Facebook Twitter Google+ Les dernières actualités
vendredi 29 mars 2024
Antananarivo | 16h18
 

Société

Expulsion du Père Urfer

Les évêques de l’Océan Indien réagissent

mardi 5 juin 2007 | RAW

La Conférence Épiscopale de l’Océan indien (CEDOI) n’a pu se taire devant l’expulsion arbitraire du Père Urfer. Elle déclare que la « dignité humaine n’est pas monnayable » et encourage les correligionnaires dans les initiatives qu’ils conduisent.

« Nous partageons l’épreuve de l’Église catholique à Madagascar avec l’épreuve du Père Sylvain Urfer, désormais expulsé et l’épreuve des Pères Jésuites. Nous les assurons de notre sympathie fraternelle et notre communion dans la prière », précise le communiqué signé le 29 mai 2007 dernier par le président de la CEDOI, Denis Wichep.

La Conférence des évêques des îles de l’Océan indien regroupe les responsables des diocèses des îles Seychelles, de Maurice, de Rodrigues, de La Réunion et de Madagascar. Informée par voie de presse de l’épreuve à laquelle est confrontée l’Église catholique à Madagascar depuis le 12 mai 2007, la CEDOII rappelle les liens qui se sont tissés entre les missionnaires et la population, dans leur mission de propagation de la Dotrine sociale de l’Église.

Engagement politique pour le bien commun et la paix sociale

La CEDOI suggère de manière déductive, que les actions développées par le Père Urfer ont aidé et aident à des prises de conscience auprès des populations et que la poursuite de telle mission offre des opportunités de réflexions. Plus,elles enrichissent l’homme et contribuent à consolider sa dignité.

Le communiqué indique d’ailleurs que « par leurs écrits et leur présence avec le peuple Malgache, les responsables de l’Église Catholique ont régulièrement souligné l’importance et la noblesse de l’engagement politique au service du bien commun et de la paix sociale ».

Bien commun et paix sociale sont en fait les thèmes et lignes directrices des initiatives que tout citoyen, religieux ou laïc, doit observer dans toutes ses entreprises et réflexions. Et c’est justement dans cette droite ligne que beaucoup perçoivent les actions de l’Église à Madagascar. En tout cas, c’est dans cet esprit, a-t-on compris, que la CEDOI insrit son soutien et exprime sa solidarité à l’engagement politique de l’Église catholique à Madagascar.

Il faut conjuguer ensemble les efforts tant pour les responsables de l’Église que pour les responsables politiques car la paix sociale n’est possible que sur les quatre piliers, à savoir, l’amour, la vérité, la justice et la liberté, recommande la CEDOI.

Solidarité inévitable

Plus concrètement, la solidarité des évêques de l’Océan indien s’explique certainement par la proximité mais aussi et surtout par la mission universelle que l’Église conduit : sortir l’homme de l’état de servitude, lui faire prendre conscience de sa dignité pour qu’il s’épanouisse. Car « la dignité humaine n’est pas monnayable » informe le communiqué.

Bref, l’argent ne résoud pas tout. Y a-t-il eu proposition de transaction dans ce sens quelque part pour pque la CEDOI soit aussi ferme quand elle dit que cette dignitié humaine « doit être respectée en chaque homme et pour tous les hommes » ?

Publicité




Newsletter

[ Flux RSS ]

Suivez-nous

Madagascar-Tribune sur FACEBOOK  Madagascar-Tribune sur TWITTER  Madagascar-Tribune sur GOOGLE +  Madagascar-Tribune RSS