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Antananarivo | 21h47
 

Editorial

Mourir pour des idées…

vendredi 26 novembre 2010 | Ndimby A.

Un proverbe arabe dit : « Il vaut mieux être un lion mort qu’un chien vivant ». Mais cela en vaut-il toujours la peine ? Faut-il, selon l’expression consacrée par Georges Brassens, « Mourir pour des idées » ? Si l’on considère que la mort n’est pas seulement le décès, mais tout ce qui peut atteindre l’intégrité physique et morale d’une personne, le Panthéon de ceux qui ont payé de leur vie, de leurs biens ou de leur liberté le fait d’exprimer des idées contraires à celle du régime en place n’est pas près de fermer ses portes, surtout à Madagascar. Selon la presse, une soixantaine de personnes croupit actuellement en prison pour des raisons politiques : à part les tramways et les stades, un fonja mora est-il prévu dans les investissements chinois pour caser tous les opposants, les journalistes, la société civile, et sans doute prochainement, les ambassadeurs de la communauté internationale ?

L’homme de Tien’anmen (http://fr.wikipedia.org/wiki/Homme_de_Tian’anmen)

La géométrie variable imprimée à l’application de la Loi à Madagascar est extraordinaire. Les personnes qui ont grimpé au pouvoir par le biais d’un coup d’État appuyé par une mutinerie, accusent maintenant à tour de bras leurs adversaires de « déstabilisation, atteinte à la sécurité publique, mutinerie, tentative de coup d’État, organisation de rassemblement interdit, destructions de biens, trouble de l’ordre public, atteinte à la sureté de l’État, diffusion de fausses nouvelles etc ». Thèmes sur lesquels ils se sont assis sans scrupule de janvier à mars 2009, et même après. Il faudrait que le corps humain confonde le cerveau avec l’anus pour oser dire que les mêmes catégories de faits sont méritoires quand ils sont perpétrés par certains en 2009, et détestables lorsqu’ils sont par d’autres en 2010. Surtout que certains sont devenus les autres : comprenne qui pourra.

Le pouvoir ne peut qu’être sujet à une lutte dans toute démocratie, mais je continue à garder l’illusion que le terrain du jeu politique devrait prendre l’allure d’une partie d’échecs entre gens futés et bien élevés, et non obligatoirement à un ring de boxe pour sauvages tel qu’on le voit depuis un certain temps. La doctrine de la brute épaisse ne peut donc recueillir mon adhésion, quelle que soit son efficacité.

Selon Wikipedia, « le totalitarisme est le système politique (…) n’admettant aucune opposition organisée, (…), imposant à tous les citoyens l’adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté ». Et selon le RMDH 2002 du PNUD, la démocratie se caractérise par :

« (i) Un système de représentation, avec des partis politiques et des groupes de défense d’intérêts qui soient opérationnels ;
(ii) Un système électoral garantissant des élections libres et non entachées d’irrégularités, ainsi que le suffrage universel ;
(iii) Un système d’équilibre reposant sur la séparation des pouvoirs, avec une branche judiciaire et une branche législative indépendantes ;
(iv) Une société civile active, à même de contrôler les actions du gouvernement et des entreprises privées, et de proposer des modes différents de participation politique ;
(v) Des médias libres et indépendants ; et
(vi) Un contrôle effectif des civils sur l’armée et les autres forces de sécurité ».

À chacun de voir en l’objectivité de sa conscience intérieure la définition qui correspond le mieux à Madagascar. Mais pour ma part, je ne crois pas qu’on devient démocrate juste parce qu’on a mis « démocratique » dans le nom de la République, ou qu’on a inauguré une pseudo-Place de la démocratie.

La crème et la gadoue

Après cette approche un peu théorique, revenons-en aux cotés pratiques, même si, malgré le titre, on ne souhaite la mort de personne. L’affaire du BANI nous a permis de découvrir deux nouveaux mots. Le premier est pronunciamiento. Le second est celui de « crème » : c’est en effet de ce vocable que certains griots hâtifs ont baptisé les intellectuels qui se refusent à courber l’échine. C’est un peu comme les cancres d’une classe qui jouissent et se réjouissent de surnommer Babar le premier de la classe, sous prétexte qu’il a des oreilles proéminentes. Mais bon, il est normal que la crème et la gadoue ne fassent pas bon ménage : quand leur esprit est tordu et peu porté sur la philosophie, les moches rêvent toujours de prendre leur revanche sur les beaux, les pauvres sur les riches, les ignares sur les intellectuels, les malingres sur les musclés, les impuissants sur les Don Juan etc. Toutefois, là où ça en devient émétique [1], c’est quand la mesquinerie va jusqu’à l’utilisation des prérogatives de la force publique pour monter des dossiers de toute pièce, juste pour rabattre le caquet de ceux qui les survolent. En première ligne de la « crème » honnie par les évangélistes de la secte des hâtifs, il y a donc Raymond Ranjeva et Sahondra Rabenarivo.

