« Le contexte et l’environnement qui prévalent ne rassurent guère et ne sont pas favorables à l’investissement. Le climat qui règne dans le pays n’est pas du tout pour attirer les investisseurs ». C’est le message qui ressemble à un SOS lancé par les groupements économiques. Le GEM (Groupement des entreprises de Madagascar) et le FIVMPAMA (Fivondronan’ny Mpandrahara Malagasy) sortent de leur silence et parlent d’une même voix. Ils dénoncent l’instabilité politique qui perdure et semblent implorer un apaisement et la stabilité de la part des divers acteurs politiques.
À l’approche de la date du 15 décembre et devant les condamnations de l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE qui en même temps, appelle à des sanctions tant économiques qu’individuelles et l’imminente rupture des aides budgétaires, ces groupements économiques n’ont pu rester indifférents. La grande majorité des entreprises vit en effet des marchés publics avec ce que ces aides budgétaires et programmes conduits en partenariat avec les investissements étrangers, supposent et génèrent comme emplois et richesses créées.
Recueilli par Bill
Vos commentaires
SOS oui, mais il est peut-être trop tard.
Le patronat malgache devrait peser un peu plus dans la vie politique de notre pays, comme dans beaucoup de pays.
Je trouve qu’il est un peu discret alors que l’on peut très bien participer d’une manière active, par exmple en exposant publiquement son désaccord sur tel ou tel sujet politique, tout en restant neutre par rapport à un camp ou à un autre.
L’exercice n’est pas facile dans notre pays (du fait aussi que bcp de patrons font directment de la poltique !!!) mais je pense que le patronat malgache devrait sortir un peu plus de sa timidité maladive.
Pour cela, il faudrait que le staff dirigeant ne soit mêlé de près ou de loin aux affaires des partis ou mouvements politiques.
Georges Rabehevitra !!
Je ne souhaite pas ouvrir « un autre point de discorde » :
9 à 10 mois près pour lancer un S.O.S.
ou a-t-on pratiqué :« MIANDRY IZAY MAHARESY » ?????
Chers groupements,
Il faut tapper sur la table de Andry, de basile et consorts.
Madagascar est fini, maudit à cause des HAT.
Bonjour,
L’argent des bailleurs de fonds n’a profité qu’aux anciens dirigeants, c’est pour cela que les trois mouvances insistent à participer à cette transition au lieu de se constituer comme partie d’opposition, ils préfèrent passer pour des abrutis rien que pour de l’argent. Ils savent comment faire et comment manipuler l’argent de l’extérieur.
Le GEM s’inquiète car c’est un groupement qui vit des côtisations des multinationales qui ne peuvent pas exploiter librement et comme elles veulent. Par l’intermédiaire du GEM, les multinationales dénoncent une instabilité politique car dérange l’exploitation des richesses et des mains d’oeuvre à bon marché de Madagascar.
N’est-ce pas ?
Faniry 1,
Vous ne trouvez pas que cela fait un peu trop ’’marxiste’’ de dire que les entrerprises ne sont là que pour exploiter uniquement la main d’oeuvre pas chère ?
Le triptyque capital-entreprises-salariés est souvent déséquilbré mais il ne faut pas nier la plus value (la valeur ajoutée) créée.
De l’activité de petite épicérie aux multinationales, le but est de créer de la valuer pour que le triptyque puisse se rémunuérer. Maintenant, on peut discuter (et se battre au sens noble du mot) pour que le partage soit équilibré.
Un seul exemple : le capital . Plus le risque est élevé (instabilité politique par exemple chez nous), plus son coût (sa rémunération en fait) est élevé.
Pratique : si vous empruntez à une banque, le taux (la rémunération du capital emprunté) sera plus élevé si vous (le bénéficiaire du prêt) est un client à risque. D’où l’adage on ne prête qu’aux riches
Bien à vous
Re,
C’est comme si vous voulez diaboliser le Marxisme, Marx n’a jamais vu le socialisme, il n’a fait que théoriser le socialisme en expliquant le fonctionnement du système capitalisme. Le système de la lutte des classes qui s’affrontaient (la bourgeoisie et le prolétariat). Selon lui, ce qui faisait la progression du monde c’est la lutte des classes.
Les succésseurs ont mis tout cela en pratique (Lénine, Staline, Mao, Fidel Castro).
Staline est passé de la période féodale ou l’araire à la période industrielle, ce qui a permis à l’URSS de devenir une seconde puissance mondiale en quelques décénnies. Staline ne possédait rien au point où quand on l’enterrait, il n’avait que sa veste limée. Molotov pareil, il ne possédait strictement rien. Ce qui les intéresse c’est le bohneur du peuple mais non pas l’argent.
Mao, pareil, quand il a pris le pouvoir en 1949, à vous de voir où est la Chine en ce moment.
Si le socialisme n’a pas pu marcher à Madagascar, c’était parce les dirigeants étaient corrompus.
VIVE LE MARXISME LENINISME !
Maintenant on sait qui on a en face.
