« Na ! On ne participera pas aux élections régionales (...) » L’opposition est encore en train de bouder, disent ses détracteurs alors qu’en démocratie primaire, les sièges se gagnent par la voix des urnes. A preuve, ces « Indépendants » ou ces nouvelles têtes politiques qui ont vaincu leurs adversaires lors des dernières communales.
D’ailleurs, pour un parti politique qui se respecte, son devoir n’est-il pas d’aller aux urnes afin de mesurer son poids, entend-on de la part des adeptes de l’adage : « ceux qui ne risquent rien, n’ont rien » (...)
« Non ! Il n’y aura pas report de la date des Régionales du16 mars (...) » Ainsi en a décidé le Pouvoir par la voix de son Premier ministre non moins ministre de l’Intérieur chargé des élections... Et tant pis pour les Rameaux ou la JMJ si chères à « Justice et Paix » de l’Eglise catholique. En effet, à consulter un calendrier catholique, il fallait attendre la « Fête Nat » pour qu’il n’y ait pas un Saint à célébrer ! Mais hasard du calendrier ou non, le 16 mars tombe un dimanche... Et alors ! s’exclamerait un incroyant, on avait l’habitude de voter les dimanches auparavant...
Quoi qu’il en soit, la fixation de la date d’une élection relève de l’Etat. Et un Etat « fort » ne doit pas se plier aux pressions d’où qu’elles viennent, dans le respect de la légalité évidemment et autant que faire se peut tout en ménageant la légitimité.
Aussi, en répondant « niet » à l’Eglise catholique, l’Etat entend peut-être marquer la frontière de séparation entre eux ? On ne peut pas parler de divorce car il n’y a qu’un partenariat !
Trève de politique ! Parlons « amour » avec la Saint-Valentin. Très bien médiatisée, cette fête est entrée dans les mœurs des citadins malgaches. Mais même si le citoyen lambda ne connaît que l’histoire amoureuse tragique de « Rabeniomby et Ravolahanta », il n’oserait pas dire « Non merci » à cette fête car l’amour est plus fort que la foi et l’espérance, dit-on.
