Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
jeudi 25 avril 2024
Antananarivo | 23h28
 

Divers

Affaires des 17 tonnes de cuivres

Les marchandises saisies par l’État

vendredi 3 septembre 2010 | Ben
Les ministres de la Culture, de l’Environnement, des Transports, accompagnés par le secrétaire d’Etat à la Gendarmerie.

Le conseil de gouvernement de la Haute autorité de transition du 31 août 2010 a été informé par le ministère des Transports sur les objets saisis par l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) provenant des épaves du bac de l’Étoile et qui se sont révélés comme étant d’une valeur inestimable car hautement historique et incessible. Le lendemain 1er septembre 2010, afin de s’adapter aux circonstances devant lequel se trouve l’État, le conseil des ministres prend au titre du ministère de la Culture et du Patrimoine, un décret portant modification du décret n°205-111 du 2 mars 2005 portant création du Comité national du Patrimoine.

D’après la présentation de cette affaire qui l’oppose à la société RDM en possession de décisions de justice lui certifiant la pleine propriété des marchandises et indiquant qu’aucun recours contre cette décision n’est dorénavant recevable, le Comité national du Patrimoine devrait élaborer ou étoffer la liste des objets ayant ce caractère de patrimoine. Il faut avouer que la société RDM a gagné partout à Toliara les procès auxquels elle avait été confrontée car les représentants des ministères dont l’APMF, étaient incapables de fournir des pièces concrètes pouvant convaincre les juges. En tout cas, selon la défense de la société RDM, le tribunal a demandé à l’État par APMF interposée, de donner le numéro de ces objets dans le registre du patrimoine national et/ou le numéro du procès-verbal d’inventaire dans lequel figurent de tels objets ; mais en vain.

L’usage du marteau et du burin nous rappelle les prises des ministères en son temps.

La saisie et l’ouverture par effraction du conteneur déplorées par la société RDM ce 1er septembre 2010, car effectuées sans décisions de justice, ont stupéfié à plusieurs titres la presse et l’assistance des deux parties en conflit. L’usage du marteau et du burin (il ne manquait plus que le « mpiandry » ou le dadarabe) nous rappelle les prises des ministères en son temps.

Mais une fois mis à jour, les objets ont révélé leurs valeurs intrinsèques que le Pr. Rafolo a bien mises en exergue. Des technologies, du savoir, du design, des transactions, des techniques d’armement et des cultures d’une époque ; et pas n’importe laquelle puisque ces objets datent du début, à la rigueur du premier quart du 16è siècle. Quand on sait que Madagascar fut découverte par le portugais Diego Diaz en 1500, ces épaves de navires échoués dans les eaux de Madagascar sont d’un caractère très précieux, des vestiges inespérés pour les chercheurs et pour l’identité nationale.

Me Solange Randrianjafisoa de la défense de la société RDM.

Mais encore faut-il que l’État y mette du sien car jusqu’à maintenant, cette liste de patrimoine est en fait incomplète. On craint qu’elle ne soit pas à l’ordre du jour au vu du budget alloué au ministère de la Culture et du Patrimoine (cf. Loi des Finances rectificative 2010, 4 016 715 457 Ar.). Or ce sont des objets de musée d’une portée nationale et internationale et l’ensemble de ladite marchandise appartenant à la société RDM, est un patrimoine inaliénable et incessible pour Madagascar selon le Pr. Rafolo, aussitôt confirmé par Mireille Rakotomalala, et Roland Ranjatoelina, respectivement ministre de la Culture et du Patrimoine et ministre des Transports.

Les objets de la discorde.

Bref, au nom du Patrimoine, considéré par la défense de la société RDM comme affirmation gratuite car aucun texte n’a convaincu la justice à Toliara, cette société est dessaisie de ses biens. Il a fallu l’expertise du Pr. Rafolo pour changer le cours des choses et convaincre l’État de prendre des mesures plus adéquates. Il a fallu cette découverte mise à jour par la société RDM pour que l’opinion accorde autant d’intérêt au patrimoine historique ; le patrimoine faune et flore n’en parlons plus. Bizarre s’étonne le mal pensant.