Premier cas, Raymond Ranjeva. Sous prétexte que le putsch d’Ivato avait pour objectif de remettre le pouvoir à quelqu’un, et que le Professeur Ranjeva n’avait eu de cesse depuis quelques mois de réclamer la tête de la Transition avec son projet Vonjy Aina, le Professeur est dans l’œil du cyclone. Dommage collatéral : sa fille fut aussi séquestrée au nom de la Loi pendant plusieurs heures, parait-il pour les raisons de l’enquête. Il faut vraiment avoir une imagination fertile nourrie au NPK pour envisager un seul instant que cette famille d’intellectuels racés puisse être associée de près ou de loin à une initiative aussi foireuse que celle du BANI.

Deuxième cas, Sahondra Rabenarivo. Autre intellectuelle brillante, son nom a été associé hâtivement aux commanditaires de l’affaire du BANI par une certaine presse. La « preuve » évoquée par le journaliste est tout de même curieuse : Sahondra Rabenarivo serait liée à cette affaire car elle ferait partie de la mailing-list de Vonjy Aina, qui était (dixit l’article) « l’outil principal ayant été utilisé tant pour mobiliser l’intelligentsia nationale que pour servir de liaison communicative entre Raymond Ranjeva et certains ténors du groupe militaire ayant concocté la tentative de coup d’État à Ivato ».

Il vaut mieux entendre ce genre d’argument que d’être sourd : depuis le début de la crise, les mailing-list sont la grande mode pour diffuser des informations et discuter entre citoyens. Si le fait d’être destinataire de mails ou de faire partie d’une mailing-list qui véhicule des idées anti-HAT signifiait qu’on était susceptible de jouer à l’écrevisse et se déshonorer par un coup d’État, alors dans ce cas, il faudrait enquêter la moitié des internautes malgaches. Moi-même, je fais partie d’une demi-douzaine de mailing-lists, y compris même une liste de discussion pro-HAT : je ne sais quel crétin y a placé mon adresse, mais finalement, cela me permet de rigoler en regardant les échanges qui sentent toujours le foin et le purin. Autre exemple, certains forumistes pro-HAT et même des politiciens de la Transition font partie de la mailing-list qui reçoit mes éditos : sont-ils pour autant alignés à mon point de vue affiché de « légaliste anti-coup d’État sans être zanak’i dada » ? Faire partie d’une mailing-list, c’est comme écouter la radio : ceux qui écoutent Radio Viva, pour une raison ou une autre, sont-ils tous des adorateurs du gourou orangé ? Mais bon, le ridicule ne tue pas le penseur hâtif, aussi tenté déjà que cette expression ne porte pas en elle-même les germes de la contradiction.

À chaque fois que j’entend une calomnie, je me souviens de la fameuse phrase de François Mitterrand après le suicide de Pierre Bérégovoy, et ce à cause d’accusations mensongères colportées par certains journalistes : « Toutes les explications du monde ne justifieront pas qu’on ait pu livrer aux chiens l’honneur d’un homme et finalement sa vie, au prix d’un double manquement de ses accusateurs aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous ». No comment. Mais bon, François Mitterrand était juriste, il vivait dans une démocratie, et il avait gagné sa place par des élections. Tout le monde ne peut pas en dire autant.

Malheureusement, dans l’ambiance actuelle à Madagascar, la Force a pris le pas sur le Droit, faisant ainsi mentir la fameuse injonction de Cicéron qui disait « Cedant arma togae » (Que les armes cèdent à la toge [du pouvoir civil]). A l’ombre protectrice (et bienfaitrice) d’un régime qui prétend user de la Foi tout en s’asseyant sur la Loi, certains se sentent le pouvoir de dire tout ce qu’ils veulent sans être inquiétés. Tout le monde doit donc se méfier, car n’importe qui peut être accusé de n’importe quoi : d’avoir assassiné Ratsimandrava, commandité les attentats du 11 septembre, financé les bombes artisanales, pratiqué la pédophilie, ou je ne sais trop quoi encore. Que personne ne s’étonne d’apprendre un jour dans la presse des 12 collines que Ndimby est en fait Oussama ben Laden, réfugié à Madagascar après avoir coupé sa barbe et lavé son turban (ou vice-versa).

Fitiavana de mes 1 + 1 …

Dans une de ses dernières chroniques, VANF protestait contre les intimidations perpétrées contre Raymond Ranjeva , évoquait « la supériorité morale qui refuse et condamne la délation institutionnalisée, la détention arbitraire, le terrorisme journalistique », condamnait « un star-system qui nivelle par le bas de l’Entertainment la culture pluriséculaire du mérite par le savoir », et soulignait que « l’intelligentsia ne doit pas avoir honte de savoir parce que les cancres se seraient emparés des médias ». J’ose espérer qu’il ne parle pas de moi, mais de manière générale, j’adhère entièrement à ces trois points. Et je suis admiratif de son courage à défendre Raymond Ranjeva publiquement, quand la plupart se tait prudemment, la queue entre les jambes.