OK, vive le marxisme à la malagasy comme du temps de Radidy ! Super le plaidoyer pédagogique de Faniry. Il oublie de mentionner le corollaire de ces régimes castrateurs : anihilation de toutes vélléités libertaires, uniformisation para-militaire, absence de toutes libertés fondamentales, pensée unique, paranoia des dirigeants, justice à sens unique, et tout cela n’a pas empêché « l’apparatchisme » si je peux me permettre !!
A moins de faire partie de la nomenklatura, sinon c’était vodka de contrebande et rutabagas pour tous, et si plus d’affinités, il y avait les villages de vacances du Khamchatka !!
le petit père des peuples ne voulait que le bien de ses enfants, on connait la musique ( joués par des moudjiks pleins de vodka un soir d’hiver).
Merci Da Fily.
Faniry ! parle aussi de la Chine. Dire que la Chine est soiclaiste est vraiment risible. C’est un pays capitaliste mais avec en plus la dictature d’un parti unique.
La Chine peut déverser sur les pays pauvres, donc y compris Madagascar, des faux médicaments (avec des produits léthaux), elle s’en fout. Elle ne pense qu’à l’argent. Pour sa survie, la Chine mettra à feu et à sang la Somalie ou le Darfour, ce n’est pas son problème.
Question pratique : christmas approche, regardez tous les gadgets en plastique (tous venant de Chine) repandu sur toute l’ile de Mada. Les déchets seront pour nos enfants et les enfants de ces derniers (durée de vie moyenne 400 ans)
Alors Faniry !, vive le socialisme, mais ne croyez-vous pas que vous êtes en retard d’une guerre ?
Revenir au livre rouge de Deba ?
– SOS pour une instabilité économique lancé par les groupements économiques malgaches.
– Depuis 9 mois, un simple économiste aurait déjà prévu de telles catastrophes (voir toutes les rubriques économiques sur M/car Tribune), mais les gros faisaient la sourde oreille !
– Ils croyaient que la crise économique allait s’arranger avec la HAT en organisant des assises, des requêtes avec les ministres de tutelle.
– Or, les résultats escomptés prouvent le contraire :
– 1:les opérateurs voulaient relancer l’économie en obtenant des faveurs de la part de la HAT
– 2:manque de pot, la HAT est obligé de redresser le taux fiscal de toutes opérations car la Banque centrale est à court de liquidité.
– 3:sans compter les dépenses exorbitantes des hommes de mains du pouvoir actuel (détaxation, tournée, visite de pré-campagne etc....)
– 4:les financements, tant attendu, sont bloqués par la Communauté Internationale faute de non instauration d’un gouvernement consensuel.
– A rappeler que ces groupements économiques soutenaient, Andry Rajoelina lors de son coup d’état, en espérant des faveurs de la HAT.
– Franchement, 75% de ces groupements veulent s’enrichir sans payer des taxes, ils espèrent que le pays sortira de la crise si la HAT leur donne gain de cause.
– Comment voulez-vous augmenter le pouvoir d’achat des malgaches si 2/3 des opérateurs ne paient pas de taxes ???
– Sans compter la recrudescence du secteur informel (marchands de rue etc...)
Conclusion :
– Je dirai que les opérateurs économiques ne jouent pas vraiment leur rôles , ils veulent seulement profiter de toutes occasions politiques passagères et ne lancent un SOS que si la situation leurs est défavorable.
– Ils auraient du rester neutre !!!
Trop tard !
Actuellement, tout le monde est dans le gouffre !!!
bouba, je ne vous le fait pas dire ! Des faveurs ? Des clous ! Et puis quoi encore...
Depuis 9 mois, même les non-économistes prévoyaient la même finalité.
Il était évident que ce n’était pas le priorité de la Hat, et ces opérateurs zélés et éconduits en sont pour leur frais. Pire, ils se sentent délaissés, oubliés. Andry et la Hat veulent s’installer durablement, vont-ils lui donner une deuxième carte blanche ?
Allez encore une corporation dans la cohorte des mécontents, l’échauffement est pour bientôt.
Que c’est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c’est triste Venise
Quand on ne s’aime plus
On cherche encore des mots
Mais l’ennui les emporte
On voudrait bien pleurer
Mais on ne le peut plus
Que c’est triste Venise
Lorsque les barcarolles
Ne viennent souligner
Que des silences creux
Et que le coeur se serre
En voyant les gondoles
Abriter le bonheur
Des couples amoureux
Que c’est triste Venise
Au temps des amours mortes
Que c’est triste Venise
Quand on ne s’aime plus
Les musées, les églises
Ouvrent en vain leurs portes
Inutile beauté
Devant nos yeux déçus
Que c’est triste Venise
Le soir sur la lagune
Quand on cherche une main
Que l’on ne vous tend pas
Et que l’on ironise
Devant le clair de lune
Pour tenter d’oublier
Ce qu’on ne se dit pas
Adieu tout les pigeons
Qui nous en fait escortent
Adieu Pont des Soupir
Adieu rêves perdus
C’est trop triste Venise
Au temps des amours mortes
C’est trop triste Venise
Quand on ne s’aime plus
Charles Aznavour (France)