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Economie

Dialogue privé - public

Nouvelle coopération pour la relance économique

mardi 5 juin 2012 |  1385 visites  | 3 commentaires 

Le Carlton a hébergé ce lundi 4 juin une table ronde rassemblant le gouvernement et les groupements professionnels du secteur privé. L’initiative revient au Premier ministre Omer Beriziky qui, après avoir appelé au dialogue politique, s’est alors adressé au secteur privé.

Les discussions ont tourné autour de sept (7) thèmes dont le manque de visibilité économique et politique, empêchant toute politique de relance ; l’insécurité a elle aussi été largement évoquée par les décideurs économiques dont les représentants du secteur bancaire qui déplorent des pertes énormes. Dans la même rubrique insécurité, le secteur privé n’a pu s’empêcher de pointer du doigt les problèmes qu’il rencontre en matière de contrôle fiscal trop souvent à répétition pour certains, ou encore l’invasion des produits importés qui pénalise les producteurs locaux

Lors de cet atelier, il a donc été décidé de la mise en place d’une nouvelle structure pérenne dont le Secrétariat exécutif et la mise en œuvre est confiée à l’EDBM pour que le dialogue soit pérenne. L’objectif est d’assurer un environnement stable et propice au bon fonctionnement des activités du secteur privé et ce par la voie du dialogue entre le secteur privé et le secteur public. Cette nouvelle structure va permettre des échanges d’idées afin de trouver des solutions aux problèmes des opérateurs économiques.

En tout cas, le groupement des entreprises de Madagascar (GEM) s’est dit satisfait de l’initiative de la Primature qui manifeste sa volonté d’aider le secteur privé à se développer car le secteur privé est certes essentiel mais il ne peut tout supporter tout seul cette charge et ce rôle sans une étroite collaboration et un partenariat avec l’État.

Recueilli par Bill

3 commentaires

Vos commentaires

  • 5 juin 2012 à 10:15 | plus qu’hier et moins que demain (#6149)

    La période de stage est terminée pour JOB et c’est maintenant qu’il réalise l’importance de sa fonction : mieux vaut tard que jamais fait son bonhomme de chemin au détriment de l’intérêt supérieur de la nation. Le tâtonnement dans la conduite des affaires de l’état devient la règle et la bonne gouvernance l’exception. On a encore de long chemin à faire pour pouvoir sortir de la crise. Bon courage à tous.

  • 6 juin 2012 à 09:59 | RAMAHEFARISOA Basile (#6111)

    ll y a des sujets importants dont on ne se préoccupe pas,ou très peu.
    Il y a des vrais problèmes de fond qui sont bien moins flatteurs pour l’égo et l’électorat,et qui du coup,passe à la trappe :
     l’emploi,
     ré-équilibrer les comptes,mais ça ne marche pas sans mouvement déterminé et si possible coordonné entre l’Etat et les Citoyens.
    Par exemple :
    « X » doit de l’argent à l’Etat.
    Et réciproquement,les dettes de l’Etat ce sont aussi les dettes des citoyens.
    Pour une histoire de « fisc » faut-il détruire le bien de « X » alors l’Etat pourrait être actionnaire dans la société de « X »,à la hauteur des dettes pour pouvoir continuer à l’exploitation qui fait vivre pas mal de « FAMILLE » d’une région.
    La « révolution orange » a réussi à faire baisser le prix du lait à 600 ariary,au détriment du pouvoir d’achat des paysans.

     Maintenant ,on parle d’une nouvelle coopération pour la relance économique,l’Etat (-le Gouvernement de Jean Omer Beriziky-) doit prendre conscience pour relancer la coopération avec le groupe Tiko.
    Démanteler son usine satisfait,à court terme, l’Etat,mais ce dernier fait plonger dans la misère une « REGION ».
    La balle est dans votre camp,Monsieur le Premier Ministre Jean Omer Beriziky.
    Démanteler « TIKO »,c’est un sacrilège.
    Il faut stopper cette saisie des services des impôts et l’Etat prendra sa « RESPONSABILITE » pour l’avenir d’une région et de ses paysans.

    Basile RAMAHEFARISOA
    1943
    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 6 juin 2012 à 23:54 | ravel (#4625)

    QUE LE PREMIER MINISTRE avoue que la justice de son pays est dans la décrepitude.
    QUE LES HABITANTS D ANDRANOMANELATRA SOIENT RECONNUS ,COMME MILITANTS POUR LE DEVELOPPEMENT DE SA REGION ET DU PAYS .

    que la fin de la crise soit déclenchée par le peuple lui même par tous les moyens de survie ,pour un peuple en deperdition.