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Culturel

Cinéma

Maxi Studio, un nouveau long métrage vers fin avril

jeudi 28 février 2008 |  1217 visites  | Franck Raj
Volatiana, actrice et propriétaire de Maxi Studio.

Cette fois, Volatiana & Co feront d’un nouveau film sentimental l’exception qui confirme la règle. Mais en même temps, Maxi Studio affiche une réelle volonté de démocratiser le métier d’acteur et d’actrice au pays. Hier, un casting fut organisé à cette fin au Tranom-pokonolona d’Analakely. Pour la réalisation du nouveau long métrage, il a fallu toute une journée pour Maxi Studio afin de tester quelques 150 nouvelles recrues sur les 183 inscrits. Beaucoup de jeunes et de moins jeunes y ont répondu présents. Mais on enregistrait aussi un nombre élevé d’enfants. A cet objectif, les futur(e)s acteurs ou actrices répartis en 6 groupes avaient eu à improviser une sorte de saynète en quelques minutes. « Certains d’entre eux ont besoin de quelques mois pour espérer de jouer convenablement leur rôle. En revanche, d’autres s’assimilent rapidement », a précisé l’actrice Volatiana. Par ailleurs, sept jurys furent désignés pour trancher sur les notes. Ils sont composés bien sûr d’artistes du cinéma comme Volatiana, ou du show-biz comme Dah’Mama. Mais, un représentant du ministère de la Culture et des Sports, M. Mamivola figurait aussi parmi les membres de cette commission d’examinateurs. Pour le reste, une dame représentait les actrices et un homme les acteurs. Enfin, on notait aussi la présence d’une passionnée de cinéma.

En sondant Eric, un jeune étudiant issu du quartier des 67 ha, on connaît la température quant à l’état d’esprit des participants au casting. « Certes, il faut qu’on gagne de sou. Mais personnellement, je joue surtout pour le feeling et la passion du ciné », reconnaît celui-ci. Pour Volatiana en particulier, le moment est venu pour casser l’inertie dans l’art. D’après elle, les beaux-arts ont été toujours mis de côté. D’autre part, l’initiative de ce genre serait à l’avantage de notre paysage culturel et de son épanouissement. De toute façon, le long métrage prévu sortir dans les salles obscures dans quelques temps serait en version malagasy. « Le message va merveilleusement passer. Même les habitants de la campagne auront leur part », a indiqué Volatiana de Maxi Studio. Pour le titre, il reste encore à ouvrir la boîte de Pandore. Pour l’instant, réjouissons-nous du fait que le thème a changé sur les grands écrans avec ce long métrage. Des affaires de cœur au profit les histoires de violence, qui dit mieux ?

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