Le Commandant en Chef de la Gendarmerie nationale, le général Pily Gilbain, a rendu public hier 12 mars, la mise en place d’une « Cellule tactique » à la caserne de la Gendarmerie de Fort Duchesne. Elle regroupe les trois entités qui composent les forces de l’ordre : l’Armée malgache, la Police nationale et la Gendarmerie nationale. Les tâches de cette « Cellule tactique » sont de réfléchir sur la résolution de la crise actuelle pour ne pas dire la crise au sein des forces armées.
Profitant de l’occasion, le Commandant en Chef de la Gendarmerie nationale a réitéré à l’intention de tous les gendarmes le respect de la hiérarchie et l’unicité de commandement.
Un seul écriteau pour les véhicules
Dorénavant les véhicules des forces de l’ordre ne porteront qu’un seul écriteau qui est le suivant : « Miady amin’ny fandrobana, Hamerenana ny Filaminana ». Les écriteaux EMMONat ont mauvaises réputations après les comportements hors normes de quelques éléments de ces forces de l’ordre. Les autres écriteaux qui ont pris la relève sont trop partisans (FIGN ou CAPSAT), aussi il n’y aura plus que ce seul écriteau pour les véhicules des forces de l’ordre dans la lutte contre l’insécurité.
Les forces de l’ordre de la Région Analamanga composées de la Gendarmerie nationale, de l’Armée, et de la Police nationale et dont le siège est à Ankadilalana, ont convenu comme priorité dans leurs actions, l’éradication des actes de brigandage et de vandalisme. Dans cette optique, ces forces de l’ordre de la Région Analamanga réclament à ce que les « fokonolona » et les « andrimasom-pokonolona » facilitent ses actions. Elles suggèrent par ailleurs aux médias d’arrêter les propos terroristes ou ressemblant à des provocations à la violence. Elles revendiquent la liberté de diffusion des médias tout en recommandant le respect de la déontologie du métier.
Un seul commandement à la Police nationale
Parallèlement à cette initiative, les associations diverses regroupant les divers grades de la Police nationale confirment l’unicité de commandement de la Police nationale. La Police nationale est solidaire des autres composantes des forces de l’ordre dans les actions de rétablissement de l’ordre.
C’était hier 12 mars au siège de la Force d’intervention de la Police nationale (FIP) à Antanimora. Les divers échelons du corps de la Police nationale n’ont qu’un seul Etat-major, c’est la Direction générale en fonction actuellement, Talbot Antonin, déclare le président des associations réunies hier, le Commissaire Rajaspera Alain.
Recueilli par Valis
Vos commentaires
ca c’est des vrai MILITAIRE ils pensent au peuuple , ils savent qu’ils viennet de la peuple , j’ai honte pour les grades de mon pays natal , je ne sais pas si ils ausent sortir de chez eux , c’est ganes la ,deja ils habites la plus part dans un villa bien equiper , garder 24 h sur 24 , vehicule tout terrain , DOMMAGE L’ARGENT , L’ARGENT
je pense que bon nombre de gens fait le même souhait que moi : c’est que l’armée prenne le pouvoir pour imposer à tous la discipline qui devrait être de mise par ces temps d’anarchie, où le pouvoir légal est complètement atone et mollassonne et l’opposition complètement immature et agitée. La seule entité organisée qui nous reste semble donc être notre armée. Cependant, sans vouloir entrer dans des arguties sans fin, reste à savoir si l’armée elle même est restée en dehors du tribalisme que certains veulent exacerber comme d’habitude dès qu’il y a
des problèmes.
A.Zafy et D.Ratsiraka, par le biais de leurs admirateurs, veulent nous faire croire qu’ils peuvent encore rendre service à notre pays. Merci messieurs, on a déja trop donné avec vous.
De grace, malagasy réveillons nous un peu,ne laissons pas la chienlit faire la pluie et pas de beau temps chez nous.
Ce serait patriotique que la grande masse de la population qui veut le rétablissement de l’ordre et de la sécurité manifeste leur désir d’un gouvernement militaire pour le temps qu’il faudra afin de remettre nos régions en ordre et museler ces gens qui se piquent d’être des politiciens et qui en fait ne pensent qu’à se ré-emplir leurs poches, comme par leur passé.