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Antananarivo | 23h22
 

Société

Pénurie d’eau

Les habitants d’Ambatolampy Antehiroka manifestent

jeudi 12 novembre 2020 | Fano Rasolo

Galère. Trois jours consécutifs sans eau, les habitants d’Ambatolampy Antehiroka, dans le 6ème arrondissement de la Capitale ont manifesté leur mécontentements.

Hier, dès le petit matin, ils sont descendus dans la rue et ont bloqué la circulation avec des bidons jaunes disposés en guise de barrage au niveau de la rue principale du quartier. « Nos robinets sont à sec depuis 3 jours. Nous devons aller dans les quartiers riverains pour chercher de l’eau, comme Ambohibao et même jusqu’à Andranomena. Depuis quelques années, l’eau ne revient qu’entre minuit et 4 heures du matin, mais depuis 3 jours, il n’y pas plus rien c’est pourquoi nous sommes résolus à exprimer nos mécontentements », affirme un père de famille résidant à Ambatolampy Antehiroka.

« La pénurie d’eau est flagrante à Antananarivo, sans parler de la vétusté des infrastructures de conduite d’eau. Comme solution à court terme, nous recourons à la disposition citerne d’eau dans les quartiers à problème ». a confié Hery Hermann Andriamalala, responsable auprès de la JIRAMA.

A long terme, la réhabilitation de la station d’eau de Mandroseza permettra de disposer de 40 000 m3 supplémentaires pour augmenter la pression de l’eau à Antananarivo, poursuit-il.

Après le passage de l’équipe de la Jirama dans le quartier, une citerne d’eau d’une capacité de 10 m3 équivalant à 500 bidons de 20 litres été mise en place hier à Ambatolampy Antehiroka. Par la suite, ce sont des camions-citernes qui les remplissent en fonction des besoins. La citerne d’eau dans ce quartier est la 135ème disposée dans la capitale, notamment dans les quartiers victimes de pénurie d’eau.

Depuis des années, le problème d’approvisionnement en eau et électricité constitue l’un des maux majeurs qu’endurent les habitants d’Antananarivo. Chaque jour, des files de bidons jaunes à n’en plus finir sont aperçues dans des quartiers entiers de la Capitale, image coutumière illustrant la pitoyable et constante réalité qu’endure toute une population souffrant de la pénurie de ce liquide vital pour l’homme. C’est ainsi que les bidons et autres jerricans sont devenus des biens précieux pour chaque foyer. Dans des quartiers comme à Itaosy, Ampitatafika, Andoharanofotsy, Tanjombato, pour ne citer que ceux-là, l’eau ne coule que pendant des intervalles de temps limités, la plupart du temps durant la nuit jusqu’à l’aube, et la population s’est habituée depuis longtemps à ce mode de vie.

12 commentaires

Vos commentaires

  • 12 novembre 2020 à 09:57 | vatomena (#8391)

    Un coup de baguette magique de Rajoelina 1 ,et ,« ça ira ,ça ira » ! Mais ,à quelle époque donc il y avait de l’eau à toutes les fontaines et une eau gratuite.Qui s’en souvient

  • 12 novembre 2020 à 10:22 | lysnorine (#9752)

    « FAHIRANO » ! Manerana an’i Madagasikara mihitsy fa tsy any Androy ihany akory.
    https://malagasynews.com/videos/vaovao-mbs-alarobia-11-novambra-2020/
    0:17-5:34
    Olan’ny famatsian-drano eto andrenivohitra-Nanatanteraka hetsika fanairana ihany koa ny mponina Ambatolampy Antehiroko.

  • 12 novembre 2020 à 15:48 | Turping (#1235)

    Madagascar malgré la bénédiction de Dieu ne fait pas exception des états d’Afrique où l’eau potable devient une denrée rare inaccessible à tout le monde .La bénédiction sur le fait qu’ hormis la région du Sud ,ce n’est pas l’eau qui manque mais l’absence d’une politique de « gestion »de l’eau potable et les centres d’épuration La Jirama en faillite n’a pas résolu ce problème .Beaucoup de gens se contentent l’approvisionnement d’eau dans les puits .
    Une bouteille d’eau vive de 1 litre à 1,5 coûte 2000ariary c’est scandaleux alors qu’ailleurs dans les pays développés c’est trois fois moins cher la bouteille. L’eau du robinet sans la bouillir est source d’une maladie ,diarrhée ,.....