Car de nos jours, un mot de travers, un article de trop ou un éternuement trop dissonant peuvent vous amener très rapidement aux trois voyages qui ne seront pas sur la banquise : première étape, la rumeur : les colonnes ou les ondes des médias hâtifs ; deuxième étape, la terreur : les bureaux de la gendarmerie ; troisième étape, la douleur : une cellule à Antanimora. Et tout ceci, sans que qui que ce soit ne lève le petit doigt. Et là, je pose la question à tous les va-t-en-guerre de salon, qui d’Antananarivo ou de 10.000 kms, appelaient des politiciens ou des membres de la société civile à oser se lever pour se dresser contre l’injustice : où sont-ils et que font-ils devant de telles tentatives d’intimidation contre ceux qui refusent la pensée unique des gros bras et grandes gueules ? En politique comme ailleurs, les conseillers ne sont jamais les payeurs, et comme disait Brassens,

Les Saint Jean bouche d’or qui prêchent le martyre
Le plus souvent, d’ailleurs, s’attardent ici-bas.

Laissons cependant les enquêtes sur le Professeur Ranjeva et son entourage se faire sereinement pour clarifier les choses, en espérant que ses responsables aient la volonté, la capacité et surtout la décence de les mener honnêtement, loin de la pression des griots qui veulent jouer au procureur ou à l’officier de police judiciaire du dimanche. Toutefois l’expérience des deux ans passés n’invite pas forcément à l’optimiste : rappelons que même le Syndicat des magistrats de Madagascar (SMM) a pointé du doigt dans ses communiqués la politisation actuelle de la Justice.

Depuis que les rédacteurs de la Constitution ont niaisement obtempéré et mis le Fitiavana (Amour) dans la devise de la République [2], jamais ce mot n’a eu aussi peu de sens depuis le retour à l’Indépendance en 1960, tout comme celui de Démocratie. Enhardi par le silence complice de la Communauté internationale, le régime multiplie les violations de plus en plus fréquentes des droits de l’homme les plus élémentaires. Certains pays se permettent même d’envoyer des observateurs pour valider un référendum bancal, prélude sans doute d’actions de lobbying pour encourager la communauté internationale à se déculotter à court terme. « Ce qui m’effraie, ce n’est pas l’oppression des méchants ; c’est l’indifférence des bons » disait Martin Luther King. Encore un qui est mort pour ses idées. L’exemple des dinosaures politiques malgaches montre au moins une chose : pour vivre heureux et longtemps, il faut soit se taire, soit se fondre dans la meute dirigeante du moment, quite à retourner la veste après.

Dans presque tous les camps on en voit qui supplantent
Bientôt Mathusalem dans la longévité
J’en conclus qu’ils doivent se dire, en aparté
« Mourrons pour des idées, d’accord, mais de mort lente
D’accord, mais de mort lente
 »

Notes

[1Zou sur le dictionnaire ?

[2Heureusement qu’ils n’ont pas pensé à mettre « Fitiavana – Fahafinaretana – Tosam-pifaliana » . Et même s’ils avaient rajouté « Viva – Oh la la », le ENY l’aurait toujours remporté.

32 commentaires

Vos commentaires

  • 26 novembre 2010 à 09:50 | râleur (#3702)

    Merci infiniment Ndimby.

    On ne peut se sortir de ce bourbier infâme, dans lequel des inconscients et des fous ont plongé notre pays, que par l’intelligence et l’entendement.

    A partir du moment où ceux qui sont au pouvoir deviennent autistes, aveugles et sourds, ils finiront, tôt ou tard, dans le précipice. Dommage que ce soit notre pays qui en pays les frais. Comme à chaque fois

    • 26 novembre 2010 à 10:55 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à râleur

      Mourir pour Ravalo,

      Je suis plutot tenté de deshabiller l’hypocrisie de ceux qui se declarent pret à mourir pour des IDEES .

      ON est en effet sideré de constater tous le jours sur ce forum le pitoyable contradiction de ceux qui se font croire qu’il defend que des Idées :

      1 Ils ont fustigé hier la prise de pouvoir par les armes mais ils n’hesitent pas aujourd’hui de clamer et d’encourager les nouveaux putchistes à recidiver

      2 Hier le surpeuplement de Tisafahy avec Pety, Fidy et Voninahitsy constitue pour eux une bonne strategie actuellement quand Koutiti et Raoelina y passe ses jours ils vociferent pour denoncer une Dictacture

      Je vais ma’arreter là, on peut continuer sur des centaines des pages la liste des honteuses contradctions des ces bandes d’Hypocrites

      Non Ndimby..Mourir pour les IDEES ou des PRINCIPES n’est pas du tout le MOBIL qui anime tout ce beau monde ( intellectuel ou politicien) qui frole les prisons et font d’objet d’enquete

      ILs sont tous comme KOUTITI leur idée directrice ou principes changent à coup pactole, leur ventre pese plus que leur tete, c’est leur marmite qui les fait bouger mais non pas la noblesse des Idées.

