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Société

Utilisation des biens publics

Les ministères de la Santé et de l’Enseignement pointés du doigt

jeudi 30 août 2007 | Alphonse M.

A quelques jours de l’ouverture officielle de la campagne des législatives, le KMF/CNOE revient à la charge. Cette association œuvrant dans l’observation des élections depuis presque une vingtaine d’années, a vivement critiqué des pratiques pas catholiques de certains agents de l’Etat durant les élections. Le CNOE, par le biais de son secrétaire général, a fustigé les responsables gouvernementaux. Malgré les dispositions légales, certains fonctionnaires ont utilisé les biens publics à des fins politiques. Avec son franc-parler, le numéro deux du CNOE a cité certains agents du ministère de la Santé et du Planning familial ainsi que ceux du département de l’Education nationale et de la Recherche scientifique de mettre à la disposition des politiciens les biens publics.

A signaler que tous les chefs CISCO (Circonscription Scolaire) et les directeurs régionaux du ministère de la Santé sont dotés de voitures tout-terrain pour les besoins de leur service. Mais, selon le CNOE, ces biens de l’Etat ont été utilisés par des hommes politiques et ceci avec la bénédiction de leurs chefs hiérachiques.

Requêtes et interpellations...

Depuis sa création en 1989, le KMF/CNOE n’a eu de cesse d’observer les élections et autres consultations populaires. Des irrégularités et des entorses à la loi ont été constatées dans plusieurs bureaux de vote dans toute l’île. Parmi elles, à noter l’omission volontaire ou non des noms des électeurs, l’intimidation des candidats adverses, l’utilisation des biens publics, la falsification des procès-verbaux des résultats de vote...

A cet effet, des requêtes ont été envoyées au CNE (Conseil National Electoral), à la HCC (Haute Cour Constitutionnelle) ainsi qu’au ministère de l’Intérieur. Mais, elles n’ont connu aucune suite. A preuve, les mauvaises pratiques restent et les hors-la-loi agissent sans être inquiétés.

Une manière de dire qu’ils ont eu des protections en haut lieu. Est-ce que nos dirigeants ont-ils vraiment une volonté d’organiser une élection libre et transparente ?

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