    • 12 novembre 2020 à 21:24 | lysnorine (#9752) répond à Turping

      Re Turping 12 novembre à 15:48
      « LA FAILLITE DES ÉLITES AFRICAINES [sy Malagasy] »

      « Madagascar malgré la bénédiction de Dieu ne fait pas exception des états D’AFRIQUE où L’EAU POTABLE devient une DENRÉE RARE inaccessible à tout le monde... La Jirama en FAILLITE N’A PAS RÉSOLU ce problème »

      Tsy ny JIRAMA irery ihany no « faillite » sy tsy mahavita azy, ary tsy eto Madagasikara irery ihany, fa manerana ny Afrika zanatanin’ny Fanjakana Eôropeanina fahizay, ka ny AVARA-PIANARANA AMAM-PAHALALANA – be diplôna sy/na be galona, ny mitonona ko TEKNÔKRATY no tompon’antoka voalohany amin’izany hatramin’izay ka mandrak’ankehitriny.

      Misy lahatsoratra momba izany ity, niseho tao amin’ny « Afrique Tribune », Volume 1 Numéro 16, Du 9 au 22 juin 1995, gazety efa maty niseho tany Montreal, Kanada, nitondra ny lohateny hoe :

      « LA FAILLITE DES ÉLITES AFRICAINES »

      Monsieur Édem Kodjo, premier ministre du Togo, EXONÈRE les élites africaines de toute RESPONSABILITÉ dans la ruine indicible de leur pays respectif et la RÉDUCTION DE LA MASSE DE LEUR POPULATION À UNE MISÈRE HIDEUSE, HONTEUSE ET INHUMAINE, qui ouvrent la voie à une recolonisation patente et inexorable de l’Afrique en cette fin du deuxième millénaire. Sa réponse négative à la question d’Afrique Tribune (no 14, du 12 au 25 mai 1995) sur la « part des élites africaines dans la faillite du continent », illustre le refus de responsabilité de ces « élites »qui, PAR LES BONNES GRÂCES DE L’EX-PUISSANCE COLONIALE, sillonnent les avenues du pouvoir en Afrique depuis les indépendances, (années soixante).

      Contrairement, en effet, à ce que semble suggérer M. Édem Kodjo, les « élites »africaines, c’est-à-dire, selon la définition du Petit Robert, les « personnes qui occupent le premier rang, de par leur formation, leur culture », ont bel et bien « GÉRÉ »leur continent et « PRIS EN MAIN LA DESTINÉE DE LEUR PAYS ». Et les INTELLECTUELS ET TECHNOCRATES AFRICAINS de tout horizon, TANT CIVILS QUE MILITAIRES, ont toujours hanté les hautes sphères étatiques et figuré aux premières loges de la vie politique, aussi bien QU’ÉCONOMIQUE, COMMERCIALE, MONÉTAIRE OU FINANCIÈRE de leur patrie. Il est donc tout à fait inconsidéré de vouloir faire croire, ne serait-ce qu’un instant, que les dictateurs africains, du Nord au Sud, comme d’Est en Ouest, ont pu confisquer le pouvoir et exercer tout seul leur TOTALITARISME, sans la PARTICIPATION ACTIVE, entière et intéressée de ceux-là mêmes qui se qualifient volontiers de « technocrates » !

      Ils n’ont pas été non plus absents des organisations internationales ou régionales bien que certaines aient dû probablement se trouver un point de chute après, par exemple, la reprise en main directe par les Français d’Air Afrique ou la banqueroute congénitale de l’Agence panafricaine de presse, témoignages vivants d’une certaine inaptitude et inconséquence des « élites » africaines. Un examen approfondi du bilan financier de l’organisation de l’Unité africaine (OUA) depuis sa création révélerait sans aucun doute les mêmes tares déjà bien connues des sociétés étatiques, nationales, publiques ou parapubliques.