      Rien que sur ce forum, hier il s’est declaré PURISTE de la Democratie et aujourd’hui il n’hesite pas à changer d’avis pour preferer un coup d’Etat à la place d’un REFERENDUM

      La verité c’est que tout ce beau monde veut mourir pour Ravalo et ses cheques en jetant les idées et les principes dans la poubelle

    • 26 novembre 2010 à 11:02 | Rakitoza (#689) répond à Boris BEKAMISY

      Boris BEKAMISY = penseur hâtif, « aussi tenté déjà que cette expression ne porte pas en elle-même les germes de la contradiction »

    • 26 novembre 2010 à 13:11 | racynt (#1557) répond à Boris BEKAMISY

      A Boris Bekamisy et Razafi, il n’y a qu’à voir où en sont ceux qui sont mort ce fameux 7 fevrier 2009 et l’on comprend qu’il ne sert strictement à rien de mourir pour ses idées, car finalement quand on lit ce post de Boris on constate qu’en effet ces gens qui voulaient mourir pour le fameux « fiovana » ou changement que TGV leur a promis sur la place du 13 mai , sont finalement mort pour rien car de changement il n’y en a pas jusque maintenant, TGV n’a fait que recommencer les mêmes erreurs que Ra8 (muselement des médias, arrestation arbitraire des politiciens, traffic illicite de BDR... ) pire encore, libérer et négocier avec des criminels qui lui ont retourner le dos par la suite ... le seul changement qu’on aura vu c’est ce fameux fitiavana qui n’est appliqué qu’en théorie sous le régime de TGV car en pratique c’est plutôt « la haine » qui prend le dessus sur l’amour étant donné qu’il n’est pas prêt à pardonner et à se réconcilier avec les autres partis politiques.

    • 26 novembre 2010 à 14:52 | Rakitoza (#689) répond à Boris BEKAMISY

      J’ai lu et relu l’article et le post de Bekamisy.

      Je ne vois pas où Dimby :
      - parle de mourir pour Ravalo ?
      - parle d’encouragement aux putschistes Koutity et cie ?
      - dit qu’il préfère un coup d’état à un référendum.

      Bekamisy : donne des précisions azafady. Ou bien tu parles d’un autre texte ?

    • 26 novembre 2010 à 15:29 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à Rakitoza

      RAKITOZA !!!maina donc tsy masiso !

      Je vais me permetre de perdre encore mes precieux minutes pour vous apporter d’autres precisions car vous me l’avez demandé avec un azafady

      Rakitoza , il ne s’agit pas de repondre phrase par phrase à l’article de Ndimby , je ne suis pas toujours d’acord avec lui sur le fond mais je salue en passant la qualité redactionnelle de son papier( contrairement au style en vrac et brouillon de Toton GEORGES que je n’apprecie pas du tout chaque samedi)

      Je ne repond pas non plus à la personne de Ndimby,mais je profite CET IMPORTANT THEME dont il souleve (Mourir pour des IDESS) pour tirer à boulet rouge sur l’HYPOCRISIE et les contradictions manifestes des majorités des forumistes ici sur MT ou d’une maniere generale chez la CLASSE POLITIQUE MALGACHE

      Je suis persuadé que cette manque de sincerité ou cette Hyper_hypocrisie maladive chez certains malgaches contribuent la complexité de la situation politique actuelle et je pointe mon doigt sur cet aspect de chose

      J’espere que RAKITOZA a finalement pu comprendre l’objectif et le cible de mon precedent rispost ,il est vraie que cette reaction de Rakitoza traduit bien l’etroitesse de son champs des connaissances et sa difficulté à apporter une certaine vision synthetique de la situation actuelle

      Bref il n’est le seul à avoir ainsi des limites qui brillent par sa proximité en terme de capacité d’analyse ou de capacité tout court sur ce forum.

    • 26 novembre 2010 à 16:05 | da fily (#2745) répond à Boris BEKAMISY

      Bekamisy ne nous dit pas qu’il est prêt à mourir pour Andry et son cortège, il leur fait déja la roue...

      Impayable fanatique, rien qu’à lire on sait déja qu’il s’agit d’un plaidoyer en boucle.

      On parle de plus jamais ça, et Bekamisy grogne en lâchant le sempiternel refrain foza( je suis désolé, mais faut que ça sorte !) : et pourquoi Ndimby n’a rien dit de tel à l’époque de Ra8 ! et gningnin et cecicelà...

      Comme à l’acoutummée, on parle d’abus et de bourdes graves actuelles en disant qu’il ne faudrait PLUS JAMAIS CA ! et certains se font spécialiste de biaiser la réponse et déporter le débat vers des terrains plus mouvants ou en s’embourbera en choeur ! Pitrerie et ridicule décidément ne tuent pas.

      Mais qui n’est pas prêt à mourir pour des idées ? N’est-ce pas ce que l’on observe actuellement dans le paysage ? Qui vous dit que ceux qui sont du bon côté du manche ne mourront pas demain ? Grande question que celle de vouloir mourir pour des idées, pour un idéal, pour des principes, pour des valeurs, la noblesse d’âme ou la grandeur selon son implication font le reste...Les afro-américains n’auraient jamais vu un Obama président de leur vivant s’il n’y avait un King prêt à mourir pour un idéal, Mandela l’a payé de sa liberté et il aurait donné sa vie pour le changement dans son pays, certains justes de la dernière mondiale ont risqué leur vie pour faire basculer le destin de personnes dans le bon côté, l’histoire est jonchée de vie offerte en martyre pour des causes que la postérité retiendra ou non. Jésus en a été un emblématique symbole...etc. Nous mêmes avons nos propres martyrs, nos sacrifiés pour la postérité. Cela a toujours été symbolique, même Andry,Roindefo et Dolin l’on appliqué de la manière la plus ignoble qui soit : le bouclier-prétexte humain.

