Il est important de définir et d’arrêter la terminologie et les missions exactes des fonds d’entretien routier (FER) et de bien définir l’allocation des Fonds en tenant compte de l’importance des mécanismes de répartition des Fonds selon les choix et les priorités économiques. Telles sont, entre autres, les conclusions retenues après les débats effectués dans le cadre de la 6 ème Assemblée générale et de l’atelier technique de l’Association des Fonds d’Entretien routier de l’Afrique, qui se tient du 8 au 12 octobre au Hilton. En effet, divers thèmes sont débattus. L’on cite, entre autres, les indicateurs des mesures de performances des FER et des agences routières, ainsi que la gestion et le financement des routes rurales et urbaines.
A propos du premier thème, l’absence d’exposé sur les performances des agences routières ont permis de concentrer les débats sur la gestion des FER. Les échanges ont permis de constater que le niveau de maturité des outils de mesures des performances est encore faible. Il est sollicité que des actions de concertation avec l’appui d’un consultant sont nécessaires pour mieux définir les indicateurs appropriés et acceptés, destinés à l’évaluation des performances des FER et des Agences routières.
Quid des domaines d’intervention ?
En abordant le deuxième thème , il a été constaté que les Fonds Routiers ont tendance à embrasser trop de domaine d’intervention, et particulièrement celui de Madagascar. La position des FER est délicate dans le cas des routes locales avec l’intervention des élus qui ont des objectifs politiques beaucoup plus proches de la population que des usagers.