      Poser la question de savoir si les motivations de ces « élites » africaines au pouvoir depuis plus d’un tiers de siècle ont été la recherche de la promotion de la majorité de leurs concitoyens, notamment sur le plan de L’ALIMENTATION, de la SANTÉ et de la prévention des maladies, de L’ÉDUCATION et de la FORMATION PROFESSIONNELLE, du SAVOIR TECHNIQUE ET TECHNOLOGIQUE, c’est mettre au jour les causes contemporaines du destin tragique des peuples d’Afrique. DÉPOUILLÉS lentement mais sûrement de leur CAPACITÉ D’AUTOSUBSISTANCE ALIMENTAIRE par une politique économique et commerciale au service systématique des intérêts de l’ex-puissance coloniale, appliquée studieusement par leurs « élites », les peuples africains sont devenus les débiteurs auprès d’États étrangers et d’organismes internationaux d’une énorme dette perpétuelle dont ils ignorent à quoi elle a bien pu servir. Ils apparaissent désormais comme des ÉTERNELS ASSISTÉS DE LA CHARITÉ INTERNATIONALE, multi- et bilatérale, qui essaient tantôt d’immigrer clandestinement dans les pays riches du Nord, dans l’espoir d’échapper au cachot d’une misère physique, économique, financière, technique et culturelle où les ont plongés leurs « élites » dirigeantes et que viennent renforcer LES POLITIQUES NÉOCLASSIQUES DITES D’AJUSTEMENT STRUCTUREL, DE PRIVATISATION ET DE BRADERIE DU PATRIMOINE NATIONAL, DE FLEXIBILITÉ DES SALAIRES ET DES TAUX DE CHANGE, ET PLUS GÉNÉRALEMENT, DE DÉSAGRÉGATION DE L’ÉTAT AFRICAIN pour accélérer sa recolonisation inavouée, inavouable mais indéniable.

      Les « élites » africaines ont été et restent le fer de lance de cette évolution régressive. CE NE SONT CERTAINEMENT PAS LES « NON-ÉLITES » AFRICAINES, à savoir, le petit agriculteur, éleveur ou pêcheur, le petit artisan, commerçant ou gargotier, le conducteur de bus, de taxi ou de taxi-brousse, l’instituteur de brousse ou des bidonvilles, les modestes salariés de l’administration du secteur public ou privé, les sans-emploi et sans logis, diplômés ou non, etc., QUI ONT PARTICIPÉ AUX PROCESSUS DE DÉCISIONS GÉNÉRATRICES DES POLITIQUES CATASTROPHIQUES mises en œuvre depuis près d’un quart de siècle, mais bien les « élites » bardées de titres et de diplômes prestigieux. LA FAILLITE DU CONTINENT AFRICAIN [sy Madagasikara koa izany !], C’EST, AU PREMIER CHEF, LA FAILLITE DE SES « ÉLITES ».

    • 13 novembre 2020 à 15:51 | Turping (#1235) répond à Turping

      Lysnorine ,
      Par déduction, la faillite de la JIRAMA ,c’est le reflet de la politique gouvernementale ,ses carences et manquement pour la gestion de « l’eau » pour sa population, nous expliquant ,bien sûr comme vous l’avez mentionné la faillite « des élites africaines » qui dirigent leurs pays respectifs ..

    • 13 novembre 2020 à 18:31 | lysnorine (#9752) répond à Turping

      « INTY SY NDAY : TSY METY VIZAKA MAMPIJALY VAHOAKA » [Ny JIRAMA]
      Gazetin’ny nosy
      Publié le 13 novembre 2020
      http://www.lagazette-dgi.com/?p=49603

      « Miezaka ny tsy hiresaka momba ny orin’asa Jirama sy ny asa tolotra omeny ihany izahay fa tena TSY ZAKAN’NY FANDEFERANA SY NY FIKOMBONAM-BAVA INTSONY e !. Mety hisy hanome tsiny anay hoe “tsy mieritreritra sy tsy mijery ny ezaka ataon’ny Jirama”. Eny tompoko. Tsy maninona fa omeo tsiny izahay fa NY IAINAN’NY REHETRA ALOHA IZAO, na mpanjifa tsotra isan-tokantrano na mpanjifa any amin’ireny orin’asa isan-karazany ireny dia “TSY METY VIZAKA MAMPIJALY VAHOAKA NY JIRAMA”. TSY NY FAMATSIANA HERIN’ARATRA IHANY NO AHITANA IZANY FA HATRAMIN’NY FAMATSIANA RANO FISOTRO koa. Ivelezana daba manerana ny tanàna anefa, na andrenivohitra na ambanivohitra, NY FANENTANANA NY TOKONY HAMPIASANA RANO FISOTRO MADIO”, fa TOA MANDATSA SY MANESO NY VAHOAKA NY JIRAMA [sy ny mpitondra Fanjakana !] AMIN’IZANY, ary tsy mihetsi-bolo-maso akory ry zareo raha mandre ny fikaikaikan’ny mpanjifa.