8 commentaires

Vos commentaires

  • 3 septembre 2010 à 09:16 | BRUNEAU (#3303)

    Peu de Malgaches ont connaissance des prix facturés aux armateurs : l’heure d’un ouvrier est facturé par la Secren entre 20 000 et 35 000 Ariary.

    Un mois de main d’oeuvre revient donc à l’armateur à environ 4,8 millions d’Ariarys, alors que l’ouvrier touche un salaire d’environ 200 000 Ariarys.

    Où va l’argent ? se demandent les armateurs, puisqu’ils constatent qu’il n’y a pas de nouveaux investissements....

    http://info-premier.blog4ever.com/blog/lire-article-414508-1902495-35_ans_de_la_secren___albacora_tire_la_sonnette_d_.html

    • 3 septembre 2010 à 10:39 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à BRUNEAU

      Bruneau !!

      votre boussole est complètement déréglée .

    • 3 septembre 2010 à 19:04 | BRUNEAU (#3303) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      Au port de Diego Suarez

      Les installations héritées de la base militaire française restent près de 100 ans après leurs réalisations, les plus belles de l’Océan Indien, notamment la cale sèche, capable d’accueillir les plus gros navires de pêche.

      Peu de Malgaches ont connaissance des prix facturés aux armateurs : l’heure d’un ouvrier est facturé par la Secren entre 20 000 et 35 000 Ariary.

      Un mois de main d’oeuvre revient donc à l’armateur à environ 4,8 millions d’Ariarys, alors que l’ouvrier touche un salaire d’environ 200 000 Ariarys.

      Où va l’argent ? Se demandent les armateurs, puisqu’ils constatent qu’il n’y a pas de nouveaux investissements.

      Et pourtant tous les ans, les armateurs espagnols et français reçoivent en Europe, des délégations de la Secren qui leur promettent des nouveaux investissements.

      si rien ne bouge, Maurice prendra la relève et qu’il sera alors très difficile de revenir à Diego Suarez.

      Or, dans un monde de plus en plus concurrentiel, ce sont les financiers qui décident depuis leur lointain bureau.
      Et pour eux, le calcul est le suivant : le budget d’entretien d’un thonier varie entre 200 000 euros et plusieurs millions d’Euros par an.

      Albacora représente pour Diego deux à trois gros bateaux par an et plusieurs bateaux de taille moyenne. Cela parait incroyable lorsqu’on connait les salaires malgaches.

