Le mouvement de contestation mené par les opérateurs en bois de rose d’Antalaha est maîtrisé. L’autorité locale a déclaré hier, « zones rouges » tous les lieux publics susceptibles d’accueillir les manifestations de mécontents. « Nous sommes obligés de changer de stratégie. », a souligné M.Narison, l’un des meneurs du mouvement. Selon notre interlocuteur, certains parmi les meneurs du mouvement ont été obligés de fuir la ville de peur d’être arrêté. « Une nouvelle stratégie s’impose pour pouvoir mener jusqu’au bout notre combat. », a-t-il expliqué.
Affaire politique
Cette affaire « bois de rose » est aujourd’hui devenue politique. Les « victimes » accusent les dirigeants de malmener une population qui les a propulsés au pouvoir en 2002. Les autorités locales ne sont pas épargnées. Les meneurs du mouvement dénoncent le manque de réaction du député d’Antalaha, Tsiajotso Didier, un député élu sous l’étiquette du parti au pouvoir TIM. « Notre député ne fait rien pour défendre l’intérêt de la population qui l’a élu. Pour nous, ce n’est pas un Solombavambahoaka. », s’insurge M. Narison. À cause de cette pression qui est devenue de plus en plus forte, aucune manifestation n’est prévue durant le week-end.