      « Ny HERIN’ARATRA indray, EFA VONDROM-BAROTRA TSY MIANKINA AMIN’NY FANJAKANA ny ankamaroan’ny MPIANTOKA ny HERIN’ARATRA APARITAKY ny JIRAMA ho an’ny mpanjifa azy fa vao mainka mampahory. TAPAKA LAVA SADY MAHARITRA. Ny mpanaraka ny lalao baolina kitran’ny Barea sy ny Ivoariana tamin’ny fahitalavitra izao alina dia maro ny faritra tsy afaka nanaraka izany satria tapaka ny herin’aratry ny Jirama. Tamin’ny alarobia hariva koa, NANOMBOKA TAMIN’NY 7 ORA SY 25 MINITRA TEO, DIA TAPAKA NY HERIN’ARATRY NY JIRAMA TAMIN’NY FARITRA MARO, EFA ANTSASAK’ADINY MAHERY. Ao anatin’izany rehetra izany, iza no tsy mikaikaika fa NY SARAN’NY FAKTIORAN’NY JIRAMA NO LAFO INDRINDRA, raha miohatra amin’ny saran’ny herin’aratra sy rano amin’ny firenena rehetra maneran-tany ? Ny sandam-bola Malagasy anefa mitotongana be ka mitarika ny fahambanian’ny fahafaha-mividin’ny mpanjifa ! Ny fijalian’ny mpanjifa raha mba tratra aoriana roa andro monja ny fanefana ny saran’ny faktiora moa dia tena tsy hita fariparitana. MBA MIREHAREHA NY AO AMIN’NY FILANKEVI-PITONDRANA (CONSEIL D’ADMINISTRATION) SY NY FOIBEM-PITANTANANA (DIRECTION GÉNÉRALE) AMIN’ITY JIRAMA ITY FA TENA MANANA VAHAOLANA SY TETI-PANARENANA, FA VAO MAINKA MIHARATSY... »
      Ralay

  • 13 novembre 2020 à 07:40 | vatomena (#8391)

    Lysnorine==C’est comme un coup de tonnerre que ce document que vous nous avez offert ..’l’Afrique est mal partie nous avait dit Raymond Arond .60 ans apres ,c’est le désastre ,le naufrage.La jeunesse africaine se jette à la mer pour fuir. Et pourtant ,jamais l’Afrique n’a reçu autant d’argent.L’étranger a mis à jour toutes les richesses minières et paye.La charité internationale déverse des milliards d’aides. sans aucun bénéfice pour la population.Les élites africaines sont tres mal venues.Elles ne sont pas un levier pour l’Afrique mais un poids. Sous le régime colonial ,ces élites en formation étaient un espoir ,une promesse .Livrés à elle memes ,elles ont toutes faillies pour le plus grand malheur du peuple.

    • 13 novembre 2020 à 08:19 | arsonist (#10169) répond à vatomena

      « L »Afrique noire est mal partie« est un excellent livre écrit par René Dumont , un ingénieur agronome et un des premiers »écologistes" en France .
      Ce livre écrit dans les années 1960 décrit étonnamment avec prémonition et précision le sociétal , le social , l’économique et le politique que vivent les populations gasy à l’heure actuelle .

    • 16 novembre 2020 à 19:44 | bekily (#9403) répond à vatomena

      « L’AFRIQUE EST MAL PARTIE » , c’est de DUMON je crois , un ingénieur agronome dans la recherche scientifique (ORSTOM), ne pas confondre avec le philosophe ARON , sand d......

      Ce livre était interdit à Madagascar du temps de Tsiranana qui détestait les « gauchos » de l’ORSTOM !!!!

      Et oui tout était prévisible , après la françafrique le règne des corrompus mafieux....en Afrique NOIR !!!
      Les Arabes se sont débrouillés autrement , pas toujours mieux malgré le pétrole en Algérie...

    • 16 novembre 2020 à 20:11 | nez_gros (#10715) répond à vatomena

      L’Afrique est mal partie, mais les autres sont mal partout... t’as capté ou pas gros ? Alors on ne va pas rire du malheur des autres, mais voilà partageons les richesses ensemble, car l’immigration massive, les déclassifications sociales, les chômages, les travailleurs pauvres, etc... la Chine... l’inde , la dépopulation , le climat, et le vieillissement qui frappent en occident sont les résultats de la gloutonnerie, et la cupidité de certains dirigeants...
      La nature a horreur du dérèglement, du dérégulation et de la manipulation , ..., c’est qu’ils appelent catastrophe naturelle ... t’as capté ou pas gros ???

    • 16 novembre 2020 à 20:19 | nez_gros (#10715) répond à vatomena

      L’afrique est mal partie « , »Les autres ONT mal partout"Nez-gros

  • 16 novembre 2020 à 19:44 | bekily (#9403)

    afriquer noirEEEEEEEEEEEE

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