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Région

Filière pêche

Miandrivazo fait face à une difficulté

mardi 18 décembre 2007 | Ax’s
L’ouverture de la pêche profite à tous.

La filière poisson d’eau douce constitue l’une des filières porteuses dans le district de Miandrivazo après le riz et l’arachide. Avec une pêche dont le volume peut atteindre les 2 tonnes/jour pour un lac (plus de 50 Ha), le district assure le ravitaillement des grandes villes environnantes dont Antsirabe, Betafo, tout le RN34 et même Tananarive. En 2006, avec les trentaines de lacs qui font fonction de pisciculture, la production annuelle a atteint les 792 T. Certes Miandrivazo élève des variétés de poissons, mais sa renommée est spécialement due à l’élevage du poisson « kadradra », une espèce autochtone, qui malheureusement avec l’ensablement des lacs est menacée.

Depuis quelques années, Miandrivazo a connu une véritable chute en matière de vente vu la rude concurrence avec les autres régions qui pratiquent la pisciculture en l’occurence la région d’Itasy, Alaotra, Boeny. C’est dans cette optique que le projet SAHA (« Sahan’Asa Hampandrosoana ny eny Ambanivohitra ») se positionne comme partenaire de la Circonscription Régionale du Développement Rural (CIRDR) en participant aux financements pour la relance des filières porteuses. D’autant plus que les poissons d’eau douce sont priorisés par le projet dans son intervention dans la zone de Miandrivazo.

Pour 2007-2008, l’ouverture de la saison de pêche a débuté le samedi 15 décembre à Miandrivazo avec la présence du député élu à Miandrivazo et région Menabe, Lova Rakotoniaina. La CIRDR a tenu à marquer l’évènement afin de mobiliser les différents acteurs pour le développement de cette filière mais également de susciter la considération des autorités locales aux enjeux de la filière. Le projet SAHA qui est à sa troisième phase en choisissant la zone de Miandrivazo veut non seulement relancer la filière « poisson d’eau douce » mais veut renforcer les capacités des acteurs ruraux à s’organiser et à se responsabiliser aux enjeux du développement surtout que le district possède de grand potentiel.

Les infractions réduites à 70%

Actuellement, près de 1500 pêcheurs pratiquent ce métier et 25 collecteurs ont obtenu un visa de conformité pour la collecte des produits. Un collecteur achète une cuve de 20kg à 18000 Ar pour les poissons de plus de 12 cm, et à 16 000 Ar pour les 5 à 6 cm. En tout cas, pendant la fermeture de la saison de pêche et depuis l’application des lois en vigueur avec la mise en place des brigades de pêche, les infractions ont été réduites jusqu’à 70%, fruit de la prise de responsabilité de la VOI (Vondron’Olona Ifotony) ou communauté villageoise.

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