Le charbon de la Sakoa auparavant et l’uranium à Amboasary Sud, plus précisément dans la zone de Tranoroa, actuellement. « Nous sommes maintenant au stade des forages, voire des sondages », explique le directeur régional- Afrique, Fafah Ramboasalama. Les travaux se conjuguent avec la maîtrise de l’ISTN du professeur Raoelina Andriambololona, et l’OMNIS en tant que partenaire public. « l’OMNIS, justement, vient de s’acquérir une nouvelle sondeuse, et nous sommes les premiers à l’utiliser ». Selon toujours ce responsable du PAM Afrique, « l’évaluation se fera seulement dans la prochaine étape. »
Déjà exploité par les Français
Le directeur technique, Herindrainy Olivier Rakotomalala, souligne que les Français avaient déjà exploité la zone, bien avant 1960.
« Les exploitations ont déjà été à un stade avancé, notamment pour la zone d’Antsirabe (Vinaninkarena). » Les produits revenaient entièrement au CEA (Comité à l’énergie atomique), sans aucune ristourne pour Madagascar. « On ne sait exactement la somme du produit extrait, même si l’on chuchote une quantité avoisinant les 1000 tonnes.
Le PAM Afrique travaille actuellement sur 200 carrières à Tranoroa. Le coût du sondage s’élève à 200 dollars, par mètre foré. Si la décision est prise d’avancer à plus de 200 mètres de fond, cela revient à 40.000 dollars.En ce qui concerne le sondage du charbon de la Sakoa, PAM Afrique a pu trouver une épaisseur de 2,50 mètres de charbon, à 95 mètres de fond. En théorie, le charbon de Madagascar revêt trois couches sédimentaires et peut contenir à peu près 3 millions de tonnes, après forage.
Recueilli par R. Volana
