Mada qui n’ont rien à faire de la culture malgache, des traditions et autres balivernes à leurs yeux et qui parlent français entre eux...ceux-là sont-ils quand même plus que malgaches que ceux qui sont à l’étranger, tout simplement parce qu’ils sont sur place ? j’en doute.

      Merci à Sevane pour ce texte, clair sans polémique.

    • 13 octobre 2010 à 09:14 | ANDRYMA (#4753) répond à Fanoro

      Ceux là comme vous dites !
      ils sont au pays, peut être ils parlent français ou s’en fou des réunions fokontany et autres balivernes comme vous dites, mais pour être des malagasy, la première condition c’est de vivre à madagascar.
      Vous qui habitent à l’étranger, qu’est ce que vous faites réellement pour ce pays ? à part ressentir de la pitié. Ben, désolé pur vous mais on en veut pas.
      Nous qui sommes travaillons pour ce pays, essayons de faire évoluer les choses et de redresser la barre mais pas comme qui quitte le navire sous pretexte de trouver mieux.
      Alors ne nous dit pas qu’en fait rein pour ce pays et que vous faites tous.

  • 8 octobre 2010 à 16:19 | fiadanana (#303)

    Merci Savane.

    Vous avez tres bien décrit LE DILEMME d’un citoyen malgache qui va a l’étranger.

    Il y a 3 sortes de motivations pour celui qui décide de partir :

    1- Soit il veut vivre tout simplement dans un autre pays. Il n’a pas de problemes financiers ou de frustration quelconque a la base. J’appellerai cette personne un VRAI IMMIGRANT. (Groupe 1)

    2- Soit il quitte son pays parce qu’il sait que son systeme ne peut pas lui donner une qualité de vie dont il reve : études, situation socio-économique.
    Je l’appellerai IMMIGRÉ ÉCONOMIQUE ET SOCIAL. Il fuit la misere en quelque sorte. (Groupe 2)

    3- Soit il quitte son pays pour étudier, et revenir apres un certain temps. Je l’appellerai ETUDIANT ÉTRANGER. (Groupe 3)

    //

    Votre situation dans le pays d’accueil, vos relations avec la diaspora va dépendre de votre motivation, de votre objectif.

    //

    1- Les malgaches de la diaspora qui font partie du groupe 1 et 2, surtout du groupe 2 FONT FASSE AUX PROBLEMES D’INTÉGRATION ET AUX DÉFIS DE LEUR SOCIÉTÉ D’ACCUEIL. Ils n’ont pas le temps de RÉFLECHIR SUR LES PROBLEMES A MADAGASCAR.

    Si vous leur approchez et si vous leur parlez de ce probleme, vous serez mal accueillis. Ils n’ont pas le temps pour cela.

    2- Les malgaches qui font partie du groupe 3, eux, ils sont INTERESSÉS à ce genre de question. Ils vous parleront de politique, d’etat des lieux des 50 ans de république, de leur projet pour Madagascar.

    Si vous faites partie du groupe 3, identifiez les et essayez de trouvez une connexion avec eux. Le réseautage au niveau de ce groupe pourra vous aider a concretiser votre projet. Vous devez également faire attention, ces futurs diplomés peuvent également piquer ou saboter votre projet. ... vous voyez ce que je veux dire.

    Choisissez une formation technique, c’est ce qui manque cruellement au pays.

    Ne prenez pas ces formations « globales » ... ces formations « trop théorique » ... c’est bien, mais a l’heure actuelle, les gens veulent plus du concret, du pragmatique que d’UN ÉTALAGE DE CONNAISSANCES.

    Pour les questions d’emplois, puisque vous ne cherchez pas a vous VIVRE TOTALEMENT, SE DÉVOUER TOTALEMENT a votre pays d’accueil (vous venez pour étudier, s’enrichir, avoir des connexions), CONTENTEZ VOUS DE CE QUE VOTRE SOCIÉTÉ D’ACCUEIL PEUT VOUS OFFRIR.

    N’ENTREZ PAS DANS CES REVENDICATIONS « A LA BANLIEUE PARISIENNE » ... vous perdez votre temps.

    Choisissez un emploi qui convient a votre force physique et qui va vous permettre d’étudier convenablement.

    Soyez courtois, travaillez et puis c’est tout.