    • 4 septembre 2010 à 01:30 | Tanindrazana (#3224) répond à BRUNEAU

      Ny azo lazaina hatramin’ireto HAT tonga teo amin’ny fitondrana dia tsotra : Mpangala-pitondra ireo ka tsy mahagaga raha tsy mandeha amin’ny laoniny ny fandehan-javatra rehetra eto amin’ny firenena. Ny famindra-pahefana tsy ara-dalana, ny mpanolotsaina manodikodina ny « Constitution », ny miaramila manodikodina vola ary dia mamitaka sy mamono vahoaka mihitsy aza. Fitahana amin’ny lainga ny olona. Ny Radio tsy milaza ny marina fa amboarina araka izay tiana. Gadraina ny olona ary tsaraina tsy ara-drariny ny Malagasy eny hatramin’ny filoha teo aloha aza. Ny fitsarana aza manao ny ataony. Ny MInistera tsirairay avy samy manodikodina izay azony. Jerevo ny vola amina tapitrisa tsy hita tao Ambohitsorohitra, Jereo ny bois de rose. Raha mba misy olona mijoro tahaka ilay ministra ny fifandraisana teo, dia henjehina. Ho potena mihitsy ny maha-izy azy satria tsy manaraka ny adalan-drizalahy.. Potehina ny fanan’ny olona ary ravana mihitsy aza ny asa aterak’ireny. (AGOA, TIKO etc...) . Potehina ny Radio dia afaka madiodio ireo nanao izany.Ny miaramila sy polisy aza lasa mangalatra, manendaka ary mamono olona. Ity lazaina fa filoha moa tsy lazaina intsony impiry impiry no mandainga sy manodikodina resaka. Manodikodina raopilanina ary koa mampiasa ny volam-bahoaka hanaovany ny fafinaretany. Ny mpikambana aminy moa izao dia maro ireo lasa nanankarena tampoka. Oadray ireto trano mijoalajoala sy fiara 4x4 mandehandeha eran’ny tanana.Vakiana ny « conteneur » an’i zaroa dia hamidy gaboraraka. Lazaina fa manakorotana amin’ny bomba ny mpanohatra ; lazaina fa nisy nitifitra i Rajoelina. lazaina fa...nefa ny marina tsia....Ny haren-tany mivoaka antsokotsoko tsy lazaina intsony.Manao ny halatra sy fanondikodonana daholo izay mahita hirika rehetra. eny hatramin’ireo vahiny sy firenena hafa mihitsy aza dia tonga manao ny tsy fanao rehetra. Aiza moa fa ny fitondra misy aza ange tsy eken’izao tontolo izao e. Voasazy mihtsy aza ange ireo mpitondra ireo ary tsy nanome vola intsony ry zareo mpamatsy vola fa sao voahodikodina indray. Ny ao amin’ny Banky Foibe aloha dia aoka fotsiny. Terena ny atsy , terena ny aroa. Tapenam-bava ny atsy ary asaina mitabataba ny aroa. Nesorina ny Praiministra namana dia nosoloana ary lasa fahavalo. Ry Rakoto lasa namadika palitao fa sao tara « train » ka tsy tafiditra amin’ny fanangonan-karena. Amboarina hono Antsomjombe fa maika hanao ny asany DJ ilay filoha kanefa ireo lazaina fa tokony hiaka-tsehatra anefa ange tsy ampy sakafo no sady very fananana sy asa ka tsy mana-katao. Ny ankizy izao asa raha hiditra hianatra fa sady tsy misy ecolage na koa tsy manana ny eti-mividy ny kahie sy solaitra ary boky. Ny mpangalatra sy mpanao ratsy mitombo isan’andro eran’ny nosy. Tsy mahagaga raha nilaza ity filou Ra=joelina fa hanamboatra « Prison » vaovao hono. Hitombo marina mantsy ireo ho gadraina aoriana kely. Toa hanamboatra hopitaly koa hono izy. RAha ny fandehan-javatra dia ho betsaka ny marary fa sady tsy misy hoanina no tsy misy ny vola hitsaboana. Tsy mahagaga anareo ve ny mahita fa maro dia maro ireo olona maty tanora hatramin’izao nisian’ny krizy izao. Aiza re ilay fanovana nodradradradraina e ? Demokrasia, demokrasia...hay ka ilay izy « Demoncratie ». Fanjakan’ny DEMONY. Mangaltra, manodikodina, mamitaka, mampitahotra, mampigadra, ...tsy mila izany « reconciliation » izany, manimba izay mba natsangana, manakorontana ny fianainam-bahoaka, eny hatramin’ny any amin’ny fokotany kely any ambanivohitra any...Kalachnikov na UZI ( ilay basy nampiasaina teny ambohitsorohitra nitifirana ireo mpitolona avy aty an-damosina) hono ny famantarana ity fitondrana ity. Mpampihorohoro.... aoka angamba izay fa na telo andro aza tsy ho tapitra ny zava-dratsy nataon’ireo mpitondra santoka ireto. Hitondra antsika ho aiza hono ? Any amin’ny Repoblika faha-IV. Repoblika inona izany mety hatsangana izany raha toa izao no fanaon’ireto olona milaza fa hitondra fanavoazana ? Aiza ary ianao ry Pasitera Andriamanjato no tsy miteny intsony amin’izao fanaovan-dratsy izao ? sa efa lasa niova sehatra koa ny theolojia Kristianina ? Aiza kioa ireo mpahay lalana nikoizana teto ? toa laza mpangalatra sy mpamitaka avokoa hatramin’ny mpitsara aza. Aiza ary isika raiamandreny fa toa lasa zaza bodo kely saina no mitonona ho rain’ny Mlagasy ? Aiza ary isika tanora nandia fianarana fa toa haviraviran’ny sasany toa tsy misy vidiny ity firenentsika ? Aiza isika, olon-kendry ? fa toa mivaralila amin’ny tsy izy ireto milaza fa mpitondra ? Aiza ireo razana nanana ny fahendra Malagasy fa toa potehin’ny olona ny fanahy maha-Malagasy antsika ? Aiza ary ireo mpitolona nananantsika fa toa misalasala hijoro noho ny fampitahorana ireto Malagasy ? Masina ity tany ity ka mijoroa ry MALAGASY fa fotoanany ny fanovana marina izao fa tsy fitiavan-tena tahaka ny fanaon’ireto mpisoloky. Manana olon-kendry isika sahy mijoro ka tohano. Mila mijoro sy manangan-tsaina hoan ;ny fandresena amin’izay isika. Mahereza fa ny fanovana tsy miaraka amin’Andriamanitra sy tsy mifantoka amin’ny fampandrosoana ny Malagasy marina dia fitaka sy fampandriana adrisa fotsiny. Alao hery ry Malagasy, fa na inona hidona, na inona hipaoka, na firenena iza hamingana, dia hijoro amin’ny rariny sy hitsiny ireto vahoaka Malagasy ireto.

