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Culturel

« Onja Mahatony »

Noro Andrianasolo sort de l’ombre

jeudi 13 septembre 2007 | Randria N.
Noro présentant son album.

« Onja mahatony » que l’on pourrait traduire comme « une vague apaisante », tel est le titre du premier opus de Noro Andrianasolo, la compagne de l’illustre « Solo Hasambarana ». Un album où l’artiste a mis tous, ou presque tous ses genres musicaux préférés, du Bà gasy au Jazz, en passant par le Rock, le Funk et le Bossa.

En fait, ce produit est la deuxième mouture de l’album car la première, avec les mêmes chansons (à l’exception d’une création qui s’est « perdue » en cours de route), a été réalisée en 2003. Toutefois, l’auteur et son arrangeur de mari n’ont pas été satisfaits du résultat. Ainsi, ils ont décidé de le refaire avec de nouveaux arrangements et enfin « Onja mahatony » est, depuis hier, dans les bacs.

Composé de 11 chansons, l’album a été composé presque entièrement par Noro Andrianasolo, à l’exception de « Ranomasimbe », une œuvre du célèbre brésilien Djavan, de « Tsy handevim-belona » de Dadah Rabel,, ainsi que de « Ianao no hirahirako », des mélodies sur lesquelles elle a mis ses paroles.

L’enfant de la balle

En ce qui concerne Noro, elle est une autodidacte qui a commencé à gratter de la guitare à l’âge de 12 ans sur les airs de Mike Brant, Michel Polnareff ou Mahaleo.

Par ailleurs, on peut dire qu’elle est un enfant de la balle étant donné que ses parents et grands parents étaient tous des chanteurs et des créateurs. Toute son enfance et sa jeunesse l’ont baigné dans l’art et c’est logique qu’on l’ait choisie pour faire partie des 6 élèves devant animer une émission radiophonique pour les enfants, au début des années 70.

Plus tard, elle s’est produite sur les planches de la défunte « Speedy » en interprétant des morceaux de Mahaleo, notamment, le célèbre « Rafahafahana ».

Partie en France en 1984, elle s’y intègre au groupe Dadah Rabel avec lequel elle s’est produite sur de nombreuses scènes de l’Hexagone. C’est durant cette période qu’elle a pris goût aux chansons à textes, allant même jusqu’à en écrire. De retour au pays en 2003, elle renoue des contacts avec Dida, le propriétaire de « Speedy » qui, entretemps, a érigé le studio d’enregistrement « Feo », et c’est tout naturellement dans ses locaux qu’a commencé l’aventure de « Onja mahatony », sous la direction artistique de Solo Andrianasolo.

Bref, on ne peut pas vraiment dire que Noro Andrianasolo soit une nouvelle venue dans le milieu artistique qu’elle a toujours cotoyé.

En fait, si elle est inconnue, c’est surtout pour les simples dilettantes et non pas pour les connaisseurs de la bonne musique qui ne manqueront pas de venir assister au cabaret de lancement de son album, ce vendredi au CLT Tsiadana.

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