      Retenez donc ceci, les bekamisy, rabri, vuze, belinda ou meloky : Un matin de février, certains ont envoyé d’autres mourir à leur place pour des clopinettes, c’est d’une laideur sans nom, d’une ignominie des plus sordides. Je dis pour du kapoaka, car de changement de fond en comble, il n’y en a pas eu, pire, la lame de fond qui nous balayeva réveillé d’autres horreurs encore. La boîte de Pandore est ouverte, Ceux qui ont servi de bouclier et de passerelle aux hâtifs d’aujourd’hui n’ont pas plus d’humain que les bouchers qui ont massacré ces pauvres dans les rizières de Iavoloha en 91. De bien noirs esprits belliqueux et sinistres ont remis le couvert avec la même recette pour ce 7/02/09, ils étaient déja dans les coulisses à Iavoloha.

    • 26 novembre 2010 à 16:38 | da fily (#2745) répond à da fily

      sorry, lire plutôt :« ceux qui ont servi de bouclier et de passerelle aux hâtifs d’aujourd’hui qui n’ont pas été plus humains que les bouchers qui ont massacré ces pauvres dans les rizières de Iavoloha, en ont fait les frais. » que ce qui est écrit qui ne veut pas dire la même chose, of course !

      I’m very sorry again !

      da fily

    • 26 novembre 2010 à 17:05 | gasy tsotrizao (#3859) répond à Boris BEKAMISY

      BK(+) a encore frappé ! Vraiment du grand art dans la schizophrénie aigüe !

      Il n’apprécie pas la prose de Tonton Georges mais il passe ses samedi à le lire et à le critiquer !
      Il nous demande tous d’élargir notre champ de discussion, d’argumenter en personne adulte et sensée mais se limite volontairement à tout mettre sur Ra8 et du temps de celui-ci !
      Il perd de précieuses minutes à nous lire mais continue de nous bombarder avec la « suprématie et de l’intelligence » des foza !

    • 27 novembre 2010 à 09:36 | maelis (#4933) répond à râleur

      Bravo a celui ou celle qui a écrit cette article !!!!! Au nom de la démocratie ou ce que nous entendons par ce mot.

      A mon avis l’idée n’est ne viens pas de notre appartenance a un certains parti politique, que nous soyons proHAT ou TIM ou je ne C quoi d’autre ; l’idée est que nous soyons tous conscient du fait que notre pays est mal gouverner, que nous sommes en train de vivre des injustices, que chacun a sa propre définition de la « démocratie ».
      Je voudrais terminer avec une citation que je reprends mal, mais j’espère que tous comprendras son sens :

      « Avoir le pouvoir ou le briguer est choses facile, mais y rester est une autre chose. »

    • 27 novembre 2010 à 13:38 | ikoto (#4912) répond à Boris BEKAMISY

      BORIS BEKAMISY

      Non, il ne s’agit point de mourir pour quiconque mais POUR DES IDÉES ! Du moins, tâchez de bine lire, tout simplement de bien lire ! ...

      Bon, je ne vous en veux pas car vous ne comprenez rien sur ce que Ndimby écrivait ! Tant pis ! Voilà quand des ignares ont accès à Internet !

  • 26 novembre 2010 à 10:58 | razafi (#1661)

    Bravo pour la plume !

    Mais à quand l’action ? Quel genre d’action souhaitez vous mettre en place pour remettre Madagascar sur le bon chemin ? Sachant les methodes de la HAT....

    Je me pose ces questions depuis que vous (dimby) avez critiqué le coup de la BANI que vous avez jugé comme violent. Certes cette attaque a été foireuse, mais par quels autres moyens voulez vous qu’on y arrive ?

    La negociation ? Il faut être aveugle pour ne pas voir lentêtement de la HAT
    La politique ? Lorsque je vois ce qu’on fait des opposants, je doute fort que les politiciens soient bien armé pour lutter

    Je ne vois pas d’autres solution que la violence contre ma violence Mr Dimby avec tout le respect (sincere) que je vous dois...

    • 26 novembre 2010 à 11:30 | adaoro (#4927) répond à razafi

      razafi, les actions, elles ont déjà commencé. Ne serait-ce que tous ces articles, c’est des actions tout çà. Il faut continuer, convaincre et persuader par des idées. Des militaires, comme des magistrats qui ne sont pas tous pourris, finiront par fédérer et ne plus accepter des ordres de la HAT. Pourquoi pas faire comme en 1991, où ils ont dû enfermer les responsables politiques à l’hotel panorama pour qu’ils trouvent des solutions. En fin, c’est une solution parmi tant d’autres.

