Le système d’accréditation est lancé officiellement vendredi dernier à l’Hôtel Panorama. Les institutions d’enseignement supérieur doivent se conformer aux normes reconnues au niveau mondial pour la qualité de l’éducation à partir de 2010. D’importants investissements sont nécessaires. Une obligation certes indispensable mais compliquée pour certains, malgré les dispositions transitoires.
Selon la directrice de l’ISECOM, Rahariveromanjato, donner une meilleure qualité à l’éducation est incontournable pour le développement du pays. Cependant, les conditions de l’accréditation sont difficiles à remplir. En effet, les salles de classe aussi bien les enseignants et la formation doivent être mis aux normes.
« Ce qui requiert beaucoup d’investissements » souligna-t-elle. Et, déjà au niveau des mesures transitoires, il y a des points difficiles réaliser.
Comme exemple, elle a soulevé le fait qu’au moins 10% des membres du corps enseignant seront des enseignants permanents alors que la majorité d’entre eux dispense des formations dans plusieurs institutions en même temps.
Pour sa part, la directrice de l’IMT( Institut of Management Technology), Alphine Raharisoabako, se déclare être prête à apporter des améliorations au niveau du corps enseignant, des outils d’enseignement et des locaux. « Avec la mondialisation, on ne peut rester à l’écart de cette accréditation, nous relevons ce défi en procèdant à l’assainissement et au recrutement. »
En ce qui concerne la suivi-évaluation, elle sera assurée par le Système d’Accréditation et Assurance Qualité financé par le projet Pôle Intégré de Croissance. Il fixe la date de la visite des lieux avec l’institution à évaluer.
Au cours des évaluations, il revient d’examiner les points forts et à améliorer, et de fournir une évidence sur l’institution (forces, faiblesses...).
