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jeudi 19 juin 2025
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Economie

Banque mondiale

Les entreprises, pas rassurées

vendredi 19 juin 2009 |  1354 visites  | 1 commentaire 

Une mission d’évaluation de la Banque mondiale a visité Madagascar voici quelques semaines. L’objectif était de réunir tous les éléments politiques et économiques de la situation actuelle pour les besoins du siège, à savoir le Conseil d’administration de la Banque mondiale et le président. De sources proches du dossier, on fait comprendre que la Banque mondiale définira bientôt sa politique à Madagascar. En raison des événements survenus dans le pays et de la situation actuelle, cette politique peut demeurer telle quelle ou au contraire elle peut connaître des modifications.

Dans le second cas, et parce que Madagascar ne répond pas aux critères admis, un processus de suspension sera déclenché pour arrêter l’intervention de la Banque dans le pays. Un délai permettant de solder les comptes des projets fermés sera observé. Toutefois, une autre option peut être adoptée pour conduire à terme les projets en cours, les « reliquats ex-Madarail » représentant 12 millions de dollars, affectés à la RN44 et aux pistes rurales, par exemple.

Aujourd’hui la Banque considère que le gouvernement est « non-officiel », les décaissements ne sont pas suspendus mais ils sont gelés en attendant la décision du prochain conseil d’Administration.

Lorsque la situation redeviendra normale, la Banque est prête à financer 58 Millions de dollars, dont 37 millions pour le FER ou encore 2 millions de dollars pour les travaux et appontements BAC. Pour l’instant, on ne comprend pas pourquoi il n’y a pas de ministère des Travaux publics et pourquoi il n’y a aucune initiative qui puisse être présentée au cas où la crise s’achève.

Recueilli par Valis

1 commentaire

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Vos commentaires

  • 19 juin 2009 à 08:53 | Bena (#494)

    Il ne faut pas se voiler la face : les USA ont droit de veto au niveau de la BM et du FMI, c’est une réalité.

    La FATy ignore cela sûrement (dans leur suprême ignorance, tout est admissible), mais gérer un pays sans reconnaissance internationale est déjà un arrêt de mort.

    Le général poète et historien, machine à parole hors pair, peut évoquer la richesse du pays (il a déjà accaparé sa part, la haut sur la colline), son passé, sa souveraineté et son indépendance, mais cela ne sert plus à rien, il faut négocier, et on sait avec qui il faut le faire, tout de suite. Se plier, bien se plier, mais toujours se plier.

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