    • 26 novembre 2010 à 11:47 | Rakitoza (#689) répond à razafi

      Razafi

      A chacun son style.

      Mais la violence, n’est-ce pas se rabaisser au niveau des foza ?

    • 26 novembre 2010 à 11:48 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à adaoro

      Adaoro,

      Une de notion elementaire de la demarche d’ analyse commence par recadrer le debat ou une idée dans son contexte

      Le contexte actuel n’est plus le meme qu’en 1991, la problematique est aussi tout à fait differrente.Les acteurs ne sont pas pret à ceder juste pour les raisons qu’on n’a veillé une nuit.

      Mba alefaso lavidavitra ny fanadihadiahanao

      Actuellement QUI/QUEL aura l’Autorité de pouvoir enfermer les acteurs politiques comme en 1991

      Ce n’est pas aussi simple que celà !

    • 26 novembre 2010 à 16:08 | adaoro (#4927) répond à Boris BEKAMISY

      Et pourtant, on est toujours là à appeler les militaires et les autres à prendre leurs responsabilités. Dis-moi Boris, quel acteur a changé si ce n’est les hommes qui ont changé, peut-être même pas (militaire, politique), et quel contexte aussi. Si les crises sont recurrentes à M/car, c’est que personne n’a pris le soin de rechercher la cause profonde du problème ou plutôt de mettre en pratique les solutions ; Alors, les mêmes causes produisent les mêmes effets. A défaut de solution volontaire et consensuelle, peut-être qu’une réelle pression de tout part leur fera réfléchir.
      Sao de mba enao no tokony hadndalina ny hevitrao kokoa !!!

      mba omeo hoe ny karazana solution-nao mba jerena ??

    • 26 novembre 2010 à 16:35 | Rabe (#3378) répond à razafi

      Mr razafi,

      L’entetement des faty est fonction de la caution/protection de la France.

      N’a t on pas entendu que le soir du 17/11 un avion special a été affrete pour le putchiste au cas où...

      Pour le moment, le putchiste bombe le torse, fete, danse et regale mais tout le monde sait que la fin sera proche quand le 99j approche. La force n’a jamais le dernier mot.

      Ndimby, merci pour l’article car c’est ecrit que « s’ils se taisent, les pierres crieront » Luc 19:40

    • 26 novembre 2010 à 18:27 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à adaoro

      Adaoro !!
      Solution no tadiavinao !

      La solution est en cours actuellement ,

      ce qu’est Rajoelina continue son chemin avec la feuille de route qu’il a tracé et qu’il modifie au grès des tournures des evenements ( il est en train de fixer un nouveau calendrier pour les prochaines communales)

      Seul Rajoelina est l’ autorité qui peut imposer un Panorama bis actuellement pour une sortie de crise .Et il est en train de l’imposer à la classe politique à sa façon.

      On n’a pas de choix quand on est devant une classe politique la plus bete du monde.IL faut la pietiner cette classe politique, il la merite.

      Et ça a l’air de marcher ...et ça marche.

    • 27 novembre 2010 à 02:18 | lalatiana (#1016) répond à Boris BEKAMISY

      pfffff ...

      N’importe quoi !!!!

      Voila bien un beau discours empli de belles et grandes valeurs humaines :
      Marchons, marchons, sur la classe politiiiique ...
      et que son sang impur arrose nos sillons ...

      Au moins on est clair sur les valeurs du TGV sur lesquelles il fait adhérer ses partisans ... Joignez vous à moi, nous allons écraser toute forme d’opposition ...

      Alors oui comme vous le dites ... « ça marche » ... oui, il va réussir à garder le pouvoir ... « ça marche » effectivement si le seul objectif à atteindre était le pouvoir pour le pouvoir ... et la conservation du pouvoir ...

      Quant au reste ... Qu’est ce qui marche ? ... la hausse du chômage et de la pauvreté et de la corruption et de l’insécurité et des enrichissements scandaleux et des pillages en tous genres et de la répression ? Ca marche ??? ... Non ... ça court !!!

  • 26 novembre 2010 à 11:20 | adaoro (#4927)

    Tout à fait d’accord avec l’auteur !
    comme d’habitude des arguments bien soutenus.
    j’ai dit en commentaire d’un article la semaine dernière que ce qui nous manque aujourd’hui, c’est des idées. Notre pays, à l’exception de la deuxième republique qui est bien fondée sur des idées (une idéologie) quoique nos souvenir de cette période n’ont été des plus merveilleux, a toujours été gouverné par des hommes et non des idées. Et le pire c’est que des pseudo-intellectuels, ayant quand même fait de longs études supérieurs, y adhèrent.
    j’ai dit et je le redit, il nous faut des hommes, des intellectuels, comme le regretté Herizo Razafimahaleo dans la politique. J’ai pas dit que tous les intellectuelles fassent de la politique, mais que le terrain politique soit occupé par des intellectuels comme dans n’importe quel pays développé. Ce n’est que de cette manière qu’on arrive à faire avancer ce pays par des idées, qu’on ait de véritables débats politiques et démocratique. La seule fois où un tel débat a eu lieu entre deux politiciens, c’était lors de l’élection présidentielle de 1997 qui opposait les Pdt Zafy Albert et Didier Ratsiraka. Pas une seule fois, le Pdt Ravalomanana et le Le chef (ce n’est pas un élu) de la HAT n’a osé faire un débat télévisé, parce que des idées, ils n’en ont pas (si, des idées pour s’enrichir et rester le plus longtemps possible au pouvoir).

    J’admire le courage du Professeur Raymond Ranjeva et je souhaite vraiment qu’il fasse de la politique après de bons et loyaux services à la CIJ. Et pour ceux qui critique qu’il n’a rien fait, du moins critiquer, le Pdt Ravalomanana pour ces agissements, je retorque tout simplement qu’un juge, digne de ce son, doit garder toute sa neutralité et ne peut donc se livrer à des critiques du pouvoir comme il le fait actuellement.

  • 26 novembre 2010 à 11:53 | ratiarivelo (#131)

    TRAFON-KENA.HOME-MAHERY .............!!io Ingahy NDIMBY ka dia azy sisa no mieritreritra !!!! ohatra : ny zoky lahy Basile RAMAHEFARISOA ????? Masina io tanindrazana io :dia i MADAGASIKARA

  • 26 novembre 2010 à 12:23 | che taranaka (#99)

    Sahondra Rabenarivo

    Avez-vous une ambition politique ?

    A notre question, le docteur en droit de l’université de Harvard de répondre : « Je ne veux pas répondre à votre question. » Par contre, Sahondra Rabenarivo accepte de décrire les pratiques politiques à Madagascar en déplorant : « A Madagascar, ce qui fait de la politique ne gouverne pas vraiment. Quand on pense aux politiciens malgaches, on comprendra que ce ne sont pas des gens qui veulent travailler pour le développement du pays. Ils sont là pour des postes et pour s’enrichir. Ils sont là pour servir leurs intérêts personnels et ceux de leurs copains. Alors que Madagascar a besoin des technocrates.

    JE SUIS POUR LES JETER TOUS A LA POUBELLE

    Ce régime comme les autres atterira lamentablement any ankady..

    En attendant on peut pratiquer le FANORONA...

    http://storage.canalblog.com/95/10/127992/5582610.png

  • 26 novembre 2010 à 12:31 | che taranaka (#99)

    Nous finirons dans la GUERRE CIVILE !(et dire que certains prétendent que che est le seul à avertir les gasy de ce danger !)

    http://www.lexpressmada.com/negociations-madagascar/18573-la-sadc-indesirable.html

    • 26 novembre 2010 à 12:52 | Boris BEKAMISY (#4822) répond à che taranaka

      Cher Ami Che TARANAKA,

      Encore votre histoire bidon de Guerre civile

      Vous etes vraiement un paradoxe : vous m’impressionnez quand vous vous etes lancés dans votre approche historique de l’actuelle problematique politique ,mais vous me decevez quand vous vous emprisonnez dans une sordide prophetie de la Guerre civile à Madagascar,on dirait que vous avez une pietre connaissance de votre pays tout en connaissant les details de son histoire.

      Après le demi_echec de votre prophetie sur le referendum, n’etes vous pas pret à corriger tes verités en vous rendant plus realiste .Ce n’est pas un peché de faire un mea_culpa Che TARANAKA

      Non cher Ami, tout cela pour vous dire que la fameuse Guerre civile ne vera pas le jour à Madagascar
      Parce que tout simplement les malgaches ne sont pas encore pret pour mourir pour les IDEES

      ET encore moins ,IL est don hors de question que les malgaches vont s’entretuer pour la cause de Ravalo ni de KOUTITI, ou bien si vous voulez ,il est hors de question de mourir pour Zafikondra et de Ratsirakafou

      Raha ho faty aho matesa Koutiti , zany zao no mbola malaza ka iza no heverinao hiditra @ Guerre civile eo

      Rana ireo Be sandry vaovao Extremistes mitonona ho zanakidada amin’izao fotoana moa no hanao Genocide ka hamono hiGAZER ireo tsy mitovy hevitra aminy , zavatra hafa izany fa ny guerre civile kosa tsy ho hisy .

    • 26 novembre 2010 à 14:21 | che taranaka (#99) répond à Boris BEKAMISY

      Ami BEKAMISY,

      Echec et mate en tout cas pour le gvt solidaire ;les premiers acolytes des premières heures sont soit en prison soit en face !.SOLIDARITE Vitale pour Camille et son PATRON pour la suite car Deba est fou vous l’avez dit moi aussi je le pense ..!!!

      A mon demi-échec méfiez-vous plutôt de votre échec total..car la partie est loin de clore..des effervescences entre les fozas en politique et dans l’armée sont patentes et surtout ,je vous le dis, le retour des incontournables seront plus difficiles à gérer..

      Mais contrairement à vos allégations je ne suis pas là pour inciter les malagasy à la GUERRE CIVILE !.Comme d’autres je pense que à force de faire du n’importe quoi et de persister dans des gouvernances que vous même avez condamnées vous facilitez l’avènement de ces catastrophes et finirez par les provoquer au nom du CHANGEMENT !..Et c’est là le paradoxe..

