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Divers

Téléphonie mobile

Madamobil et l’Omert ont perdu un premier procès

jeudi 29 octobre 2009

« C’est juste une décision en référé. Elle ne préjuge en rien du fond de l’affaire qui sera jugé ultérieurement » ; c’est la réaction à chaud d’un responsable de chez Madamobil aussitôt après le procès qui oppose cette société et l’Omert au Syndic d’intercel. Sur le fond, poursuit notre interlocuteur, ce procès est injustifié, tardif et irresponsable. Il explique : « Injustifié puisque l’Omert, seul organisme habilité en la matière, confirme la validité de notre licence. Tardif puisque ce procès intervient plus d’un an après la publication de la décision de l’Omert nous accordant la licence, alors qu’entre temps, Madamobil a investi des millions de dollars pour la construction du réseau. Irresponsable, puisque les conséquences éventuelles d’un tel procès seraient désastreuses pour l’emploi et pour le développement des télécommunications et de la téléphonie mobile à Madagascar ».

Répondant à la question de savoir quelle sera la suite à donner à cette affaire, ce responsable n’a pas caché son optimisme car laisse-t-il entendre, ce fut un faux procès commandité par ceux qui ont le plus à craindre de l’arrivée d’un quatrième opérateur.

C’était ce mercredi 28 octobre 2009 que s’est déroulé le procès Madamobil à l’issue duquel, cette société de téléphonie mobile est sortie perdante face à ce que notre interlocuteur appelle le syndic d’intercel.

Recueilli par Bill

1 commentaire

Vos commentaires

  • 30 octobre 2009 à 05:52 | georges Rabehevitra (#3099)

    Je ne connais pas les tenants et aboutissants de cette histoire mais dans tous les cas, je n’ai jamais entendu d’appel d’offres pour une 4ème licence.

    Si il n’y pas eu d’appel d’offres, la licence est nulle et non avenue. Quant à la menace pour les emplois, bllabla, on connaît.

    Les entreprises privées on tendance à ne pas respecter les règles du jeu, avec la complicité des politiques. Sans attendre d’avoir les autorisations légales, on commence à investir et après, quand i y a problèmes juridiques, on évoque des arguments fallacieux genre on a déjà investi, nous avons créé x emplois.....

    Le secteur privé devrait penser qu’utiliser à son profit les faiblesses de ’Administration et des politiques, est un calcul à court termes.

    A long termes, le secteur privé y laisse à chaqque fois beaucoup de plumes. Il n’y à qu’a voir ce qui vient de se passer dans notre pays

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