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Antananarivo | 09h11
 

Divers

Association CEM

Mandat d’arrêt contre 4 fondateurs fugitifs

mardi 11 novembre 2008 | Franck Raj
Les avis divergent concernant cette association.

Actuellement, c’est la suspension d’activité pour l’association de développement dénommée centre Ezaka Miarisoa ou CEM des 67 ha. Une affiche est placardée sur les murs de ses locaux pour l’indiquer. A cela s’ajoute la mise sous scellé puis la perquisition du coffre de l’association ainsi que les meubles de l’association par la police le 23 octobre dernier. Par ailleurs, un mandat d’arrêt est prononcé contre D. Andrianarisoa, son Pdg, ainsi que trois autres de ses collaborateurs. Vendredi dernier par exemple, ces derniers ont coupé toute communication téléphonique, empêchant ainsi de les joindre. En l’espace d’une semaine, le Pdg de CEM a changé au moins 4 fois de domicile. Des témoins l’avaient même aperçu du côté de Manjakandriana. Mais le débâcle ne s’arrête pas là. Des employés de l’association ont reçu des plaintes émanant des clients pour escroquerie. Du coup, leurs collègues redoutent de subir le même sort que les premiers. Pour se défendre, ces pauvres agents déclarent que seuls les directeurs sont tenus responsables de la situation. A preuve, ils ont été reçus par voie de concours.

Plainte pour escroquerie

Dès le 20 octobre dernier, une plainte anonyme pour escroquerie a été déposée au parquet contre le président du CEM. Mais la création même de cette association prête à confusion. Car aussitôt après la mise sur pied du CEM, la caisse africaine pour les fonds de développement ou CAFD fût érigée. Et ce, par le même Pdg qui en devient également le président. L’on a annoncé publiquement que la CAFD a son siège en Afrique. Or, ce qui ne devrait pas être le cas puisque la caisse est bel et bien basée à Antananarivo dont le statistique porte le numéro 65124112008011029, celui du NIF 4770183. Sitôt créée, des tractations en vue de recrutement de personnel par les ténors de la CAFD sont lancées. Des concours devaient s’adresser alors à des conseillers mais aussi à des directeurs commerciaux. Depuis lors, 306 cadres, assistants de direction et agents commerciaux ont été les plus nombreux à y travailler. En l’espace de quelques mois, environ 4000 et 7000 clients ayant fourni des dossiers complets ont adhéré à l’association. La règle pré-établie définit qu’ils devaient d’abord cotiser avant d’espérer emprunter auprès de l’association. Beaucoup ont payé rubis sur l’ongle avec des montants variant entre un maximum de 50 millions Ar et un minimum de 2 millions Ar. S’il faut ajouter le fait un agent est primé de 4000 Ar pour chaque nouvelle adhésion et qu’il peut drainer à lui seul une cinquantaine de clients. « Cela fait beaucoup », pour un illettré.

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