    • 27 novembre 2010 à 10:00 | maelis (#4933) répond à che taranaka

      Une guerre CIVIL non !!!

      Car les débordement ne ce perpétue qu’à Tana non partout dans Madagasikara, les tananariviens commence toujours par donner l’alerte et le reste y adhérent automatiquement. Nous nous disons tous ne pas s’aimer et s’aider mutuellement, mais dés qu’un changement plane à l’horizon tous le monde s’y retrouvent.

      Les guerres civil ce fait en Afrique centrale, non chez nous.

  • 26 novembre 2010 à 12:43 | poiuyt (#584)

    Il est illusoire de penser que ces gens attachent une considération à la vie d’’autrui, que cet autre soit père de famille nombreuse ou bébé. Tantely estimait hier que « ce n’est pas du tout bien de jouer avec la liberté des autres car cela peut faire basculer une vie » . Le joel en a fait envoyer combien ad-patres ? Si le péché est celui que l’on se reconnait volontiers en toute conscience et âme, alors ils n’ont jamais péché.

    Pour arrêter toutes ces tracasseries nationales, devenues chroniques, imméritées pour un peuple, une manière simple comme une autre : plomber un individu lambda. Réaliser en fait un des scenarii du-dit lambda.

    Alors, liesses de libération nationale.

  • 26 novembre 2010 à 18:05 | Tanindrazana (#3224)

    Thanks Ndimby... toujours aussi perspicace et objectif. A chaque semaine, on ne finit pas de s’etonner et de voir le fonds machiavelique de ce pouvoir. Toute chose a une fin mon cher, bien que ca prend du temps, car quand cela arrive, on ne doit plus se demander le pourquoi des reactions meme violentes et inhumaines. Qu’ils arretent tout le monde dans leur Prison Mora, mais ils n’auront jamais raison de mes choix. Aussi, qu’il vienne m’emprisonner et me faire taire, d’autres porterons le flambeau. Au plaisir de vous lire tres prochainement !

  • 26 novembre 2010 à 21:44 | redhill34 (#2344)

    Cher Ndimby,
    Il faut croire que les« griots hâtifs » ont fait un mix coluchien de :
    la dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours...

  • 26 novembre 2010 à 22:04 | Yet another Rabe (#4812)

    Bonjour à tous,

    Cet éditorial est du très grand Ndimby A.

    Toutes mes félicitations.
    Et je reprendrais une citation dont j’aurais aimé être l’auteur :

    " LES GRANDS ESPRITS DISCUTENT DES IDEES,

    LES ESPRITS MOYENS DISCUTENT DES EVENEMENTS

    LES SIMPLES ESPRITS DISCUTENTS DES GENS ".

    Quand à ceux qui sont censés être l’élite de ce peuple malgache
    notamment celle qui a accès à l’Internet en arrivera à faire des débats
    d’idées et non des débats de personnes avec des invectives à longueur de
    forums, nous aurons largement progressé.

    Dans mes premières années universitaires, j’avais un ami chinois né dans
    le Betsileo et qui parlait malgache avec l’accent et le phrasé des gens de
    cette région. Il avait une formule pour brocarder les idiots et les imbéciles :
    « Misaina amin’ny vody ».

    Bien sûr les idées c’est comme l’amour, si vous vous en tenez à l’amour
    platonique ou manuel ou à l’amour « vaselinée » exclusivement , hors l’amour
    naturel qui est synonyme de partage , ce sera totalement improductif
    (vous ne risquez pas de faire des bébés).
    Alors, il faut aussi et surtout mettre en pratique ces idées.

    Alors « Mourir pour des idées .... ? »

    J’aimerais aussi partager avec vous ce thème d’ excellente facture d’Achille52 dans son blog :

    http://reflexiums.wordpress.com/2010/11/25/madagascar-linjustice-favorise-lextremisme/

    Meilleures salutations.

  • 27 novembre 2010 à 07:51 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    A Ndimby A.

    Toutes mes excuses pour ce retard d’accusé de réception !!!

    Accuse réception de votre message.

    Merci et bonne continuation.

    Cordialement,

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

  • 27 novembre 2010 à 17:06 | Lucie (#101)

    1)La martyrologie victimère

    N’est pas une idéologie qui tenterait un grand nombre.En tout cas, Razily aurait pu être celui-là, brandissant devant les caméras le drapeau malagasy et son exigence de démocratie.Malgré leur instinct de violence , les brutes armées ont dû le relâcher sain et sauf en 2009 car un martyr mort est un symbole dangeureux .
    Donc exit les modèles Mandela et Gandhi à Madagascar pour cette crise-ci.

    2)Que pouvons-nous faire ?

    Travailler en réseaux pour une synergie effective de toutes les compétences , vigilance , solidarité , alerte de l’opinion nationale et internationale à chaque manquement au respect de nos libertés .
    Recueillir les témoignages ,constituer des dossiers et tenir un décompte de tous les évènements même les plus anodins …
    Résister ...

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