  • 3 septembre 2010 à 10:45 | Rainivoanjo (#1030)

    « car aucun texte n’a convaincu la justice à Toliara » : Madagascar est à piller, texte ou pas texte. De toute façon, aucun texte n’a pas plus de valeur que de la monnaie sonnante et trébuchante. Combien de jugements de tribunaux n’ont pour le moins été bizarres, surtout dans le Sud ? Cela ne vous dit rien ces gens impliqués dans des braquages et autres vols et qui ont été libérés ? Depuis quand peut-on s’approprier dans un pays des objets que l’on a récupérés dans les eaux territoriales ou même les sous-sols sans limitations ?

  • 3 septembre 2010 à 10:55 | Basile RAMAHEFARISOA (#417)

    Un décret de Monsieur le Premier Ministre en exercice suffit pour que les épaves anciennes, à caractère archéologique,soient déclarées « PATRIMOINE NATIONAL ».

    Le Ministère de la Culture se décide à :

    - faire l’inventaire,

    - à numéroter les pièces,

    - à ficher ces dernières,

    et s’occupe de la conservation.

    D’autre part,il pourrait engager une poursuite judiciaire contre les « trafiquants » et les « receleurs » des objets récupérés,non déclarés,à caractère archéologique,considéré comme « Patrimoine National ».

    QUE LES TRAFIQUANTS DE TOUT GENRE,en particuliers,les trafiquants d’épaves sans scrupules ,n’envahissent pas notre Pays, Madagascar.

    Basile RAMAHEFARISOA

    b.ramahefarisoa@gmail.com

    • 3 septembre 2010 à 12:32 | IMPART (#3287) répond à Basile RAMAHEFARISOA

      les mots fantoche et illégal !.
      Vous dites Premier ministre et Président mais vous oubliez de mettre les qualificatifs essentiels « fantoche et illégal ». Ce sont les mots à ne pas négliger dans vos commentaires !

    • 4 septembre 2010 à 10:37 | Basile RAMAHEFARISOA (#417) répond à IMPART

      Impart

      Merci,

      je vous laisse « vos » qualificatifs.

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS