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Société

Lutte contre les Dahalo

Mobilisation tardive des forces de l’ordre selon le parti HARENA

lundi 8 octobre 2012 |  1759 visites 

Parmi les partis politiques existant dans le pays, le parti Harena a aussi son point de vue sur la situation du pays actuelle. En effet, Lezava Fleury, président de ce parti a donné des explications sur les quelques dernières actualités nationales. À commencer par les membres du conseil de la réconciliation Malagasy ou FFM, ce président de simplifier qu’il faut que ces membres soient reconnus par la population de leur région d’origine. Concernant la sortie de crise, les huit mois
restants pour procéder à l’élection présidentielle sont suffisants pour les préparatifs. En dépit de cela, Lezava Fleury a réclamé l’indépendance de la Cenit notamment au niveau financier car si l’État
participe à son financement, elle ne peut pas être indépendante. En outre, tout le monde se demande encore si l’État va prendre en charge la préparation de ces dites élections, étant donné dit-il que les politiciens n’ont plus confiance en cet État. Il a ainsi affirmé qu’un nouvel Etat dans lequel l’équilibre des forces est effectif doit être créé pour éviter les crises post-électorales. D’autant plus poursuit-il, que le gouvernement actuel est un gouvernement bancal car la feuille de route n’a pas bien été observée.

Quant à l’insécurité dans le pays, plus particulièrement dans la région Sud, il a avancé que la prise de responsabilité ou la mobilisation des militaires a été tardive pour lutter contre les dahalo. Une réunion avec les « sages » ou les personnes âgées dans cette région en vue de trouver les mesures à
mettre en oeuvre est indispensable, a-t-il argué, vu que cette mobilisation est insuffisante et que ces dahalo ont été bien équipés.

Lezava Fleury a également avisé que l’insécurité engendre des conséquences néfastes sur la réalisation des élections. À titre d’exemple il a cité les migrations des populations du Sud et leur effets sur la concrétisation du recensement. Malgré tout, le parti Harena se dit depuis longtemps prêt à participer aux différentes élections qui vont se dérouler. Et de solliciter la mise en place des trois conditions à savoir l’instauration de la sécurité publique, l’apaisement politique et le renouvellement de la liste électorale. L’État doit démissionner s’il n’arrive pas à satisfaire ces conditions, a conclu le président du parti Harena.

Recueilli par Haingo