    Ayez ceci en tete :

    L’IMMIGRATION EST DE PLUS EN PLUS MAL VU ET MAL VÉCU ET PAR LES LOCAUX ET PAR L’IMMIGRÉ MEME.

    J’espère que ce que je viens de dire va vous aider dans votre séjour a ANDAFY.

    signé fiadanana = mg slalom (Groupe 3).

    • 8 octobre 2010 à 16:29 | che taranaka (#99) répond à fiadanana

      tabhor=slalom=fiadanana..le parcours n’est pas terminé ?

    • 8 octobre 2010 à 16:42 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à fiadanana

      Fiadanana

      Votre analyse est formidable,rien à ajouter.

      Fiadanana,je regrette l’ancien système pour les étudiants malgaches « boursiers » :

      - retour au pays tous les deux ans,pour les vacances

      - ils habitent dans un foyer,non , dans une résidence.c’est du détail,un détail qui canalise les études,

      - des études,rien que pour les études .

      De notre temps,« ON » nous casse les pieds avec deux mots :

      - intégration,

      ou

      - assimilation

      Pour Moi,ni l’un ni l’autre,je suis malgache Point barre.

      Je vis avec les français respectueux mais j’e.m.m.e.r.d.e les autres.

    • 8 octobre 2010 à 21:06 | che taranaka (#99) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Basile divague complètement et ce genre de vieux immigré délire..

      « retour au pays tous les deux ans,pour les vacances »...???

      Les boursiers malgaches de russie se plaignent des 100$/an et demandent 500$ pour survivre..et basile veut partir en vancances tous les ans...?

      Ma parole vous vous shootez à quoi dans ces banlieues Basile..???

      le respect se gagne et se mérite..annoner des délires pareilles franchement...restez nostalgiques de pierre tsiranana et sa 1 ere république ..ça vous va bien !

    • 9 octobre 2010 à 09:54 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à che taranaka

      che taranaka

      oui,peut-être,je divague :

      « JE PARLE DES ANNEES 60/64 »

      Che,taranaka

      Vous parlez des étudiants malgaches pour l’étranger ou différentes sortes de bourses des étudiants malgaches.Je préfère me taire .....

      Che taranaka,

      Je ne suis pas un fils d’un app.....,loin de là.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 8 octobre 2010 à 19:46 | che taranaka (#99)

    Ainsi je constate que mon post a été censuré .Merci Mr Admin

    Mais je dis que la diaspora gasy de France est pauvre.

    Se targuer d’avoir envoyé des millions d’€ dans son pays d’origine est un fantasme !

    Si vous voyez autant de commerce gasy que de commerce chinois ou arabe en ville vous me contredirez autrement c’est n’est qu’une illusion de plus.

    Les gasy de france est quelques cadres supérieurs qui gagnent décemment leur vie ,un peu de cadres moyen qui essayent de sortir leur tête de l’eau mais beaucoup se battent pour joindre les deux bout à la fin du mois à Paris et en province !

    Diaspora de france essayez déjà de subvenir aux besoins de vos enfants avant de vouloir « faire bonne conscience » aux malagasy de Madagasikara qui n’ont pas forcément besoin de vos « aumones ».

    Vous ne pouvez pas les aider ad vitam eternam alors vaut mieux qu’ils apprennent à être responsable et adulte.

    Il faut qu’ils se battent , et ne pas laisser faire ces vautours despotes pilitika, pour leur droit et leur bien-être !

    Laissez les faire avancer leur schmilblik car c’est un peuple fier.

    Honte à ceux qui les volent.Et qui veulent revenir au pays encore pour plus les spolier !

    Honte aux CAC40 et autres rapaces qui les exploitent et volent leurs richesses.

    Ainsi ,donc,vous restez en france je vous souhaite Bon séjour dans le pays de Jaurès,de Zola...et de la bonne bouffe

    Si vous quittez la france je vous souhaite bon vent là où vous voulez faire votre vie.

    Mais arrêtez de penser que vous avez une mission ou un devoir par rapport à qui que ce soit ou à quoi que ce soit !

    • 9 octobre 2010 à 10:01 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à che taranaka

      CHE TARANAKA,

      Je vais être franc avec VOUS et mes « COMPATRIOTES » :

      « L’événement actuel est une clarification de nos rapports avec la FRANCE ».

      C’est mon souhait exhaussé !!!

      VIVE LA COMISSION DE L’OCEAN INDIEN.

      Basile RAMAHEFARISOA

      b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 8 octobre 2010 à 22:04 | BemioVah (#3451)

    Partir sans trahir ou trahir et partir ?

    Merci à vous Sevane de nous avoir fait part de votre parcours et de votre point de vue concernant la diaspora en général dont vous en faites partie. Partir sans trahir parvient à justifier plus ou moins votre opinion et votre parcours. Sûrement que beaucoup d’entre nous parmi la dispora se retrouveront à quelque notion près à travers votre récit.

    Dans le cas de la diaspora, partir c’est aussi s’en aller quelque part en se munissant d’un bagage culturel et de rêves chimériques. En même temps, laissant en arrière des souvenirs abondants d’aventures de jeunesse, d’êtres chers et bien-aimés, sans toutefois couper entièrement les liens avec notre terre natale. Mais pourquoi dites-vous partir en voulant y attacher la notion de « trahir » ? N’est-ce pas une affaire de choix après tout ? Je préfèrerai que l’on dise : partir, ce n’est qu’un aurevoir !

    Tôt ou tard, tout membre de la diaspora voudra ou pourra toujours revenir au pays pour un passage éclair ou pour y revenir pour de bon. Après tout, nous avons tous besoin de ce bain culturel et ce retour au bercail pour nous reviguorer d’une part, et pour renouer avec la famille et la communauté afin de percevoir en direct la réalité au pays d’autre part.

    Par contre, ce qui est intéressant de mentionner à propos de la diaspora, c’est le cas des « has been » exilés, bien connus de nous tous pour avoir trahi le peuple d’une manière ou d’une autre, et qui ont pu aisément partir par la suite… Mais pensez-vous que cette frange de la diaspora pensera à revenir au pays pour les mêmes raisons que la plupart des membres de la diapora ? L’histoire nous montre que leur notion de retour au pays est un mélange d’ambition personnelle et de pouvoir à reconquérir coûte que coûte. On part, on revient, on recommence sinon pire, et on repart… adios… à vos cris et vos malheurs… comptez sur nous, nous reviendrons à la va-vite et sauve-qui-peut comme d’habitude !

    La diaspora malagasy étant très éparpillée de partout dans le monde ne sera jamais homogène tout comme l’unité même des malgaches au pays est constemment remise en question. Que reste-t-il donc entre nous si ce n’est le sentiment et la culture qui nous rattachent tous au pays ? Vive la diversité, c’est ce qui nous sépare, c’est aussi ce qui nous rassemble.

    « Foto-kazo sy vorona, izay manina no manantona ».

    Entre l’arbre et l’oiseau, l’on devinera lequel s’approchera en premier, n’est-ce pas ? Mais n’est-ce pas aussi que l’arbre est immobile ? L’oiseau certes viendra s’y percher soit pour se reposer, soit pour y construire son nid, ou pour se nourrir des fruits de l’arbre. En même temps l’oiseau pourra participer indirectement à la fertilisation de l’arbre et par un autre procédé naturel deposera aussi quelques graines aux alentours pour une nouvelle germination.

    Bref, la nature ou la force des évènements finiront toujours par nous rapprocher ou nous éloigner les uns et les autres, peu importent les raisons ou les intentions. C’est l’intensité et la qualité de l’échange d’une telle rencontre et relation qui sont plus importantes. Qui en profitera le plus ? L’arbre bien enraciné ou l’oiseau qui survole ? Ou bien, l’oiseau qui ressent le besoin de partir et de s’envoler mais qui retrouvera toujours le chemin du retour, ou alors l’arbre coupé court et ensanglanté dont les racines parviennent à peine à regénérer de nouvelles branches pour permettre à l’oiseau de s’y percher malgré tout ? Et le peu de forêt qui nous reste parvient-elle à nous fournir assez d’ombre et d’abri pour éviter la sécheresse de notre Ile rouge et la soif mortifiante de notre conscience collective ?

    Chère Grande Ile, Madagascar, tu n’as peut-etre pas vraiment besoin de moi en mon absence, mais l’appel du sang malagasy est plus fort que moi. De près ou de loin, je ressens une attraction vitale pour te faire savoir que j’ai toujours une pensée vibrante pour toi malgré le rejet des uns et l’accueil des autres. Lorsque tu souffres, j’en pleure ; lorsque tu es heureuse, j’ai des larmes de joie. Sans toi, qui serai-je ?

    BemioVah (InfoKintana).

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