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Editorial

Osons être clairs !

vendredi 23 mai 2008 |  1197 visites  | RAW

Au risque de déplaire, des techniciens, des légalistes, des hommes de terrain, des praticiens qui fréquentent les entrepreneurs et les investisseurs, affirment que la stabilité politique est le critère décisif qui puisse attirer ou repousser les investissements et les hommes d’affaires. Leur conviction va certainement à l’encontre des pensées d’une partie des politiques de l’opposition qui souhaiteraient écourter le mandat du régime actuel ou entretenir une image d’instabilité dans le pays pour accéder au pouvoir.

À en croire ces techniciens et hommes d’affaires, les investisseurs ne demandent qu’à investir et à faire fructifier leurs placements. Ils pensent dans la durée et ne se hasardent pas dans des situations où les risques ne peuvent être mesurés ou définis rationnellement.

Ceci signifie-t-il que le pays ne devrait pas s’attendre à ce que les investisseurs accourrent au fur et à mesure que le pays multiplie les appels à leur endroit ?

En tout cas, tout le monde admet que l’arrivée des investisseurs et l’afflux des investissements ne se décrètent pas. Mais là où ces techniciens se démarquent, c’est quand ils insistent sur la nécessité de la clarté des lois qui régissent les affaires. « C’est la clarté et la cohérence des lois et règlements jusqu’aux arrêtés et circulaires, auxquelles se combinent leur netteté et leur bonne diffusion, qui sont les garanties aux yeux et dans la logique des investisseurs ».

En d’autres termes, crier sur tous les toits et se dépenser par des déplacements ou faire de la publicité pour séduire les hommes d’affaires à placer des capitaux dans son pays ne suffisent pas et ne sont pas forcément productifs. Quand on apprend la prolifération des textes relatifs aux investissements ou ceux relatifs à la fiscalité ou au foncier, on comprendra la complexité de la situation à laquelle fait face l’investisseur, qu’il soit local ou étranger. Auquel du certificat foncier ou du cadastre ou du titre foncier ou du bail emphytéothique, l’investisseur local ou étranger doit-il se fier ? Car le gros éleveur (mpanao dabokandro) du coin lui aussi peut être l’investisseur tant attendu dans les parages.

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