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Culturel

Traduction de la langue franco-malagasy

Les questions budgétaires restent un facteur de blocage

vendredi 8 février 2008 |  701 visites 
Raharinirina Rabaovololona, une spécialiste en la matière.

La traduction de la langue malgache est d’actualité mais un grand problème se pose quant à sa mise en œuvre. Bref entretien avec une spécialiste en la matière, en la personne de Raharinirina Rabaovololona.

Cette femme n’est pas seulement connue pour ses responsabilités au sein du Difp (Département interdisciplinaire de formation professionnelle), ou ses travaux de recherches au sein de CIRAM (Centre interdisciplinaire de recherche appliquée au Malgache) et récemment encore son rôle dans la préparation du colloque international du LATEC en avril prochain. Elle a gagné surtout en notoriété dans ses efforts en traduisant les langues franco-malagasy. Un bref entretien.

- Madagascar Tribune : Verra-t-on apparaître un logiciel de traduction lors de ces journées sur « langues et technologie » des 10 et 11 avril prochain ?

° Raharinirina Rabaovololona : « On est sur le point d’attendre la sortie du traducteur automatique. Mais actuellement, nous disposons déjà d’un dictionnaire informatisé ».

- Comment situez-vous la langue malgache par rapport à l’évolution technologique ?

° Je trouve que la langue dispose d’un moyen pour s’intégrer à la technologie, mais nous manquons d’effort pour le réussir. Il est vrai aussi que certains vocabulaires sont nettement encore insuffisants.

- Est-ce que cette traduction de notre langue sur logiciel informatique est-elle bien vulgarisée au sein du public actuellement ?

° J’ai pu stocker un bon nombre de données dans mes archives personnelles. Seulement, je remarque une grosse lacune dans la politique de vulgarisation des acquis de la recherche. Si on arrive à combler cette faille, c’est seulement à partir de là qu’on peut se demander sur une possibilité de pouvoir les vulgariser.

- Mais quel est le véritable problème ?

° Il n’existe aucun réseau afin qu’on puisse vulgariser. Au Ciram, des coupures fréquentes se produisent. En vérité, un embryon de banque de données linguistiques a été déjà mis en stock mais il lui manque les liens nécessaires pour pouvoir l’exploiter comme lors du prochain colloque par exemple. Enfin, si nous disposons un budget, je pense que nous pouvons faire quelque choses. A défaut, tout reste à l’état actuel de la situation. Or, beaucoup de réalisations ont pu être déjà enregistrées en polytechnique grâce au budget, ce qui n’est pas encore le cas en linguistique...

Propos recueillis par Franck

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