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Divers

Affaire GALANA

Me Fara Rajaonarison apporte des éclaircissements

samedi 31 octobre 2009

Documents à l’appui, Me. Fara Rajaonarison, avocat de la société ou du groupe Galana, a appelé la presse ce vendredi après midi du 30 octobre 2009 en son cabinet à Anosy, pour faire l’état des lieux et offrir des précisions ou des points de droit sur ce que l’on peut appeler l’affaire Galana. Des litiges ou luttes entre deux grands actionnaires du groupe Galana ont en effet fait l’objet de publication dans la presse générant des inquiétudes dans l’opinion des employés mais également des doutes dans les esprits.

On dit en effet que la société Galana est mal en point et que ses principaux actionnaires sont en train de se chamailler pour chacun mettre la main sur la société sinon en exclure l’autre.

En tout cas, d’après Me. Fara Rajaonarison, la société Galana est au mieux de sa forme et de sa santé financière. De ce côté il n’y a rien à craindre. C’est la seule société issue de la politique de privatisation dans laquelle l’Etat malgache détient encore une part non négligeable des actions (30%) si pour d’autres cette part s’est déjà diluée pour ne plus signifier grand chose ou tout simplement être réduit à une part symbolique. Composée de deux sociétés – Galana Distribution pétrolière (GDP) et Galana Raffinerie Terminal (GRT), le groupe que Me. Fara Rajaonarison défend, a réalisé entre 2002 et 2007 des résultats positifs qui ont dégagé des bénéfices de l’ordre de 34 milliards d’ariary, payé des impôts sur les bénéfices qui s’élèvent à 9 milliards d’ariary et réglé des dividendes de l’Etat qui se chiffrent à 2,4 milliards d’ariary.

Par contre, soutient Me. Fara Rajaonarison, étant donné la crise financière mondiale, dont notamment la chute du prix du baril de pétrole (de 145$ en juillet 2008 à 33$ au mois de décembre 2008), les résultats avant impôts qui étaient de 5,2 milliards d’ariary jusqu’en septembre, n’ont pu couvrir les pertes exceptionnelles 2008 qui ont atteint les 10,9 milliards d’ariary, car il a fallu vendre à perte. Quoi qu’il en soit et si l’on devait en croire Me. Fara Rajaonarison, le groupe Galana n’est pas la seule compagnie qui ait des encours parmi les sociétés de distribution pétrolière. Mieux, Galana est aujourd’hui le N° 2 en terme de réseaux de distribution et le N°1 au global dans le secteur. Tout cela pour dire que le groupe est fier de ses performances qui sont reconnues par aussi bien les banques que les clients et les employés. Les banques ont augmenté les crédits auxquels Galana peut accéder. Par ailleurs, la société Sheritt lui a confié 50% de son approvisionnement en produits pétroliers.

L’unanimité des administrateurs a décidé en décembre 2008 d’une augmentation de capital.

Bref, le groupe Galana est financièrement et professionnellement compétitif et performant quoi qu’en en disent ses détracteurs. Et Me Rajaonarison de faire comprendre que tout ce qui est dit sur le groupe n’est que supputations encouragées par le litige que l’un des actionnaires entretient pour tuer la société faute de retrouver sa place comme administrateur pour l’instant ; car le groupe Galana a fait appel sur les décisions de justice afférant au groupe, parallèlement au recours au tribunal commercial.

Ces éclaircissements arrivent dans le cadre du litige opposant deux actionnaires de la Galana Distribution Pétrolière (GDP), Yqbal Rahim et Azad Hiridjee. Ce dernier cherche à retrouver sa place d’administrateur de la société.

Recueilli par Valis

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